Destins des « Disparus » victimes de la Conscription Allemande de 1942 à 1945

Lettre A

En avril 1948, l’association des Déserteurs, Evadés et Incorporés de force publie son recueil photographique des disparus du Bas-Rhin – victimes de la conscription allemande de 1942 à 1945. Des noms et des visages d’Alsaciens publiés dont on cherchait à savoir s’ils étaient encore vivants … 80 ans après que sait-on de leur destin ? La même démarche, parfois sans photos, est effectuée pour le Haut-Rhin et la Moselle.

Le dictionnaire que nous proposons ici est issu du travail de bénévoles et représente un travail considérable à partir des archives conservées au Service Historique de la Défense. Ces dossiers contiennent tous les documents relatifs aux enquêtes menées après la guerre pour les démarches administratives liées à l’état-civil des victimes (actes de disparition, actes de décès) mais également pour l’attribution des mentions et reconnaissances, les incorporés de force ayant, depuis 1955, le droit à l’attribution de la mention Mort pour la France dès lors qu’il n’y avait pas d’engagement volontaire ou de suspicion de collaboration. Lorsqu’une mention est refusée, les raisons sont connues et la biographie de la victime l’indique clairement.

Ainsi, dès lors que la biographie comporte la mention Mort pour la France, il ne fait aucun doute sur l’aspect de la contrainte à revêtir l’uniforme allemand et ces jeunes Alsaciens-Mosellans disparus sont donc reconnus officiellement par la France comme des « victimes de la conscription allemande de 1942 à 1945 »

Familles, chercheurs, généalogistes, ce dictionnaire à pour but de constituer le plus grand fonds existant d’archives numérisées concernant l’incorporation de force. Dès lors qu’une biographie apparait sur ce site, un corpus documentaire est disponible et consultable librement.

Si vous souhaitez consulter un dossier, merci d’adresser votre demande en indiquant la personne concernée par la recherche et dans quel cadre vous souhaitez obtenir les documents concernant cette personne en envoyant un mail à president@stolpersteine.fr

Sources : A.D.E.I.F 1948 © – DAVCC © – Volksbund ©

Collection personnelle Christophe Woehrle (c)
Collection personnelle Christophe Woehrle (c)

Afin de consolider les recherches nous avons décidé d’intégrer dans nos recherches le recueil photographique de la Croix Rouge allemande. Le recueil photographique des disparus de l’armée allemande, publié par la Croix-Rouge allemande via le Bureau de recherches de Munich, a été mis à disposition du public en 1957. Ce recueil faisait partie des efforts de la Croix-Rouge pour aider à retrouver et identifier les soldats allemands portés disparus pendant la Seconde Guerre mondiale. Il indique les soldats originaires d’Alsace et de Moselle.

Collection personnelle Christophe Woehrle (c)

N.B. : Lorsqu’un nom est affiché et que sa biographie n’est pas encore associée, patientez encore et elle apparaitra prochainement, nos bénévoles travaillent d’arrache-pied pour les rendre disponibles le plus rapidement possible. Merci pour votre compréhension et n’hésitez pas à rejoindre nos équipes de rédacteurs !

ABERT Georges 1925 Haguenau (Bas-Rhin)

ABERT Georges né le 21 juillet 1925 à Haguenau, fils d’Albert A., ouvrier des mines et de Salomé née Stell. Il est domicilié à Soultz-Sous-Forêts (Bas-Rhin) au 38, rue Frohnacker. Le 24 mai 1946 son père écrit au Ministre des Prisonniers de Guerre en indiquant qu’il « attend toujours désespérément son fils » et qu’il aurait été déplacé vers Bregenz en Autriche. Un courrier du front est arrivé dans la famille le 25 avril 1944. Ce dernier annonce la disparition du grenadier Georg Abert le 24 mars 1944 lors des combats d’Iwanowzy à 35 kms à l’est de Tarnopol. Le rédacteur précise qu’il a pu être tué ou fait prisonnier par les Russes. Ce sont les dernières nouvelles reçues de Georges . Un jugement de 1960 fixe la date de son décès au jour de la disparition à Iwanowzy en Russie, les indications permettent d’identifier la commune d’Ivanivka (act. Ukraine) – La mention Mort pour la France lui est attribuée en 1949. La tombe de Georges Abert n’a jamais pu être identifiée et son corps n’a jamais été retrouvé. Il avait 19 ans.

Christophe Woehrle 2022 ©

ABERT Georges
1925-1944

ABREDER Marcel 1924 Rouffach (Haut-Rhin)

ABREDER Marcel Albert est né le 16 juin 1924 à Rouffach, fils d’Albert A., et de Caroline Marie née Burglen. Menuisier, il demeure 159, rue de la croix à Hattstatt (Haut-Rhin). Marcel est incorporé de force dans la Wehrmacht le 20 juin 1943 et dirigé sur le front russe. Son dernier courrier date du 10 octobre 1944, SP 44126E de Schönenwalde environs de Varsovie. Le 2 octobre 1945, une fiche du ministère des prisonniers, déportés et réfugiés précise que Marcel mesure 1 mètre 65, est brun aux yeux bruns. Un acte de disparition est émis le 11 février 1947, dossier n° 318903.Le 17 décembre 1955, les recherches menées auprès des archives de la WASt indiquent que Marcel était grenadier, plaque d’identité 10130, dans le 1er Grenadier Ersatz Bataillon 461. Ses affectations successives connues étaient Unité II Grenadier Feldausbildungs Regiment 718. Hospitalisé le 9 septembre 1943 au Reservelazarett Tilsit (auj. Sovetsk, Russie) pour observation de maladie du cœur, transféré le 6 janvier 1944 au Reservelazarett Unna (Westphalie, Allemagne), muté le 6 mars 1944 à la Genesenden Kompanie Grenadier Ersatz Bataillon 492. Son nom ne figure pas dans la liste des unités concernant le secteur postal SP 44126E en possession de la WASt. Aucun renseignement concernant sa disparition ou son décès n’a pu être recueilli. Selon l’enquête de gendarmerie de Rouffach menée en juillet 1960, son père indique qu’il n’a bénéficié que d’une seule permission en février 1944, et qu’un incorporé de force, coiffeur à Issenheim (Haut-Rhin) était dans son unité. Interrogé par la brigade de gendarmerie de Guebwiller, Joseph H. d’Issenheim (Haut-Rhin) témoigne qu’en 1944, il était dans la même compagnie que Marcel A. Ils étaient cantonnés à Różan (Pologne) près du fleuve Na Ref (Narew). Marcel A. était en première ligne le 10 octobre 1944. Joseph H. est allé le relever et ne l’a plus revu. Fait prisonnier dans un camp russe, Joseph H. a effectué des recherches sur Marcel A., mais n’a rien découvert. Le 15 octobre 1960, un jugement déclaratif du tribunal de grande instance de Colmar fixe le décès au 15 octobre 1944 à Różan (Pologne). Il obtient la mention Mort pour la France en 1961. Il avait 20 ans.

Anne-Catherine Vogler 2024©

ABREDER Marcel
1924-1944

ABT Emile 1914 Haguenau (Bas-Rhin)

ABT Emile est né le 25 août 1914 à Haguenau (Bas-Rhin), fils d’Emile A., mécanicien et d’Elisabeth Maria née Feinthel. Il épouse à Wissembourg, en 1938, Anne Cécile née Rennie et réside à Diebolsheim (Bas-Rhin) à l’école municipale où il exerce la fonction d’instituteur public. Il est incorporé de force et son niveau d’étude lui confère le grade de caporal. En 1946, son épouse déclare être informée du décès de son mari depuis 1944 et que la date communiquée par les autorités militaires allemandes est fixée au 25 juillet 1944 en Russie. Heinrich Fonk d’Hernberg en Forêt-Noire témoigne en 1951 qu’il était l’ami d’Emile et qu’en tant que sanitaire du régiment, il a assisté au décès d’Emile, tué d’une balle dans la tête. Il déclare « lui avoir fermé les yeux et recueilli ses dernières paroles, avant de lui retirer sa plaque matricule remise à son officier« . Son décès est fixé au 25 juillet 1944 à Brunīši en Lettonie. En 1950, lui est attribuée la mention Mort pour la France. Sa tombe n’a pas été recensée à ce jour, toutefois le Kriegsgräberfürsorge indique que sa tombe se trouverait à Bobrownik / Petschory – Russland et devrait être réinhumé au cimetière militaire allemand de Sebesh en Russie, proche de la Lettonie. Il avait 29 ans.

Christophe Woehrle 2022 ©

ABT Emile
1914-1944

ABT Joseph 1912 Bernardvillé (Bas-Rhin)

ABT Joseph est né le 10 mai 1912 à Bernardvillé, fils de Camille A., vigneron, et de Eugénie née Brohm. Célibataire, il est vigneron et demeure à Bernardvillé. Il est incorporé de force dans la 14e compagnie du 553e Régiment de Grenadiers, S.P 11854R. Il ne réapparaitra plus à son domicile à compter du 9 février 1942. Le 10 décembre 1946, un camarade rentré, déclare l’avoir vu pour la dernière fois le 25 janvier 1945 près de Lotzen en Prusse Orientale (act. Giżycko en Pologne). Un acte de disparition est émis le 4 juin 1947 et envoyé à sa mère, veuve. Le 14 mars 1949, celle-ci demande aux autorités de transformer l’acte de disparition en acte de décès, la disparition de son fils datant de plus de 5 ans. Le 3 octobre 1949 des enquêtes sont diligentées. Le 30 novembre 1949, la WAST  (Bureau allemand des états de service de la Wehrmacht) n’a aucune information supplémentaire à transmettre. Le 28 décembre 1949, le Ministère des Anciens Combattants et des Victimes de guerre donne un avis défavorable au tribunal de 1ère instance de Colmar à l’émission d’un jugement déclaratif de décès, aucun renseignement ni preuve de présomption de décès n’ayant pu être fournis. Celui-ci répond le 16 février 1950 au Ministère des Anciens Combattants en demandant à requérir à une déclaration de décès de Joseph A., au 25 janvier 1945. Le 6 mars 1950, le Ministère des Anciens Combattants répond ne plus s’opposer au jugement déclaratif de décès si le législateur veut rendre le décès automatique du seul fait de la non-réapparition de l’intéressé à la date du 1er juillet 1946, sans qu’aucune preuve de décès ne soit exigée ».  Le 6 mars 1950, un second acte de disparition est adressé à sa mère.  Le 18 avril 1950, un jugement déclaratif fixe son décès au 1er février 1945 en Prusse Orientale. La même année il obtient la mention Mort pour la France.  Le Kriegsgräberfürsorge déclare que sa tombe n’a jamais pu être retrouvée et que son nom a été inscrit dans le registre du cimetière militaire allemand de Königsberg (act. Kaliningrad, Russie). Il avait 33 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ABT Joseph
1912-1945

ACKER Albert Jacques 1923 Engenthal (Bas-Rhin)

ACKER Albert est né le 14 novembre 1923 à Engenthal (Bas-Rhin), fils d’Albert A. et de Marie née Schmitt. Maçon, il est incorporé de force dans la Wehrmacht. Envoyé sur le front russe, sa disparition est constatée au 25 août 1943, mais son décès est fixé par jugement au mois d’août 1943 sur le front ouest de Charkow en Russie. Une note de l’Oberkommando de la Wehrmacht indique qu’il a disparu au nord de Schewtschen-Koff le 25 août 1943 et que les dernières nouvelles du disparu datent du 24 août 1943. Un camarade de régiment, survivant et rentré, témoigne au père d’Albert, que son fils a déserté et s’est rendu chez les Russes à Schwetschenkoff à l’ouest de Charkow en Russie et que depuis il est resté sans nouvelles de son camarade. Il obtient la mention Mort pour la France le 20 octobre 1953. Le nom d’Albert Acker figure sur la liste du cimetière de Kharkiv en Ukraine . Il avait 19 ans.

Christophe Woehrle 2022 ©

ACKER Albert
1923-1943

ACKER François 1920 Sarreinsberg (Moselle)

ACKER François
1920-

Selon le Kriegsgräberfürsorge la tombe de François se trouve à Starina près de Witebsk en Biélorussie, son corps n’a jamais été transféré dans une nécropole militaire. Son nom a été inscrit sur le registre du cimetière de Berjosa en Biélorussie.

ACKER Jean Jérôme 1921 Batzendorf (Bas-Rhin)

ACKER Jean est né le 17 décembre 1921 à Batzendorf (Bas-Rhin), fils d’Alphonse A., cultivateur et de Mathilde née Heitz. Boulanger, il est incorporé de force dans la Wehrmacht. Il est caporal au Grenadier Regiment 309 dans la 11e compagnie. Il est légèrement blessé par balle à la cuisse le 28 mars 1944 à Loschkowzy (Loshkivtsi – Ukraine) et transféré dans un parc sanitaire. En juillet 1944, il bénéficie d’une permission et rentre à Batzendorf. Il retourne au front et ne donne plus de nouvelles à partir d’octobre 1944. Son décès est fixé au 30 octobre 1944 sur le front de l’est par un jugement du tribunal de Strasbourg en 1960. Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Le livre des disparus indique qu’il est né le 17 octobre 1921 et qu’il appartient à la Marsch.Komp.492 avec comme dernière affectation Lansdsberg. On trouve la tombe de Hans Acker né le 17.10.1921 tué à Landsberg an der Warthe et inhumé au cimetière de Stare Czarnowo en Pologne parmi 26715 soldats allemands enterrés. Il avait 23 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ACKER Jean
1921-1944

ACKER Jérôme Joseph 1913 Batzendorf (Bas-Rhin)

ACKER Jérôme Joseph est né le 21 avril 1913 à Batzendorf (Bas-Rhin), fils d’Alphonse A., cultivateur et de Marie Mathilde née Heitz. De la classe 1933, il est incorporé de force le 8 février 1944 au centre de recrutement d’Haguenau et intégré dans un régiment de SS/Panzer comme grenadier. La dernière lettre qu’il envoie à sa famille date du 1er septembre 1944. Un courrier de la Croix-Rouge bavaroise informe la famille du décès de Joseph le 24 décembre 1944 à 10 kilomètres au nord-ouest de la commune de Fraiture en Belgique. Son corps, toujours selon ce rapport, n’a pas pu être enseveli à cause de la violence de feu de l’artillerie ennemie. Joseph a succombé à des blessures à la tête. En 1955, il obtient la mention Mort pour la France. Fraiture est un village de la commune belge de Vielsalm située en région wallonne dans la province de Luxembourg. Lorsque la nécropole de Lommel en Belgique est érigée en 1950, 13 000 soldats inconnus sont inhumés parmi les 39.111 soldats allemands qui y reposent. Depuis, 7 000 soldats ont pu être identifiés, dont Joseph (Jérôme) Acker. Il avait 31 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

Notons que Jérôme Joseph est le frère aîné de Jean Jérôme également porté disparu (voir notice ci-dessus)

ACKER Jérôme Joseph 1913-1944

ACKER Joseph 1920 Pfaffenhoffen (Bas-Rhin)

ACKER Joseph est né le 5 avril 1920 à Pfaffenhoffen (Bas-Rhin), fils de Jérôme A., garde-barrière et de Thérèse Cécile née Weber. De la classe 1940, il est incorporé de force le 13 janvier 1943 au centre de recrutement de Saverne, matricule 1766. Les autorités allemandes déclarent sa disparition le 8 septembre 1944 lors des combats du 20 juillet 1944 près de Geinri en Lettonie. Après la guerre, le 12 mai 1945 alors qu’il est au camp de Windau en Lettonie, un certain Peter Pusacker de Merten près de Bonn déclare y avoir vu Joseph Acker. La mère de Joseph s’accroche désespérément à cet espoir et demande l’appui du ministre Pflimlin. Malgré tous ses efforts, l’acte de décès de Joseph est dressé par un jugement du tribunal et fixe son décès au jour de sa disparition. En 1953, il obtient la mention Mort pour la France. Le nom de Joseph Acker est inscrit dans le livre du souvenir de la nécropole allemande de Saldus (Frauenburg) en Lettonie. La commune de Geinri n’a pas pu être identifiée. La nécropole de Saldus représente le plus grand cimetière allemand que l’on peut trouver dans les pays baltes et 23.451 soldats allemands y reposent. De nombreux disparus ont été portés sur les listes, portant à près de 30.000 les noms de soldats allemands consignés. La plupart sont morts dans les combats de la poche de Kurland (Courlande) du 1er septembre 1943 au 31 décembre 1944. Joseph avait 24 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ACKER Joseph
1920-1944

ACKER René 1923 Haguenau (Bas-Rhin)

ACKER René est né le 27 septembre 1923 à Haguenau (Bas-Rhin), fils de Joseph A., ouvrier d’usine et de Cécile née Kasper – déclaré décédé à Darjewo-Alexandrowke (Russie) le 12 mars 1944. Un courrier du 14 mai 1944 de son chef de compagnie atteste que le grenadier René Acker a disparu lors des combats aytour de Nikolajev orès du village de Darjewo-Alewandrowka. Ce 12 mars 1944, alors que la compagnie était stationnée dans ce village, les Russes ont mené une attaque sur les abords du village et a été contrainte au retrait. C’est lors de ce retrait de quatre kilomètres des positions avancées que René Acker a perdu le contact avec son unité et n’a plus reparu. La nécropole allemande de Sologubowka située à 70 kilomètres au sue-est de Saint-Pétersbourg où reposent 56416 soldats allemands mentionne le nom de René Acker né le 27 septembre 1923, sans autres indications. Le 9 juillet 1953, lui est accordée la mention Mort pour la France. René avait 20 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ACKER René
1923-1944

ACKER Robert Philippe 1925 Bischwiller (Bas-Rhin)

ACKER Robert Phililppe est né le 23 juillet 1925 à Bischwiller (Bas-Rhin), fils de Jean Philippe A., ouvrier et de Frieda Caroline née Rhömhild – incorporé de force dans la Wehrmacht le 9 octobre 1943 et intégré au 1er Régiment de Panzer-Kampfwagen. Vers la fin de la guerre, face à l’avancée des alliés, il est affecté à la défense de Berlin, dans la région de Wünsdorf au sud de la capitale. Les dernières nouvelles reçues par la famille datent de novembre 1944. Un témoin raconte à la famille avoir vu Robert Philippe vivant à Wünsdorf aux alentours du 18 avril 1945 et comme souvent, il témoigne qu’il a été fait prisonnier par les Russes, laissant la famille dans l’espoir d’une libération et d’un retour. Après la guerre, on retrouve son livret militaire dans les décombres de la ville de Schöneiche. Le 18 avril 1947, un acte de disparition est établi. Ce n’est qu’en 1957 que l’on découvre la tombe de Robert Philippe Acker dans le cimetière de Schöneiche et que la famille est avisée qu’un acte de décès est établi par l’état-civil de la commune dès le 28 mai 1957. La mention Mort pour la France lui avait été attribuée un an plus tôt. Robert Philippe avait 19 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ACKER Robert Philippe 1925-1945

ACKERMANN Constant Joseph 1915 Lipsheim (Bas-Rhin)

ACKERMANN Constant Joseph est né le 28 juin 1915 à Lipsheim (Bas-Rhin), fils de Joseph A., monteur et de Marie née Obach. Instituteur, il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 22 juin 1943 à Hochhausen am Neckar et rejoint le 26 avril 1944 le Grenadier Regiment 535 où il atteint le grade de caporal. En août 1944, son unité se trouve dans la région de Kischinev (Chișinău), actuelle capitale de la Moldavie, à l’époque en Bessarabie. Les dernière nouvelles données par Constant Joseph datent du 16 août 1944, date retenue lors de l’établissement de son acte de disparition le 30 juin 1953 près de Tiraspol. Comme souvent, malheureusement, un témoignage d’un Belge, Raymond Van Hoecke, informe son père que Constant Joseph se trouvait au camp n°2 d’Odessa puis aurait été déporté vers les mines du Donbass. Dès lors, la famille va s’accrocher à cet espoir et remuer ciel et terre pour retrouver le disparu. La Croix Rouge française et soviétique entreprennent des recherches jusqu’en 1950 sans succès. Une liste établie le 8 septembre 1956 remise à par l’URSS à la Croix Rouge indique que Constant Joseph Ackermann ne s’est pas trouvé sur le territoire de l’URSS après la guerre. Le Ministère des Anciens Combattants veut alors faire établir l’acte de décès de Constant Joseph, mais la famille refuse et s’obstine à continuer les recherches. Après le décès des deux parents, la sœur de Constant Joseph écrit en 1985 à François Mitterrand que « ses parents sont décédés emportant dans la tombe le désespoir et l’angoisse de ne plus revoir leur unique fils qu’ils attendaient jusqu’à leur dernier soupir« . Elle prie instamment le Président de la République de faire pression sur Gorbatchev » afin de permettre à mon frère aussi bien à tous les autres malheureux et innocents de regagner leur patrie. Au nom de tous les Français qui sont toujours retenus en U.R.S.S. depuis 40 ans. Les remerciements de sa sœur vous parviennent qui pleure depuis si longtemps son unique frère si cher à son cœur. » Une nouvelle enquête est alors diligentée par le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants. Cette enquête mène aux mêmes conclusions de 1956 et vient mettre un terme à l’espoir de sa sœur. Toutefois, aucun acte de décès n’est dressé et Constant Joseph ne peut se voir attribuer la mention Mort pour la France à laquelle il peut prétendre, comme toutes les victimes de l’incorporation de force. Les démarches sont en cours pour rétablir administrativement sa mémoire. Constant Joseph Ackermann avait 29 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ACKERMANN Constant Joseph
1915-1944

ACKERMANN Eugene Aloyse 1920 Saint-Ulrich (Haut-Rhin)

ACKERMANN Eugène Aloyse est né le 14 octobre 1920 à 13h30 à Saint-Ulrich (Haut-Rhin), fils de Eugène A. et de Marie née Nicola. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 27 novembre 1942 suite à un recrutement à Mulhouse(Haut-Rhin), matricule 1667, au grade de caporal-chef, dans le Panzer Pionnier Erster Bataillon 5. et dans le Panzer Pionier Bataillon 89, secteur postal 36.728, sans indication de lieu. Le rapatrié Heinrich Schaumann de Marbach (Allemagne) témoigne qu’Eugène se trouvait dans la même compagnie que lui. Ses camarades ont vu son cadavre dans une tranchée sur le chemin du retour, le 3 mai 1945, avant la ville de Pillau (actuelle Baltïïsk, Russie). Ils venaient de subir un assaut des troupes russes. Le rapatriement du corps n’était pas possible du fait de l’arrivée des Russes par l’arrière. Heinrich témoigne aussi que Josef Schlotter faisait également partie de sa compagnie. Lors de la chute du front central, à l’été 1944, au sud de Barrysaw (Biélorussie), ils étaient chargés de sécuriser un pont. Heinrich en tant que chauffeur, se trouvait avec sa voiture à l’ouest de la Bérézina (rivière en Biélorussie). Lorsque les chars russes arrivèrent, une fusillade sanglante éclata et ses camarades ne purent évidemment plus revenir de l’autre côté du pont. Heinrich ne sait pas si Josef Schlotter est décédé. Il affirme également n’avoir pas connu d’autre Alsaciens-Mosellans qu’Ackermann et Schlotter. Le rapatrié Karl Haiss de Jungingen (Allemagne) témoigne que lors d’un combat à la mi-décembre 1944 dans les environs d’Intersbourg (Allemagne), il a vu Eugène être touché de plein fouet par un obus de char. Ce dernier serait mort. Le rapatrié Otto Föckler de Landstuhl (Allemagne) témoigne qu’Eugène était dans son unité, la 5. Panzerdivision. Ils se trouvaient dans le même groupe. D’après les souvenirs d’Otto, Eugène était caporal et fut engagé comme fantassin dans les batailles en Prusse Orientale. A l’été 1944, les russes les attaquèrent et ils durent quitter leur position et les contre-attaquer. Eugène décéda, mais Otto ne sait plus quel jour et quel mois. Il se souvient que c’était en été. Rudi Sieloff, chargé de relayer les informations, d’Essen (Allemagne) et un certain Demke, le tailleur de la compagnie, de Bielefeld (Allemagne) ont également été témoins d’après Otto. Il affirme également qu’il y avait une dizaine d’Alsaciens-Mosellans dans son unité. Le rapatrié Erwin Schraivogel de Schwendi (Allemagne) témoigne avoir été avec Eugène la dernière fois en janvier 1945. Ils ont traversé la Pregel (Prégolia, rivière en Russie) près de Wehlau-Dammerau am Pregel (act. Znamensk, Russie) près d’Insterbourg (Russie). Erwin fut blessé et il perdu la trace d’Eugène à ce moment-là. Le rapatrié Anton Ermler de Ravensburg (Allemagne) se souvient parfaitement d’Eugène. A partir du printemps 1944, Eugène il était pionnier dans le même régiment et la même compagnie que son camarade disparu, secteur postal 36.728. En août 1994, Anton fut blessé et admis au lazaret. A ce moment-là, Eugène se trouvait encore dans la compagnie. Lorsqu’Anton retrouva son unité (1. Panzer Pioner Bataillon 89-5 Panzer Division) dans le secteur de Rogatschew (act. Rahatchow, Biélorussie) en décembre 1944, Eugène ne s’y trouvait plus. Anton ne sut pas ce qu’il advint d’Eugène. Il se souvient également qu’environ une vingtaine d’Alsaciens-Mosellans se trouvait dans son unité. Il ne se souvient plus des noms et des grades. Anton affirme également qu’Erwin Schaivogel d’Ochsenhausen, âgé d’environ 27 ans, de profession maçon se trouvait dans son unité. Le rapatrié Karl Buob de Rottweil-am-Neckar (Allemagne) se rappelle avoir entendu le nom d’Ackermann. Or il ne se souvient plus s’il faisait partie de sa compagnie. Le rapatrié Karl Ams de Donaueschingen (Allemagne) se souvient avoir vu Eugène pour la dernière fois en octobre 1943 à Chernubühl. Il y aurait eu environ six alsaciens-mosellans dans son unité. Siegfried Wolter de Hambourg (Allemagne), Gerhard Hilke de Berlin-Charlottenbourg (Allemagne), Heinrich Schaumann de Marbach (Allemagne) et Karl Buob de Rottweil (Allemagne) en faisaient également partie. Karl indique que ses camarades pourraient éventuellement avoir plus de renseignements sur le disparu. Eugène est officiellement déclaré tué le 3 mai 1945 à Pillau. Il n’est pas reparu à son domicile depuis le 14 novembre 1944. Ses dernières nouvelles dateraient du 19 ou du 27 novembre 1944. Un acte de disparition est adressé à son père le 21 janvier 1949. Un acte de décès est établi à Paris le 31 mai 1950. La famille est avisée du décès par le maire de Saint-Ulrich, le 6 juin 1950.  Il obtient la mention Mort pour la France le 19 septembre 1952. Il avait 24 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

ACKERMANN Eugène Aloyse
1920-1945

ACKERMANN François Joseph 1928 Guebwiller (Haut-Rhin)

ACKERMANN François Josephest né le 28 janvier 1928 à Guebwiller, fils de François-Joseph A., mécanicien et de Rose-Thérèse née Horn.  Célibataire et apprenti-mécanicien, il demeure 2 rue Ignace Ritter à Guebwiller.  Rose-Thérèse décède en 1935, et son père se remarie en 1937 avec Odile née Pfleger, elle-même déjà veuve une première fois. François-Joseph, père, décède en 1940 laissant derrière lui quatre enfants de sa première union, un fils de sa seconde union et un beau-fils de la première union d’Odile. François-Joseph est le benjamin des quatre enfants de la première union de son père. Ses deux frères ainés seront portés disparus au front en 1943 et en 1945.  Le 19 novembre 1944, il est incorporé de force dans le RAD (Reichsarbeitsdienst ou Service du travail du Reich) à Passendorf-Halle-Saale (Allemagne) et le 10 mars 1945 dans la Wehrmacht. Il est alors soldat dans un régiment d’infanterie motorisée blindée. Le 26 janvier 1945, il adresse un dernier courrier à ses proches depuis la région de Leipzig  (Allemagne).  Un acte de disparition est adressé à sa belle-mère le 9 mai 1947. Le 9 janvier 1954, les recherches à la WAST (Bureau allemand des états de service de la Wehrmacht) ne donnent aucun renseignement le concernant. Le 30 octobre 1954,  l’enquête de gendarmerie interroge un témoin qui affirme avoir été incorporé au RAD avec François Joseph et n’avoir été séparé de lui qu’à partir du 13 mai 1945 près de  Toebern an der Spree, date à laquelle il était en bonne santé. Le témoin affirme ne rien savoir de plus sur le destin de François Joseph. Un second acte de disparition est adressé à sa belle-mère le 2 décembre 1954.  Le 21 décembre 1954, un jugement déclaratif fixe son décès au 14 avril 1945, sans lieu. Le Kriegsgräberfürsorge mentionne qu’il a disparu à Posen/Oborniki et que sa tombe n’a pu être retrouvée, son nom a été inscrit dans les registres de la nécropole de Posen, act.Poznan-Milostowo en Pologne ou reposent plus de 15600 soldats allemands. La même année il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 17 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ACKERMANN François Joseph
1928-1945

ACKERMANN Henri Albert 1916 Schillersdorf (Bas-Rhin)

ACKERMANN Henri Albert est né le 5 août 1916 à Schillersdorf (Bas-Rhin), fils de Georges A., et de Marguerite née Peter. Cultivateur de métier, il était célibataire au moment de son incorporation de force dans la Wehrmacht, le 20 mai 1943. Il est affecté dans la 14e compagnie du Grenadier-Regiment 353 au grade de caporal. D’après les déclarations de ses camarades, il aurait été grièvement blessé lors des combats de fin 1944 près de Frauenburg en Lettonie. Selon d’autres témoins, il aurait été fait prisonnier, mais les recherches n’ont pas permis de constater sa présence dans un camp de prisonnier et le dernier signe de vie date du 23 novembre 1944. Un autre rapport, témoigne qu’il a été vu pour la dernière fois à Celmi, au Sud-est de Frauenburg/Lettonie. Un témoin d’Offwiller (Bas-Rhin) déclare qu’un obus serait tombé sur l’abri où se trouvait Henri et qu’il aurait eu la bras arraché et d’autres blessures, il déclare enfin que les Russes l’aurait achevé. Déclaré décédé le 23 novembre 1944 en Lettonie par un jugement déclaratif de décès. Il obtient la mention Mort pour la France en 1955. Henri Albert Ackermann avait 29 ans.

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ACKERMANN Henri Albert 1916-1944

ACKERMANN Jean Albert 1915 Schillersdorf (Bas-Rhin)

ACKERMANN Jean Albert est né le 29 juillet 1915 à Schillersdorf (Bas-Rhin), fils de Jean A., et de Marie née Schweyer. Maçon, il épouse en 1935 à Schillersodrf, Marthe Emilie Bosinger. Incorporé de force dans la Wehrmacht le 20 mai 1943, il est versé dans le Grenadier Ersatz Bataillon 588 en Pologne. Les dernières nouvelles reçues par la famille datent du 7 novembre 1944 depuis le sud de Varsovie. Il n’a plus jamais reparu à son domicile et sa présence dans un camp de prisonnier de guerre n’étant pas établie au 1er juillet 1946, la justice statue en 1960 sur son décès et le fixe au mois de janvier 1945 à Łowicz en Pologne. Il obtient la mention Mort pour la France en 1960. Sa sépulture n’a jamais été retrouvée. Il avait 29 ans.

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ACKERMANN Jean Albert 1915-1945

ACKERMANN Jean 1919 Beinheim (Bas-Rhin)

ACKERMANN Jean est né le 3 septembre 1919 à Beinheim (Bas-Rhin), fils de Joseph A., cultivateur et de Madeleine née Bitz. Incorporé de force dans la Wehrmacht le 22 mai 1943, il est versé après le 15 février 1944, date de sa dernière permission à son domicile, dans la Feldgenesungskompanie numéro 9(compagnie de convalescence) en Pologne, à Jaroslau, après avoir sans doute été blessé. Les dernières nouvelles reçues par la famille datent du 20 juillet 1944 depuis Jaroslau. Il n’a plus jamais reparu à son domicile et sa présence dans un camp de prisonnier de guerre n’étant pas établie au 1er juillet 1946, la justice statue en 1952 sur son décès et le fixe au 20 juillet 1944 à Jaroslau en Pologne. Il obtient la mention Mort pour la France en 1953. Sa sépulture n’a jamais été retrouvée. Il avait 24 ans.

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ACKERMANN Jean
1919-1944

ACKERMANN Leon Charles 1920 Wasserbourg (Haut-Rhin)

ACKERMANN Léon Charles 1920-

ACKERMANN Lucien Emile 1926 Strasbourg (Bas-Rhin)

ACKERMANN Lucien Emile est né le 11 décembre 1926 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Joseph A. et de Berthe née Supper. Incorporé de force dans la Wehrmacht le 23 février 1944, il résidait à Strasbourg-Neudorf. Il est affecté à la 4e compagnie du 102e Bataillon de Grenadiers de Réserve à Kielce en Pologne. Dès le 11 avril il est hospitalisé pour maladie au Reserve-Lazarett. Il rejoint ensuite le front russe et entre en captivité. Il décède à Orcha en Biélorussie des suites de sa captivité le 11 septembre 1945. Le Kriegsgräberfürsorge indique que Lucien Ackermann a disparu dans le secteur d’Orscha. Sa tombe n’ayant pas été retrouvée, son nom est inscrit dans les registres de la nécropole allemande d’Orscha en Biélorussie. Il obtient la mention Mort pour la France en 1955. Il avait 18 ans.

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ACKERMANN Lucien
1926-1945

ACKERMANN Martin 1925 Beinheim (Bas-Rhin)

ACKERMANN Martin est né le 23 septembre 1925 à Beinheim (Bas-Rhin), fils de Joseph A., et de Madeleine née Bitz. Il est le frère de Jean Ackermann cité plus haut et décédé à Jaroslau, lui aussi figurant parmi les disparus du Bas-Rhin. Incorporé de force dans la Wehrmacht le 22 mai 1943 à Haguenau, il donne de ses nouvelles jusqu’au 30 juillet 1944 depuis le front russe. Son décès est fixé par jugement à la date de sa disparition le 30 juillet 1944. Ni son corps, ni sa tombe, n’ont pu être identifiés depuis la fin de la guerre. Il obtient la mention Mort pour la France en 1953. Il avait 18 ans.

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ACKERMANN Martin
1925-1944

ACKERMANN Robert 1918 Hartzviller (Moselle)

Ackermann Robert est né le 23 septembre 1918 à Hartzviller (Moselle), fils de Jean-Baptiste A., verrier et de Pauline née Wolfersberger. Manœuvre et auxiliaire SNCF, il est incorporé de force comme grenadier dans la Wehrmacht le 26 ou 28 juin 1943 dans le Pionier Regiment Ausbildungs Kompanie 12 à Schrimm (ancien Watheland, Pologne). Il n’est pas reparu à son domicile depuis le 1er décembre 1943. Il est porté disparu par son unité lors des lourds combats près de Werbowaja Balka à 6 km environ au nord-est de Perwomaïsk (act. Ukraine), le 20 mars 1944. Un acte de disparition est adressé à la famille le 21 avril 1947. Son décès est fixé au 20 mars 1944 à Pervomaisk Werbowaja Balka (Ukraine) par un jugement déclaratif prononcé par le tribunal de Metz le 14 janvier 1954. Il obtient la mention Mort pour la France le 19 mars 1953. Il avait 25 ans.

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ACKERMANN Robert
1918-

ACKERMANN Xavier Raymond 1923 Basse-Yutz (Moselle)

ACKERMANN Xavier Raymond est né le 5 janvier 1923 à Basse-Yutz (actuel Yutz, Moselle), fils de Joseph A., chauffeur et de Catherine née Knobloch. Apprenti serrurier aux ateliers de la SNCF de Basse-Yutz, il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 16 mai 1943, au grade de caporal, matricule 1953, dans la Stabskompanie Grenadier Ersatz Bataillon 176 puis dans le 13. Grenadier Regiment 366, secteur postal 27.384, Estonie-Lettonie. Il n’est pas reparu à son domicile depuis avril 1944. Dans sa dernière lettre datant du 9 septembre 1944, il fait savoir à sa famille qu’il était deux jours près de Walk (act. Valka, Lettonie) avec son unité, mais toujours battant en retraite. Dans une lettre datée du 29 septembre 1944, l’aumônier militaire catholique H.Schmidt, secteur postal 08.436 communique à la famille, que Xavier est blessé au ventre et qu’il a été transporté à l’intérieur du Reich. Il l’a rencontré au moment précis où il était mis en route pour son pays natal. Depuis ce jour-là la famille est sans nouvelles de lui. Le père de Xavier, dans un courrier daté du 21 septembre 1945, adressé au Service de Recensement des Prisonniers de Guerre à Paris demande d’effectuer des recherches de son fils. Il indique que pendant la débâcle, la commune de Basse-Yutz fut évacuée à Merlebach (Moselle). La famille Ackermann s’est réfugiée chez de la parenté à Kédange (Moselle). Après leur retour, les voisins qui étaient à Merlebach, leur firent savoir, que la Kreisleitung (direction du district) de Thionville (Moselle), alors évacuée à Veckring (Moselle), avait cherché à les joindre par téléphone, en disant, sans d’autres explications, qu’il s’agissait du fils. Le 19 mai 1953, la brigade de Gendarmerie Nationale de Basse-Yutz, section de Thionville mène une enquête afin de recueillir des renseignements sur les conditions dans lesquelles le porté disparu Xavier Raymond Ackermann a été incorporé dans l’armée allemande. Son père, 55 ans, retraité de la SNCF déclare que vers le 13 février 1943, sans pouvoir préciser la date exacte, son fils est parti, sur convocation, à Hanovre (Allemagne), en vue d’accomplir son service dans l’Arbeitsdienst (Service du travail). Le 16 mai de la même année, il a été incorporé dans l’Armée Allemande sur ordre d’appel, c’est-à-dire contre son gré. Il a été affecté au 13ème Grenadier du 366 Régiment, secteur postal 27.384. Son instruction terminée, il a été envoyé sur le front russe aux environs de Narva (Estonie). Son père a reçu sa dernière lettre le 9 septembre 1944, sans pouvoir indiquer aux gendarmes l’endroit d’où elle a été expédiée, car son fils était en retraite avec son unité. Après avoir fait effectuer des recherches, Joseph A. indique qu’il a reçu du Groupe Français du Conseil de Contrôle de Berlin, une lettre, en date du 27 janvier 1947, l’informant que son fils avait été grièvement blessé, le 14 septembre 1944 à Koci par un éclat de grenade au haut de la cuisse droite et qu’il a été transporté dans un poste de secours avancé. Henri Streit, 55 ans, adjoint au maire de la commune de Basse-Yutz, affirme que Xavier a été incorporé de force dans l’armée allemande. Le jeune homme ayant disparu au front de Russie vers le mois de septembre 1944. Toutefois Henri certifie que depuis cette époque, le disparu n’a pas reparu dans la commune. Sur un formulaire de demande de recherche en Allemagne du Ministère des Prisonniers Déportés et Réfugiés daté du 19 février 1946, il est indiqué qu’il est prisonnier, blessé au bas ventre d’une balle et qu’il doit avoir une cicatrice au front. Dans un courrier daté du 9 juin 1953, échangé entre le Ministre des Anciens Combattants et Victimes de Guerre et le Consul de France à Berlin, il est précisé que Xavier a été grièvement blessé par éclats d’obus à la côte droite et au tiers supérieur de la jambe droite. Un acte de disparition daté du 21 février 1947 est envoyé à ses parents. Son décès est fixé au 30 septembre 1944 à Koci par un jugement déclaratif prononcé par le tribunal de Thionville (Moselle) le 7 octobre 1953. Il a obtenu la mention Mort pour la France le 11 avril 1952. Il avait 21 ans.

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ACKERMANN Xavier Raymond
1923-

ADAM Adolphe 1924 Kirrberg (Bas-Rhin)

ADAM Adolphe est né le 7 mai 1924 à Kirrberg (Bas-Rhin), fils d’Henri A., cultivateur et de Berthe née Girardin. Incorporé de force dans la Wehrmacht, il est caporal-chef dans une compagnie de chars faisant partie de la 25e division de blindés stationnée au lieu dit « Warka-Brückenkopf ». En janvier 1945, les Russes lancent une offensive et encerclent la division allemande. C’est là que le soldat allemand Hans Schmid de Schafsbach-Untertal déclare avoir vu, pour la dernière fois, son camarade Adolphe Adam qu’il reconnait sur la photo publiée dans le recueil des disparus du Bas-Rhin sous le numéro 14. L’offensive russe, selon les archives, a débutée à Warka le 14 janvier 1945, date à laquelle il faut fixer la date du décès d’Adolphe et le lieu est situé à Warka en Pologne. Son nom figure dans les listes du livre-Mémorial du cimetière militaire allemand de Pulawy, situé à 80 kilomètres au sud-est de Warka. Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Son acte de décès indique « décédé en janvier 1945 sur le front russe » et doit être modifié en « décédé le 14 janvier 1945 à Warka (Pologne). Il avait 20 ans.

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ADAM Adolphe
1924-1945

ADAM Aloyse 1911 Mommenheim (Bas-Rhin)

ADAM Aloyse est né le 2 juillet 1911 à Mommenheim (Bas-Rhin), fils de François Xavier A., cultivateur et de Catherine née Auffinger. Plâtrier, il épouse Georgette née Wolff et le couple a trois enfants. Il réside à Wittersheim lorsqu’il est incorporé de force et rejoint le Panzer Grenadier Regiment 13. Ses dernières nouvelles datent du 8 juillet 1943. Si visiblement les informations sont très parcellaires sur le parcours d’Aloyse Adam, on retrouve sa trace dans le registre du cimetière allemand de Saldus (anciennement Frauenburg) en Lettonie. Un autre document indique comme lieu de décès Bernate (act.Bernati), Durbe, Grobina, Liebau Stadt (act.Liepaja) villes situées sur la côte sud-ouest de la Lettonie. Son dernier courrier est envoyé depuis Libau (act.Liepaja). La date de son décès est fixée au 5 novembre 1944 aux armées. Il obtient la mention Mort pour la France le 28 avril 1950. Il avait 33 ans.

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ADAM Aloyse
1911-1944

ADAM Alphonse Eugène 1921 Diebolsheim (Bas-Rhin)

ADAM Alphonse Eugène est né le 9 mai 1921 à Diebolsheim (Bas-Rhin), fils de Auguste Eugène A., cultivateur et Léonie née Knobloch. Pâtissier, il est célibataire, incorporé de force en janvier 1943, il fait ses classes en Autriche puis dirigé sur le front de Grèce. Il rentre en permission en juin 1944, puis est envoyé sur le front en Pologne. Son père déclare que les dernières nouvelles de son fils lui sont parvenues le 28 décembre 1944. Adolf Etienne de Bindernheim, témoigne en 1952 qu’il était dans le même régiment qu’Alphonse et que le 13 janvier 1945 les Russes, avant une attaque, ont bombardé violemment les lignes allemandes. Lors de ce bombardement, Alphonse est grièvement blessé et déposé à 100m des lignes dans une chapelle. Après s’être repliés, les troupes allemandes ont laissé les blessés dans la chapelle. Depuis ce jour, Alphonse n’a plus donné de nouvelles. Son décès est fixé par jugement au 13 janvier 1945 près de Varsovie en Pologne. Il obtient la mention Mort pour la France le 13 octobre 1951. On retrouve son nom dans le registre du cimetière militaire allemand de Pulawy en Pologne. Il avait 23 ans.

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ADAM Alphonse Eugène
1921-1945

ADAM André François 1919 Herrlisheim-près-Colmar (Haut-Rhin)

ADAM André François
1919-

ADAM Antoine Joseph Célestin 1916 Mommenheim (Bas-Rhin)

ADAM Antoine Joseph Célestin est né le 21 novembre 1916 à Mommenheim, fils de Joseph A. cultivateur et de Marie Madeleine Odile Eugénie née Ott. Il épouse à Mommenheim, le 1er juin 1942, Marie-Thérèse née Garnier. Incorporé de force dans la Wehrmacht le 21 décembre 1943. Sa dernière lettre date du 12 septembre 1944. Peu avant sa disparition, il a été versé dans une Kanonier-Kompanie du 21e Infanterie Regiment. Un témoignage déclare qu’il a été blessé grièvement le 21 septembre 1944 à Turna en Lettonie. Son décès a été fixé par jugement de 1952 au 30 septembre 1944 à Turna en Lettonie. Son nom a été porté sur les registres du cimetière allemand de Saldus (Frauenburg) en Lettonie. Il obtient la mention Mort pour la France le 11 septembre 1952. Il avait 27 ans.

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ADAM Antoine Joseph Célestin
1916-1944

ADAM Armand 1921 Riedisheim (Haut-Rhin)

ADAM Armand est né le 29 janvier 1921 à Riedisheim, fils de Joseph A., ouvrier de chemin de fer et de Emilie née Meunier. Il est célibataire et cheminot. Il demeure 21 route de Bâle à Riedisheim.  Son père décède en 1942, il devient soutien de famille. Le 14 janvier 1943, il est incorporé de force dans la Compagnie de Marche du Bataillon de Réserve de Grenadier à Postdam S.P 11335. Blessé près de Saparotsche sur le Dnepr (auj. Zaporijjia sur le Dniepr en Ukraine), il passe quatre semaines de convalescence à Riedisheim. Le 31 décembre 1943, il repart pour un régiment post-convalescence à Postdam. Le 26 février 1944, il adresse un dernier courrier à ses proches et précise qu’il est en route pour le front russe, sans connaître la destination finale. A une date inconnue, Le lieutenant de sa compagnie informe sa mère, qu’il est porté disparu par son unité depuis le 7 avril 1944 lors de combats entre le fleuve Bug (auj. Bug ou Boug en Ukraine) et le fleuve Dnjester (auj. Dniestr). Le 4 mars 1947, elle envoie un courrier à son député de circonscription et indique toutes les informations en sa possession et rajoute que selon un témoin italien, Armand A. devrait se trouver dans un camp avec deux cents autres jeunes hommes à Astrakan/Volga (auj. Astrakhan en Russie). Elle indique être veuve depuis 1942 et l’importance de la fonction de soutien de famille de son fils . Le 4 avril 1947, des enquêtes sont lancées en URSS. Un acte de disparition est émis le 7 mai 1947.  En 1953, malgré les relances, elle refuse de donner son consentement à l’établissement de l’acte de décès d’Armand A. Elle demande expressément de ne pas faire établir d’acte de décès d’office. Le 12 janvier 1960, un jugement déclaratif fixe son décès au 7 avril 1944 entre Bug et Dnjester – Russie. Le 29 février 1960, les recherches menées en Russie reviennent vaines. Armand A. ne figure sur aucune liste connue. La même année il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 23 ans.

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ADAM Armand
1921-1944

ADAM Charles Henri 1924 Zollingen (Bas-Rhin)

Adam Charles Henri est né le 28 avril 1924 à Zollingen (Bas-Rhin), fils d’Auguste A., cultivateur et de Caroline née Schuster. Cultivateur, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, à Saverne, le 23 mai 1944 dans l’Ausbildungsbataillon 12. La dernière unité à laquelle il a été affecté est le 3. Panzergrenadier Regiment à Cobourg (Allemagne). Albert Emile Adam, le frère de Charles aurait possédé une lettre de l’autorité militaire allemande concernant son frère, mais ayant été fait prisonnier en Allemagne, tous ses papiers ont disparu dans le camp de prisonniers de guerre.Charles n’est pas reparu à son domicile depuis octobre 1944. Un acte de disparition a été adressé à son père le 23 août 1948.Son décès est fixé au 31 octobre 1944 par un jugement déclaratif rendu le 17 janvier 1956 par le Tribunal de Saverne. Son lieu de décès est inconnu. Il obtient la mention Mort pour la France le 14 octobre 1959. Il avait 20 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

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ADAM Charles Henri
1924-1944

ADAM Cyril Jean 1924 Herrlisheim-près-Colmar (Haut-Rhin)

Adam Cyril Jean est né le 12 mars 1924 à 16h00 à Herrlisheim-près-Colmar, fils de Charles A., confiseur et de Anne-Marie née Goetz. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht. Le 22 octobre 1946, le rapatrié Eugène Martin de Breitenbach (Bas-Rhin) témoigne que Cyril est mort au camp russe de Tambov des suites d’une maladie provenant des privations encourues durant sa captivité au mois d’avril 1945. Néanmoins, il est toutefois impossible au témoin de préciser la date exacte du décès. La famille est avisée du décès le 3 mars 1947 par le Maire d’Herrlisheim-près-Colmar. Un acte de décès établi à Paris le 29 août 1947 indique qu’il est décédé le 16 avril 1945 au camp de Tambov (Russie). Le 26 mai 1955, à Herrlisheim-près-Colmar, la brigade de gendarmerie de Wintzenheim (Haut-Rhin), effectue une enquête à la demande du directeur interdépartemental des Anciens Combattants et Victimes de la Guerre de Strasbourg, afin de connaître les conditions d’incorporation dans l’armée allemande et l’attitude pendant l’occupation de Cyril et de sa famille. Fernand Adam, confiseur, âgé de 30 ans, témoigne : « J’ai très bien connu Adam Cyril. Il a été incorporé d’office dans l’armée allemande. Il a toujours eu une attitude sans reproche pendant l’occupation. Ses parents se sont également bien comportés pendant l’occupation ». Henri Billich, garde-champêtre, âgé de 37 ans, est également entendu et déclare que Cyril a été incorporé d’office dans l’armée allemande. Son comportement ainsi que celui de ses parents, pendant l’occupation a été sans reproche. D’autres personnes dignes de foi ont été entendues et ont confirmé ces renseignements. Le 11 décembre 1998, un courrier de régularisation de la situation d’état-civil de Cyril, provenant de l’Ambassade de France à Berlin est envoyé au secrétariat d’Etat aux Anciens Combattants à Paris. Il stipule que, sur la base de nouvelles informations russes transmises à la WASt (Wehrmachtauskunftstelle – Centre d’Information de la Wehrmacht), Monsieur Adam est décédé le 27 janvier 1945 à Kirsanov (Russie), ou il est inhumé. Un acte de décès est établi le 26 août 1998 à Berlin. Il obtient la mention Mort pour la France le 6 juillet 1955. Il avait 21 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

ADAM Cyril Jean
1924-

ADAM François Joseph 1924 Sainte-Croix-en-Plaine (Haut-Rhin)

ADAM François Joseph est né le 8 juin 1924 à Sainte-Croix-en-Plaine, fils de Joseph A., et de Marie Victorine née Heymann. Il est célibataire et cultivateur. Il demeure 8 rue de l’Eglise à Sainte-Croix-en-Plaine. Il mesure 1.88 m et est blond aux yeux bleus. Le 22 mai 1943, il est incorporé de force comme soldat dans le 3e bataillon du 6e Régiment d’Artillerie, division Reiterzeig, ,  Feldpost 05959g. Le 23 juin 1944 du côté du Dniepr, dans la région de Shlobin (act. Jlobine en Biélorussie), il adresse un dernier courrier à ses proches.  Il est signalé disparu par son unité depuis le 25 juin 1944 à Bobruisk (act. Babrouïsk ou Bobrouïsk en Biélorussie). Un acte de disparition est adressé à son père le 7 août 1947. Le 7 octobre 1952, un jugement déclaratif fixe son décès au 25 juin 1944 à Bobruisk en Russie. La même année,  il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 20 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ADAM François Joseph
1924-

ADAM François Paul 1926 La Wantzenau (Bas-Rhin)

ADAM François Paul
1926-

ADAM Geoffroy 1922 Oberhoffen (Bas-Rhin)

ADAM Geoffroy est né le 27 mars 1922 à Oberhoffen (Bas-Rhin), fils de Geoffroy A. journalier et d’Elisabeth née Heinrich. Incorporé de force le 4 octobre 1944. Selon certains renseignements il aurait été affecté après son incorporation de force au Grenadier Ersatz und Ausbildungs Bataillon 260 de Prague à la 3e Ausbildungs Kompanie. Des témoignages prétendent qu’il a été fait prisonnier le 19 mars 1945 par les Russes près de Breslau. C’est sans doute pour cette raison que la mère de Geoffroy, veuve, refuse que la justice constate et déclare le décès de son fils. A ce jour, son décès n’a pas été juridiquement constaté, ce qui empêche l’octroi de la mention Mort pour la France à laquelle il a droit. Les enquêtes concernant les circonstances de son décès n’ont pas été diligentées et Adam Geoffroy fait partie des Alsaciens disparus lors du conflit sans laisser de traces. Il avait 23 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ADAM Geoffroy
1922-1945

ADAM Henri Alphonse 1920 La Wantzenau (Bas-Rhin)

ADAM Henri Alphonse est né le 22 juillet 1920 à La Wantzenau (Bas-Rhin), fils d’Alphonse A. employé et de Scolastique née Meyer. Il épouse à La Wantzenau en 1941, Berthe née Vierling, couturière de La Wantzenau. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht au Grenadier Ersatz Bataillon 465 qui prend ses quartiers dans à Weissenfels-an-der-Saale à la Strassburg-Kaserne où il fait ses classes. Le 16 mars 1944, il est affecté dans le Grenadier Regiment 640 qui fait partie de l’Armeegruppe Narwa qui participe de février à septembre 1944 aux opérations du secteur nord de Narva-Jõesuu en Estonie, 200 kilomètres à l’ouest de Saint-Petersbourg. Dans le cimetière de Sologubowka, le registre des soldats allemands indique qu’Henri Adam né le 22 juillet 1920 est porté disparu depuis le 1er février 1944 dans le secteur de « Narwa Bogen und Brückenkopf / Narwa Fluss ». (Tête de pont dans le coude du fleuve Narwa) – C’est le tribunal de 1ère instance de Strasbourg qui fixe son décès au 16 mars 1944, date de son affectation dans le secteur de Narwa. Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 23 ans.

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ADAM Henri Alphonse
1920-1944

ADAM Jean Baptiste 1923 Ammerschwihr (Haut-Rhin)

Adam Jean-Baptiste est né le 15 décembre 1923 à 1h00 à Ammerschwihr (Haut-Rhin), fils de Martin Ernest A. (décédé), viticulteur et de Jeanne née Haegy, vigneronne. Viticulteur, il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 16 janvier 1943, dans la 3. Divisions-Füsillier Bataillon 102, secteur postal 00.123.D, 2. Marsch Kompanie Grenadier Ersatz Bataillon 467. Blankenburg 20. Schloss Kaserne (Allemagne). Il obtient le grade de caporal. Un courrier provenant du service de recherche français basé à Göttingen, accompagné d’une photo, est envoyé au rapatrié Emil Jether de Crailsheim (Allemagne). Six Alsaciens ou Mosellans de l’unité du secteur postal 00.123.D n’ont pas encore été identifiés. Emil, adjudant-chef de la compagnie de Jean-Baptiste, reconnait Jean-Baptiste sur la photo. Il appartenait à son unité. Il l’a vu pour la dernière fois début 1945 près du fleuve Narew en Russie (act. Biélorussie). Il est tombé début 1945 près de la Narew en Pologne. Le sous-officier sanitaire et le poste de combat de la compagnie ont signalé au témoin que Jean-Baptiste est tombé et a été directement inhumé. Un croquis de l’emplacement de la tombe devrait être fourni ultérieurement au cas où une réinhumation se ferait. Emil dit qu’éventuellement d’autres renseignements pourraient être fournis par l’ex chef de train, Heinrich Diehm demeurant à Bettingen (Allemagne). Le rapatrié Fritz Gruene de Soest (Allemagne) affirme avoir vu Jean-Baptiste la dernière fois en novembre 1944 près de Rozan (Pologne). Il n’est pas reparu à son domicile depuis juillet 1944. Sa famille n’a plus de nouvelles depuis novembre 1944 lorsqu’il se serait trouvé près de Varsovie (Pologne) ou de Scharfenwiese (act. Ostolenka, Pologne). Un acte de disparition est adressé à sa mère le 11 septembre 1947. Madame J. Steiner, sa sœur, adresse une lettre au député bas-rhinois Meck le 14 janvier 1947. Connaissant son intérêt et dévouement pour la cause des familles de non rentrés de la Wehrmacht, elle l’informe qu’elle aussi est sans nouvelles de son frère depuis novembre 1944. Dans sa peine, elle s’est adressée à un voyant de Milan, réputé pour ses indications précises. Il lui a écrit que son frère se trouve en bonne santé à Minsk en Russie au camp n°224B et qu’il ne peut pas écrire. Elle demande au député de ne pas négliger cette information et de vérifier l’existence de ce camp. L’intendant général de la direction de l’Etat-Civil et des Recherches de Paris lui répondra qu’il lui est impossible d’exploiter le renseignement étant donné son origine et que le nom de son frère figure sur le répertoire des non-rentrés du Haut-Rhin servant de base aux recherches. Son décès est fixé au 15 janvier 1945 par un jugement déclaratif prononcé par le tribunal de Colmar le 5 juillet 1955. Il a obtenu la mention Mort pour la France en 1955. Il avait 21 ans.

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ADAM Jean Baptiste
1923-

ADAM Jean Guillaume 1915 Réning (Moselle)

ADAM Jean Guillaume est né le 21 février 1915 à Réning (Moselle), fils de Nicolas Edmond A., cultivateur et de Maria née Becker. Il avait l’œil gauche en verre déjà avant son incorporation. Maçon, soutien de famille, il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 27 juillet 1943, après 4 mois de prison pour raison politique réfractaire. Il est recruté à Sarrebourg (Moselle), numéro de matricule 62. Il n’est pas reparu à son domicile depuis le 27 juillet 1943 ou le 25 décembre 1943. Dans une lettre à ses parents datée du 9 octobre 1944 provenant de la dernière adresse connue : Festungsdienststelle 5B. d’Allenstein (actuelle Olsztyn, Pologne), il indique qu’il sera déplacé à Steinberg. Son cousin reçoit de lui une dernière lettre en janvier 1945, où il parle de son changement pour Steinberg. Le 14 janvier 1957, à la demande du Procureur de la République de Metz (Moselle), la brigade de Gendarmerie Nationale d’Albestroff (Moselle), procède à une enquête dans la commune de Réning afin de recueillir tous renseignements utiles sur Jean. Son père, 78 ans, né le 15 février 1878 à Vic-sur-Seille (Moselle), indique qu’il désire obtenir le jugement de décès de son fils. Ce dernier, à la suite de son incorporation de force, est dirigé sur Koenigsberg (actuelle Kaliningrad, Russie). La dernière lettre qu’il a reçu de lui date d’octobre 1944. Il s’en souvient car à cette époque les soldats américains étaient à Château Salins (Moselle). Ensuite son fils a été fait prisonnier par les troupes russes. Il a appris cette nouvelle par une lettre, datée du 28 octobre 1948, envoyée par une allemande, Lisa Serassendum de Rebesgrün (Allemagne), qui, prisonnière par les russes, avait connu son fils dans un camp de prisonniers. Depuis cette lettre, il n’y a plus eu aucune nouvelle. Henri Persem, maire de Réning et Joseph Wirtz, mécanicien, également de Réning, confirment les dires de Nicolas. Un acte de disparition est envoyé à son père le 11 juillet 1947. Son décès est fixé au 15 octobre 1944 à Allenstein (actuelle Olsztyn, Pologne) par un jugement déclaratif prononcé par le tribunal de Metz le 14 mars 1957. Il a obtenu la mention Mort pour la France le 10 août 1950. Il avait 29 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

ADAM Jean Guillaume
1915-

ADAM Jules Roger 1920 Ferrette (Haut-Rhin)

ADAM Jules Roger est né le 9 mai 1920 à Ferrette (Haut-Rhin), fils de Julien A. gendarme à pied et d’Emma Neumann de Diensheim. Il réside à Strasbourg, rue Schweighauser, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 19 février 1943. Il rejoint le Reserve Grenadier Bataillon 102 et sert dans la Stabskompanie 185. Hospitalisé le 7 janvier 1944 au Reserve Lazarett de Kielce pour des brûlures au pied droit, il est renvoyé au service le 2 mars 1944. Il est alors affecté à la 2e compagnie du Reserve Grenadier Bataillon 476 dans le secteur postal 28353 C – Puławy (Pologne). Il est renvoyé sur le front en juillet 1944, selon les déclarations de son père. Son unité le porte disparu le 26 août 1944 lors des combats de Góra Puławska (Pologne) arrondissement de Puławy. Un témoin raconte après la guerre, en 1952, qu’il a vu Robert (germanisé en Rudolph) dans un camp de prisonnier en Russie. Son père espère alors qu’il soit vivant et ne fera aucune procédure pour faire reconnaitre son décès, ainsi la mention Mort pour la France ne lui est pas accordée. A ce jour, Adam Roger, est administrativement toujours vivant. Le Suchdienst allemand et la Croix-Rouge n’ont pu identifier de tombe à son nom. Il avait 24 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ADAM Jules Roger
1920-1944

ADAM Marcel Charles 1909 Strasbourg (Bas-Rhin)

ADAM Marcel Charles est né le 12 février 1909 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Joseph A., commerçant et caissier-comptable et de Marie-Julie née Thomann. Il épouse Georgette née Gless à Strasbourg le 6 octobre 1936. Domiciliés à Strasbourg, le couple à trois enfants. Employé d’assurances, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, secteur postal 65.177.B. Il n’est pas reparu à son domicile depuis le 23 mai 1944. Il n’existe plus aucune trace du disparu depuis le 22 novembre 1944. Il est porté disparu par son unité le 24 janvier à Jarocin (Pologne). Un acte de disparition est établi le 7 juillet 1950. Son décès est fixé ce même jour par un jugement déclaratif prononcé par le tribunal de Strasbourg le 20 octobre 1950. Un acte de décès est établi le 26 octobre 1950 à Strasbourg. Il a obtenu la mention Mort pour la France le 18 décembre 1954. Il avait 35 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

ADAM Marcel Charles
1909-

ADAM Marcel 1926 Strasbourg (Bas-Rhin)

ADAM Marcel est né le 13 septembre 1926 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Charles A., sellier et de Marie née Figer. Tourneur sur fer et célibataire, il vit à Lingolsheim avant son incorporation de force dans la Wehrmacht. En janvier 1960, Charles, le père de Marcel, déclare que son fils travaillait avant-guerre à la Société Alsacienne de Constructions Mécaniques de Graffenstaden. En mars 1944, il a été incorporé par voie d’appel, dans la Wehrmacht. Il a rejoint une formation de grenadiers à Freiwald près de Berlin. La dernière lettre de Marcel est datée du 20 novembre 1944 et a été postée d’un hôpital en Lettonie où il est soigné pour une blessure reçue la 11 août 1944. Soigné et guéri, il est renvoyé dans un Lazarett en Allemagne pounr une période de convalescence, sans pouvoir rentrer chez lui. Il rejoint plus tard une unité combattante et informe son père depuis le Danemark qu’il doit rejoindre à partir du 2 janvier 1945 son régiment basé à Schwerin-an-der-Warthe, actuelle Skwierzyna, ville du powiat de Międzyrzecz dans la voïvodie de Lubusz, dans l’ouest de la Pologne. Après celà, il ne donne plus signe de vie. Un jugement déclaratif fixe la date de son décès au 2 janvier 1945 au Danemark. Il obtient la mention Mort pour la France le 3 novembre 1949. Son nom a été porté sur les registres du cimetière de Riga-Beberbeki en Lettonie et indiquant qu’il a disparu le 11 août 1944 à Kubeni (Lettonie). Il avait 18 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ADAM Marcel
1926-1945

ADAM Marius Jean Baptiste 1921 Schiltigheim (Bas-Rhin)

ADAM Marius Jean Baptiste est né le 1er mai 1921 à Schiltigheim (Bas-Rhin), fils d’Alphonse A., employé aux chemins de fer et de Mathilde Caroline née Schmalz. Instituteur, il épouse Alice Suzanne née Erhard, elle aussi institutrice et le couple habite Colmar (Haut-Rhin). Le couple a une fille, Marie-France, née en 1942. Il est porté disparu au cours des combats de Kustrin (Prusse orientale) le 6 mars 1945. Un jugement déclaratif de décès établi à Colmar (Haut-Rhin) fixe le décès en ce lieu et date. Un avis de recherche établi par sa mère indique qu’il a été ncorporé de force dans la Wehrmacht en octobre 1943 , il intègre le Panzer Grenadier Ersatz Bataillon 50 à Kustrin/Oder et son officier est le Oberleutnant Hagen. Selon des témoins alsaciens rapatriés, il est blessé et fait prisonnier par des soldats russes le 6 mars 1945 à 11h à la bataille de Kustrin au faubourg Alt-Drewitz à la Alt-Drewitzer-Strasse. Le Lieutenant Hagen est fait prisonnier le 12 mars 1945 lors de la capitulation de Kustrin et la mère de Marius cite de nombreux combattants allemands qui étaient avec son fils en premières lignes et qui ont été dirigés vers les camps de Neudamm, Posen, Landsberg ou encore Zorndorf, laissant l’espoir d’une entrée en captivité de Marius. Le nom de Marius Adam est inscrit dans le registre des sépultures du cimetière militaire allemand de Stare Czarnowo (actuelle Pologne) avec comme date de disparition le 1er mars 1945 et indique qu’il a disparu dans le secteur de Küstrin, Reppen, West-Sternberg et Zorndorf. Il obtient la mention Mort pour la France en 1952. Il avait 22 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ADAM Marius
1921-1945

ADAM Médard 1925 Saasenheim (Bas-Rhin)

ADAM Médard est né le 8 août 1925 à Saasenheim (Bas-Rhin), fils de Constantin A. journalier et de Marie née Schmitt. Cultivateur, il est incorporé de force dans la Wehrmacht. C’est en Lituanie que son régiment le porte disparu lors de l’opération Bagration, offensive de l’Armée rouge menée du 22 juin au 19 août 1944 et considérée comme une des plus grande opération militaire de l’année 1944. Il est déclaré décédé par jugement déclaratif le 25 août 1944 à Witkowischken en Lithuanie (aujourd’hui Vilkaviškis en Lituanie). Son nom figure sur le monument aux morts de la commune de Saasenheim. On ne trouve aucune trace dans les registres des cimetières militaires allemands de Lituanie de Médard Adam. Il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 19 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ADAM Médard
1925-1944

ADAM Michel 1911 Olwisheim (Bas-Rhin)

ADAM Michel est né le 27 juin 1911 à Olwisheim (Bas-Rhin), fils de Georges A., cultivateur et de Caroline née Bastian. Les dernières nouvelles reçues par la famille datent du 2 novembre 1944 en provenance du secteur postal 41751D. En janvier 1945, un témoin déclare l’avoir vu dans un camp de prisonnier, mais le dernier lieu où il fut aperçu, le 14 janvier 1945, se trouve dans le secteur de Radom-Varsovie en Pologne. Le préfet du département du Bas-Rhin atteste en 1953 qu’il a été mobilisé sous la contrainte en février 1944 et que son attitude au point de vue national a été correcte durant l’occupation. Son décès est fixé par jugement au 31 janvier 1945 aux environs de Varsovie (Pologne). Il obtient la mention Mort pour la France en 1951. Il avait 34 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ADAM Michel
1911-1945

ADAM Paul Charles 1913 Herrlisheim-près-Colmar (Haut-Rhin)

ADAM Paul Charles est né le 23 juillet 1913 à Herrlisheim-près-Colmar (Haut-Rhin), fils de Jean-Baptiste A., confiseur, (décédé) et de Marie née Goepfert. Employé à la Trésorerie de Colmar (Haut-Rhin), il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 9 ou le 10 janvier 1944, à Allenstein (act. Olsztyn, Pologne) au 13. Grenadier Regiment 45 – 8579, secteur postal 43.629.C. Son dernier secteur postal est le 17.664. ou le 03.959. Ses dernières nouvelles datent du 10 octobre 1944 à Vekarki. D’après les dires d’un camarade rapatrié, il aurait été vu postérieurement à cette date au camp de Tambov (Russie). Le 1er novembre 1944, le lieutenant Lubke écrit une lettre du front à la mère de Paul. Il lui indique qu’à la suite des durs combats qui viennent d’avoir lieu près de Vekarki, son fils est porté disparu. Il affirme avoir fait son possible pour garder le contact avec ce dernier et l’ensemble de sa compagnie. Il avait repris le commandement de celle-ci suite à la blessure du chef de compagnie, le lieutenant Schönteich. D’ailleurs seul un homme était sorti indemne des derniers combats, les autres étant blessés ou morts. Les derniers jours, les russes étaient revenus en force au combat. Lors d’une de leur offensive, le 22 septembre 1944, Paul avait eu l’ordre du chef de compagnie, de remettre en état, avec l’aide d’un autre opérateur-radio, la ligne qui permettait la communication avec l’ensemble des troupes. Après cette intervention, ils avaient l’ordre de regagner le poste de combat par le même chemin. Malheureusement, peu de temps après cela, les Russes ont réussi une percée à l’aide de chars et d’infanterie lourde. Le poste de combat, assailli, dut battre en retraite. Une escouade fut envoyée à la recherche des disparus, mais comme la nuit tombait et que l’ennemi devenait menaçant, les soldats revinrent bredouilles de leurs recherches. Le lieutenant ne sait pas si Paul est tombé où a été fait prisonnier. Un avis de disparition est remis à sa mère le 25 août 1947. Son décès est fixé au 1er novembre 1944 à Tambov (Russie) par un jugement déclaratif rendu le 30 septembre 1958 par le Tribunal de Colmar. Il obtient la mention Mort pour la France le 9 juin 1950. Il avait 31 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

ADAM Paul Charles
1913-1944

ADAM Raymond Jacques 1923 Seingbouse (Moselle)

ADAM Raymond Jacques est né le 29 juillet 1923 à Seingbouse (Moselle), fils de Nicolas A., mineur, (décédé) et de Cécile Catherine née Velt. Mineur, il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 15 janvier 1943, au grade de caporal, numéro de matricule 901, dans le bataillon de perfectionnement 97 à Josephstadt (act. Josefov, République Tchèque), puis dans la 8. Kompanie Grenadier Regiment 170. Sa dernière unité connue est la 73ème Infanterie Division, secteur postal 26.107.E, sans indication de lieu. Il s’est aussi rendu en Moravie. Il n’est pas reparu à son domicile depuis janvier 1944. Sa dernière lettre à sa famille date du 2 mai 1944 de Sébastopol (Russie). Le 21 juin 1944 un chef de compagnie annonce à la famille de Raymond, que leur fils a été légèrement blessé au visage le 5 mai 1944 près de Sébastopol. Le même jour, il est transféré au centre sanitaire principal et depuis le chef de compagnie n’a plus de nouvelles de lui. Le 5 mars 1947, Alphonse Velt, secrétaire de Mairie à la commune de Seingbouse, transmet à Radio Luxembourg, une liste de soldats de la Wehrmacht non-rentrés, afin que la station la diffuse sur les ondes. Tous les disparus sont domiciliés à Seingbouse. Le 19 mars 1947, le Maire de Seingbouse reçoit des indications concernant cette liste. Y figurent Raymond Adam, Werner Zeiter né le 20 septembre 1924 et décédé le 16 septembre 1943, Raymond Carbiner né le 28 février 1926 et sans renseignements, Arthur Metz né le 6 décembre 1926 et porté disparu le 4 novembre 1944 à Olbsheim , Albert Velt né le 8 février 1926 sans renseignements, René Bisinger né le 27 avril 1927 et sans renseignements et Emile Kiehl né le 27 février 1927 se trouvait fin 1945 au camp d’Auschwitz (Pologne). Un acte de disparition est remis à ses parents le 24 octobre 1949. Son décès est fixé au 5 mai 1944 près de Sébastopol (Russie) par un jugement déclaratif rendu le 27 février 1954 par le Tribunal de Colmar. Il obtient la mention Mort pour la France le 13 octobre 1949. Il avait 20 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

ADAM Raymond Jacques
1923-

ADAM René Emile 1925 Keskastel (Bas-Rhin)

ADAM René Emile est né le 4 août 1925 à Keskastel (Bas-Rhin) fils de Georges A., employé de la SNCF et de Marie Elisabeth née Conrad. Son frère est Georges Adam, né le 30 avril 1924 à Keskastel (Bas-Rhin) dont la dernière adresse est F.F.D Sch A.10 Warmemünde (Allemagne) et dont les dernières nouvelles datent du 1 octobre 1944. Domicilié à Montigny-lès-Metz (Moselle), René est incorporé de force dans la Wehrmacht le 27 juillet 1943, secteur postal 13.452.C, sans indication de lieu. Il n’est pas reparu à son domicile depuis le mois de novembre 1943. L’adjudant Willy Trommer, chef de compagnie, écrit aux parents de René qu’il a disparu lors d’une attaque le 7 mars 1944 à 12 km au sud de Luzk (act. Loutsk, Ukraine). Sa compagnie a, après cette attaque, pris position sur une côte. Plusieurs groupes sont partis en avant comme protection et René en faisait partie ; il est arrivé comme renfort. Il fait partie jusqu’alors de l’arrière-front (du train) comme accompagnateur. Les russes essayent de tâter l’avant avec de fortes troupes d’éclaireurs, mais ils sont repoussés à cause de la nuit. Au rassemblement du groupe, il manque René. Il a peut-être été fait prisonnier par les russes. Il est apparemment le seul Alsacien-Mosellan de la compagnie. Il a manifesté l’intention de s’évader, deux ou trois mois avant sa disparition Le 24 octobre 1958, la Brigade de Gendarmerie Nationale de Montigny-lès-Metz enquête à la demande du Directeur Interdépartemental des Anciens Combattants et Victimes de Guerre de Metz, afin de connaître les conditions d’incorporation de René dans l’armée allemande. Son père, âgé de 62 ans, déclare que son fils a été enrôlé de force par voie d’appel. Il fait partie du 32. Bataillon Ersatz Infanterie. Lors d’une attaque par son unité sur le front russe le 7 mars 1944 aux environs de Luzk, son fils a disparu. Il le considère comme décédé. Avant son incorporation dans l’armée allemande, il étudie à l’Ecole Normale de Montigny-lès-Metz. Il prépare des examens en vue de devenir instituteur. Comme tous les étudiants, il est obligé de faire partie des jeunesses hitlériennes. Joseph Waechter, 68 ans, retraité de la SNCF et voisin de la famille Adam, témoigne avoir bien connu René. Il confirme les dires du père. Il affirme également que, pendant l’occupation, ce dernier a été employé aux chemins de fer à Metz. Il ne faisait partie d’aucune formation nazie. Il ne sait pas si le fils faisait partie des jeunesses hitlériennes. Il ne l’a jamais vu porter un uniforme des jeunesses nazies. Les membres de la famille n’ont jamais fait de propagande en faveur du régime d’Hitler. Georges Adam et Joseph Waechter ont déjà témoigné lors d’une enquête effectuée le 22 mai 1958 par la Police de Metz (Moselle) Une enquête complémentaire est menée le 10 novembre 1958 en vue de faire préciser les raisons éventuelles pour lesquelles René n’a pas servi dans le R.A.D et pour connaître les motifs pour lesquels il n’a été incorporé dans la Wehrmacht que le 27 juillet 1943, alors que sa classe a été incorporé en mai 1943. La Mairie de Montigny-lès-Metz affirme n’avoir aucune information sur le sujet. Son père témoigne que René a été incorporé avec sa classe, mais il n’est pas parti avec le contingent normal. Il a bénéficié d’un sursis, étant donné qu’il devait subir un examen le 10 juin 1943, le dernier avant d’être nommé instituteur. De plus, son état de santé, constaté par un docteur militaire allemand en mai 1943, ne lui permettait pas de partir. Comme il poursuivait ses études à l’Ecole Normale, il était dispensé de servir dans le R.A.D. Raymond Portenseigne, 31 ans, instituteur, déclare avoir connu René lorsqu’il effectuait ses études. Il était plus jeune que lui d’un an. Il se souvient qu’ils n’étaient pas incorporés au R.A.D pendant leur stage. Raymond pense que René a été dispensé du R.A.D. pour cette raison. Un acte de disparition est remis à son père le 7 août 1947. Son décès est fixé au 7 mars 1944 au sud de Luzk en Ukraine par un jugement déclaratif rendu le 2 juillet 1958 par le Tribunal de Metz. Il obtient la mention Mort pour la France le 13 octobre 1949. Il avait 18 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

ADAM René Emile
1925-1944

ADAM Richard Joseph 1924 Lixing-lès-Rouhling (Moselle)

ADAM Richard Joseph est né le 12 août 1924 à Lixing-lès-Rouhling, fils de Pierre A., ouvrier et de Marie née Dietsch. Employé de bureau, il demeure à Lixing-lès-Rouhling. Richard est incorporé de force dans la Wehrmacht. D’après son dossier, il est enrôlé dans la 4ème compagnie d’état-major du 196ème Régiment de Grenadiers, secteur postal SP 16535. Son unité le signale disparu le 25 octobre 1944, au nord de Dobroslava (Slovaquie). Le 23 mai 1947 un avis de disparition n° 323950 est établi. Le19 janvier 1961 un jugement déclaratif de décès du tribunal de grande instance de Sarreguemines (Moselle) fixe le décès au 25 octobre, près de Dobroslava (Slovaquie). Il obtient la mention Mort pour la France en 1961.Il avait 20 ans.

Anne-Catherine Vogler 2024©

ADAM Richard Joseph
1924-

ADAM Robert 1922 Bischheim (Bas-Rhin)

ADAM Robert est né le 21 février 1922 à Bischheim (Bas-Rhin), fils de Jean A. menuisier et d’Anne Marie née Drischel. Coiffeur, il épouse à Scharrachbergheim en 1943, Marguerite Fritschmann, le couple a un enfant. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 29 mars 1944 et donne de ses nouvelles pour la dernière fois le 11 novembre 1944 en provenance du secteur de Poznań en Pologne. Un témoin raconte après la guerre, en 1952, qu’il a vu Robert en février 1945 dans le secteur de Toruń, Pologne. Il est déclaré décédé par jugement déclaratif à la date du 11 novembre 1944. Son nom figure dans le livre de mémoire du cimetière de Poznań-Milostowo où de nombreux soldats allemands sont tombés lors de la bataille de Poznań en février 1945. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la commune de Bischheim. Il obtient la mention Mort pour la France en 1959. Il avait 22 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ADAM Robert
1922-1944

ADE René Joseph 1926 Gambsheim (Bas-Rhin)

ADE René Joseph est né le 16 mars 1926 à Gambsheim (Bas-Rhin), fils d’ Albert A. ouvrier de fabrique et de Marguerite née Veltz. Apprenti employé de bureau, il est , comme de nombreux jeunes alsaciens de la classe 1926, incorporé de force dans la SS. en février 1944. Affecté à la 22e divison SS Kornblume, 1er Panzer Jäger Regiment, son père témoigne qu’il avait été envoyé sur le front russe dans la région de Budapest et qu’il a reçu les dernières nouvelles de son fils le 5 décembre 1944 depuis Mattersburg (Autriche) à la frontière hongroise, en provenance du secteur postal 26446B (Budapest) en Autriche. Son décès est fixé par jugement en 1957 au 30 novembre 1944 à Budapest (Hongrie). En 1949, le gouvernement autrichien alerte les autorités militaires françaises que la tombe d’un certain René Ade a été retrouvée à Mönichwald en Styrie (à une centaine de kilomètres au sud de Mattersburg) et qu’un dénommé Alois Plantau de Klagenfurt a déclaré avoir vu tomber Rene Ade le 1er mai 1945 et qu’il a été enterré à Mönichwald (Autriche). Il atteste également reconnaitre le visage d’Ade René sur la photo des Alsaciens disparus du Bas-Rhin. Le corps retrouvé avec la mâchoire arrachée et sans cheveux n’a pas permis l’identification certaine du jeune homme. Les restes du corps étant supposé celui de René Joseph Ade sont transférés dans une fosse commune de la ville de Vienne. Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 19 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ADE René
1926-1945

N.B. : Le n°26 n’a pas été attribué dans le fascicule et est manquant.

ADLER Arthur François 1923 Petite-Rosselle (Moselle)

ADLER Arthur François est né le 9 septembre 1923 à Petite-Rosselle (Moselle), fils de Mathias A., mineur, et de Catherine née Riss. Célibataire, il demeure 24 rue de la Vieille Verrerie à Petite-Rosselle. Le 16 octobre 1942, il est incorporé de force comme soldat au SP 20251E, sans indication de lieu. Le 30 avril 1944, le chef de sa compagnie informe sa famille qu’Arthur A. est porté disparu, vermisst, au cours des combats par son unité depuis le 31 mars 1944. Le 13 décembre 1944, il donne pour la dernière fois de ses nouvelles à ses proches. Le 6 septembre 1946, un camarade rentré certifie avoir vu Arthur A. arriver au camp de Tambow (act. Tambov en Russie) alors que lui-même allait être rapatrié en septembre 1945. Le 9 janvier 1947 est émis son acte de disparition. Le 24 mars 1947 un acte de décès est émis par les autorités allemandes fixant le décès au cours de l’année 1945 à Tambow – USSR. Le 29 juin 1948, l’avis de décès officiel français est émis et transmis à sa famille. Le 4 août 1999,  un nouvel acte de décès est émis par les autorités allemandes suite à de nouvelles informations émanant de la WAST (Bureau allemand des états de service de la Wehrmacht). Ce nouvel acte de décès fixe le décès au 13 décembre 1944 à Kirsanow (act. Kirsanov en Russie) près de Tambow – URSS, où il est inhumé. Le 22 août 2000, le Tribunal de Grande Instance de Sarreguemines prononce la rectification de transcription de l’acte de décès d’Arthur François A. en ce sens que l’intéressé est décédé le 13 décembre 1944 à Kirsanov près de Tambow (UDSSR) et non au cours de l’année 1945 à Tambow (Russie). Il obtient la mention Mort pour la France en 1954. Il avait 21 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ADLER Arthur François
1923-1944

ADLER Jean 1921 Hayange (Moselle)

ADLER Jean est né le 31 mai 1921 à Hayange (Moselle), fils de Jean A., mineur, et de Catherine Ernestine née Tittel.  Il est électricien. Le 30 septembre 1942, il épouse Juliette née Thome, ouvrière. Il demeure 78 Cité Bauret à Moyeuvre-Grande (Moselle). Le 15 janvier 1943, il est incorporé de force comme soldat, SP 17433 E, sans indication de lieu. Il ne réapparait plus à son domicile à partir du 17 décembre 1943. Le 16 décembre 1946, l’enquête auprès de la WAST (Bureau allemand des états de service de la Wehrmacht) indique que Jean est porté disparu depuis le 15 janvier 1944 au Sud de Léningrad (act.  Saint-Pétersbourg en Russie). Le 21 avril 1947 est émis son acte de disparition. Le 17 mai 1950, un jugement déclaratif fixe son décès au 15 janvier 1944 sur le front de Leningrad-Russie. Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 23 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ADLER Jean
1921-1944

ADLER René Emile 1925 Sarreguemines (Moselle)

ADLER René Emile est né le 28 mai 1925 à Sarreguemines (Moselle), fils d’Oscar A., ouvrier aux chemins de fer et de Mathilde née Goor. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 26 juillet 1943 et rejoint le 6e Grenadier Regiment 669 compagnie de commandement. Son père déclare qu’il a été incorporé à Zittau en Saxe, puis transféré à Łuków (Pologne) afin de rejoindre le front à Tarnów (Pologne). La dernière lettre reçue par la famille date du 28 juillet 1944. Il est porté disparu par son unité le 20 août 1944 à Wadowice (Pologne) à 35 kilomètres au nord-ouest de Tarnów. Un jugement du tribunal de Grande Instance de Sarreguemines établi son décès au 20 août 1944 à Wadowice (URSS) et la mention Mort pour la France inscrite en marge du jugement en 1960. Son nom est inscrit dans le registre du cimetière de Czarnowo au nord de Varsovie et à plus de 300 kilomètres du lieu de son décès supposé. Il avait 19 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ADLER René Emile
1925-1944

ADLER Robert Charles 1925 Strasbourg (Bas-Rhin)

ADLER Robert Charles est né le 8 novembre 1925 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Robert A. et d’Agnès Augusta née Schlegel. La famille Adler habitait rue des Carmes dans le quartier du Neudorf et le père, Robert, tenait un magasin de T.S.F « Radio Adler » dans la rue de la 1ère armée. Le 21 mai 1943, Robert Charles, alors âgé de 18 ans, est incorporé de force dans la Wehrmacht et sera caporal dans un Ersatz-Bataillon à Wuppertal-Lichtscheid. Il écrit un dernier courrier à ses parents, dont il est le fils unique, le 12 février 1945 précisant qu’il est à Stettin (act. Szczecin en Pologne ) en route pour le front russe. Le 3 septembre 1945, Robert, le pre, demande des nouvelles de son fils et déclare avoir été déporté politique avec son épouse dans un camp de concentration en Allemagne. Comme souvent, dans les cas de disparitions, les familles s’accrochent à des espoirs vains. La famille Adler n’y échappe pas. Un témoignage de 1948 atteste que des prisonniers allemands, libérés par les Russes ont déclaré avoir vu dans un camp russe, des prisonniers du nom de Adler, dont l’âge et l’aspect correspondent « à peu-près » à Robert Charles. Après de le décès de son époux, la mère, Agnès Augusta, s’accroche à cet espoir et refuse que l’acte de décès de son fils soit dressé par les autorités. Malheureusement, comme pour de nombreuses familles alsaciennes, l’attente sera vaine et la mère meurt sans revoir son fils. En 1949, un document familial indique qu’il se trouvait blessé début 1945 à l’hôpital militaire d’Appolda (act. Thuringe), information tirée d’un fichier allemand. Il est donc fort probable qu’il ait été soigné à Appolda, puis renvoyé sur le front russe en passant par Stettin et disparaitre. Son nom est mentionné dans les registres du cimetière militaire de Stare Czarnowo, au sud-est de Szczecin. Il obtient la mention Mort pour la France le 17 avril 1950. Il avait 20 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ADLER Robert Charles
1925-1945

ADOLFF Albert Pierre Adolphe 1921 Eschbourg (Bas-Rhin)

ADOLFF Albert Pierre Adolphe est né le 31 mai 1921 à Eschbourg (Bas-Rhin), fils de Pierre A., journalier et de Caroline née Decker. Il est incorporé de force dans les Gebirgsjäger, chasseurs alpins et ses dernières nouvelles datent du 16 octobre 1944 depuis la Hongrie. Un témoin raconte se souvenir de l’arrivée des renforts dans son régiment et particulièrement l’arrivée des chasseurs alpins, Adolff lui était alors apparu comme taciturne et aurait, selon son témoignage, déserté une nuit de novembre 1944. Des recherches, en 1947, confirment que Albert Adolff a bien été prisonnier des Russes et interné au camp de Silla en Roumanie et transféré fin novembre au camp de Brasov, toujours en Roumanie. Selon les déclarations d’un camarade revenu de captivité, il est envoyé dans un camp de travail à Karaganda au Kazahstan où il aurait été aperçu en août 1945 pour la dernière fois. Il ne sera ni rapatrié et ne reparait plus à son domicile, si bien que son père demande l’établissement de son acte de décès en 1960 indiquant qu’il est décédé en Russie en août 1945. La mention Mort pour la France lui est attribuée en 1953 et inscrite en marge de son acte de décès en 1960. La tombe familiale à Eschbourg mentionne « En mémoire à Albert Adolff né le 31 mai 1921 – Disparu en Russie ». Il avait 24 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ADOLFF Albert Pierre Adolphe
1921-1945

ADOLPH Charles Auguste 1922 Scharrachbergheim (Bas-Rhin)

ADOLPH Charles Auguste est né le 19 novembre 1922 à Scharrachbergheim (Bas-Rhin), fils de Charles A., cultivateur et de Louise née Pfeiffer. Incorporé de force dans la Wehrmacht le 3 mai 1944 mais on ne connait rien sur son parcours militaire. L’enquête menée par la préfecture atteste qu’Adolph Charles Auguste a été mobilisé sous la contrainte et que son attitude au point de vue national a été correcte durant l’occupation allemande. Son père rempli une demande de « Non-Rentré » en 1946 et atteste que son fils a été vu, selon des témoins oraux, à Tambow en mars 1945 et à Kirchinov (sic.) en mai 1945. Un acte de décès est transcrit en 1948 indiquant le décès postérieurement au mois de mai 1945 à Kirsanow (Russie) et la mention Mort pour la France lui est attribuée en 1963. C’est un décision de la Procureure de la République de Saverne de 2002 qui rectifie la date du décès au 1er juin 1945 à Kirsanow (Russie). Cette date a été retrouvée dans les archives russes et sur une liste de Français morts à l’hôpital spécial pour les prisonniers et enterrés au cimetière de la ville de Kirsanov. Il avait 23 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ADOLPH Charles Auguste 1922-1945

ADOLPH Pierre Charles 1920 Strasbourg (Bas-Rhin)

ADOLPH Pierre Charles est né le 28 février 1920 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Charles A., et de Marie Louise née Gaechter. Avant la guerre, domicilié dans le quartier Montagne-Verte, il est incorporé de force le 13 janvier 1943. Il donne des ses nouvelles pour la dernière fois en juillet 1943 et est porté disparu par son unité au cours de combats de Bjelgorod (act. Belgorod) en Russie. Depuis, il n’a plus donné de nouvelles et n’a pas reparu à son domicile et n’a pas été signalé comme prisonnier de guerre. Après 5 ans de délai légal, son décès est déclaré par un jugement de 1949 du tribunal de Strasbourg à la date du 4 août 1943 à Bjelgorod (URSS). Le service des sépultures allemandes indique que son nom est porté dans le registre du cimetière de Charkhiw en Ukraine où reposent 47993 soldats allemands. Il obtient la mention Mort pour la France le 6 décembre 1949. Il avait 23 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ADOLPH Pierre Charles 1920-1943

ADRIAN Xavier Michel 1919 Maisonsgoutte (Bas-Rhin)

ADRIAN Xavier Michel est né le 29 septembre 1919 à Maisonsgoutte,  fils d’Alfred A. et de Madeleine née Koenig.  Il est cultivateur et demeure 164 rue Principale à Maisonsgoutte chez ses parents. En mai 1943, il est incorporé de force comme soldat, SP 24451, sans indication de lieu. Il ne réapparait plus à son domicile à partir du 30 octobre 1943. Le 1er août 1944, son père est avisé par les officiers de son unité qu’il est porté disparu depuis le 24 juillet 1944 au cours des combats à Mogilew en Russie (act.  Mahiliow, Biélorussie). Le 24 mai 1948 est émis son acte de disparition. Le 3 octobre 1950, un jugement déclaratif fixe son décès au 24 juillet 1944 à Mogilew – Russie. Il obtient la mention Mort pour la France en 1951. Il avait 25 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ADRIAN Xavier
1919-1944

AFFENBERGER Marcel Charles 1916 Strasbourg (Bas-Rhin)

AFFENBERGER Marcel Charles est né le 1er avril 1916 à Strasbourg-Neudorf (Bas-Rhin), fils de Joseph A. et de Caroline Madeleine née Grosch. Employé à la caisse des malades (caisse d’assurance maladie), il épouse en 1941 à Strasbourg, Flore Erna née Koch née en 1918 à Strasbourg (Bas-Rhin). Il est incorporé de force le 18 avril 1943 au 6e Panzer Grenadier Regiment 3 et hospitalisé le 13 octobre 1943 au Reservelazarett d’Olmutz pour des rhumatisme. Il est renvoyé sur le front au sein du Grenadier Ersatz Bataillon n°3 dès le 4 décembre 1943. Ses dernières nouvelles datent du 2 novembre 1944 de Königsbruck près de Dresden. Il est déclaré décédé par jugement rendu au tribunal de Strasbourg à la date du 2 novembre 1944 à Königsbruck près de Dresden. Il obtient la mention Mort pour la France le 13 février 1955. Les archives allemandes et/ou le service des sépultures allemands ne détient aucun document sur la tombe de cet incorporé de force disparu. Il avait 28 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

AFFENBERGER Marcel Charles
1916-1944

AGRAM Joseph Antoine 1919 Strasbourg (Bas-Rhin)

AGRAM Joseph Antoine est né le 22 novembre 1919 à Strasbourg, fils de Xavier A., cultivateur, et de Louise née Schurer. Célibataire, il demeure 17, rue principale à Avolsheim (Bas-Rhin). Convoyeur de profession, Joseph est incorporé de force dans la Wehrmacht le 17 avril 1943. Sa dernière lettre date du 5 février 1944 de Zacharino (Russie), secteur postal SP 28728B. Le 7 février 1944, Joseph est porté disparu par son unité. Dans le courrier adressé à ses parents du 18 septembre 1944, l’adjudant D. en précise les circonstances : « Votre fils était engagé le 7 février 1944 avec son bataillon dans de durs combats près de Ssensow près Naswa (Russie). Par suite de l’intensité du feu ennemi, les communications entre les différentes unités furent rompues. Tout porte à croire qu’alors votre fils est tombé entre les mains de l’ennemi ». Un acte de disparition est émis le 6 août 1947. Les parents de Joseph le pensent prisonnier en Russie. En décembre 1953, le ministère des anciens combattants propose de rendre un jugement déclaratif de décès pour Joseph A., mais son père, Xavier A. refuse d’engager la procédure. Ce n’est que le 7 janvier 1958, que le tribunal civil de Saverne fixe par jugement déclaratif le décès à la date du 7 février 1944 sur le front russe. Le Kriegsgräberfürsorge mentionne que le nom de Joseph Antoine Agram est inscrit dans le livre du souvenir du cimetière militaire allemand de Sologoubovka (Russie) où reposent plus de 59000 soldats. Il obtient la mention Mort pour la France en 1958. Il avait 24 ans.

Anne-Catherine Vogler 2024©

AGRAM Joseph Antoine
1919-1944

AHR Arthur 1922 Andolsheim (Haut-Rhin)

AHR Arthur est né le 4 juillet 1922 à Andolsheim (Haut-Rhin), fils de Joseph A., journalier et de Marie née Urban. Le 25 septembre 1943, il épouse à Colmar, Marie-Joséphine Berthe née Surgand. Boulanger, domicilié à Colmar, il est incorporé de force dans la Wehrmacht. Le 14 août 1944, le médecin chef d’état-major et de compagnie, basé dans le secteur postal 11.222., envoie un courrier à l’épouse d’Arthur. Il indique que lors de la bataille dans les Basses-Carpates, le caporal Arthur Ahr a été grièvement blessé sur le haut du bras droit par des éclats de grenade. Il est malheureusement décédé au poste de secours principal de la compagnie sanitaire le 12 août 1944 à 22h30. Ce poste de secours militaire se trouve au sud du village de Bukowsko (Pologne), côté droit de la route de Rymanow-Plonna (Pologne), dans les Basses-Carpates. D’après les informations obtenues des archives de la Wehrmacht, son lieu de sépulture se trouve à cet endroit, 2ème rangée, tombe individuelle numéro 8. Selon le Volksbund, sa tombe se situe dans le cimetière militaire de Przemysl (Pologne) bloc B, rangée 6, tombe 127. Son nom est inscrit dans le registre des défunts du cimetière. Le 22 décembre 1949, à la demande du délégué principal du Ministre des Anciens Combattants et des Victimes de la Guerre de Strasbourg, la brigade de Gendarmerie Nationale de Colmar effectue une enquête dans la commune d’Andolsheim, afin de recueillir des renseignements sur l’incorporation d’Arthur. Lucien Ritzenthalter, 54 ans, restaurateur, témoigne qu’il a bien connu le jeune Arthur, incorporé de force fin 1943, début 1944. Le jeune homme manifestait de très bons sentiments français, et rien ne pouvait lui être reproché sur sa conduite et moralité durant l’occupation. Il combattait sur le front Russe, en Lettonie. Il est tombé en septembre ou octobre 1944. La famille est très bien considérée dans le village. Le Maire, Frédéric Kogler, 47 ans, confirme ces dires. La date de son décès est fixée au 12 août 1944 à Bukowsko (Pologne). Il obtient la mention Mort pour la France en 1953. Il avait 22 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

AHR Arthur
1922-1944

ALBASSER Auguste 1924 Bindernheim (Bas-Rhin)

ALBASSER Auguste est né le 8 avril 1924 à Bindernheim (Bas-Rhin), fils de Emile A., cultivateur et d’Eugénie née Suhr.  Il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 15 février 1943, secteur postal 00.084.E, Tambov ou Videsk. Il n’est pas reparu à son domicile depuis le 20 mai 1943. Il n’a plus donné de nouvelles depuis le 19 juillet 1944. Le 27 février 1951, pour tenter de connaître le sort de son fils, son père envoie un courrier au Ministre des Affaires Etrangères, en demandant de bien vouloir faire revoir les listes nominatives des convois de rapatriés partis de Tambov du 8 au 11 septembre 1945. Son père indique qu’Auguste a été fait prisonnier par les russes et envoyé à Tambov d’où il aurait dû être rapatrié avec le convoi parti le 11 septembre 1945, au dire de ses camarades rapatriés au même convoi. Ce dernier fut dirigé, toujours selon ces mêmes témoins, sur Châlons-sur-Saône (Saône-et-Loire). Or depuis ce jour-là, la trace d’Auguste est perdue. Il y a un témoignage d’un camarade d’Hilsenheim, qui après être rentré du camp de Tambov (Russie) en novembre 1945, dit qu’Auguste a fait partie d’un transport de prisonniers de guerre qui est parti le 8 septembre 1945. Le 1er octobre 1953, Paul (ou Emile) Neff, 28 ans, ouvrier, demeurant à Hilsenheim (Bas-Rhin), lors d’une enquête de la Brigade de Gendarmerie de Sundhouse (Haut-Rhin), affirme qu’il a bien été interné au camp de prisonniers de Tambov (Russie) mais qu’il n’y a jamais rencontré Auguste. Il s’étonne d’ailleurs et veut savoir qui peut avoir dit qu’il avait vu ce jeune là-bas. Le 16 décembre 1959, la brigade de Gendarmerie Nationale de Sundhouse, à la demande du Ministre des Anciens Combattants et Victimes de la Guerre, procède à une enquête dans la commune de Bindernheim, afin d’obtenir des renseignements quant à l’incorporation d’Auguste dans l’armée allemande et les dernières informations qu’il a pu donner. Charles Kretz, 60 ans, Maire ne donne pas d’informations précises. Joseph Saas, 51 ans, adjoint au maire déclare qu’il a bien connu Auguste, qu’il est parti début 1943, incorporé de force dans l’armée allemande. Vers la fin de la même année il est rentré en permission. Le témoin indique qu’il ne sait pas d’où il venait, ni s’il a été en Russie ou autre part. Plusieurs jeunes gens de son âge sont partis, mais Joseph ne sait pas s’il y avait quelqu’un du village qui est parti avec Auguste. Sa mère témoigne également. Elle affirme que son fils a rencontré un homme en Russie, qui était domicilié à Hilsenheim. Ce dernier n’est d’ailleurs pas revenu de la guerre. Son fils était célibataire et n’avait aucune maladie à son départ. Il est venu en permission pour huit jours, à l’occasion des fêtes de Noël 1943 et venait de Minsk (Biélorussie). Elle ignore s’il a été changé de place par la suite. Son décès est fixé au 20 juillet 1944 à Vitebsk (Biélorussie) par un jugement déclaratif prononcé le 8 mars 1960 par le tribunal de Colmar. Il obtient la mention Mort pour la France le 20 avril 1950. Il avait 20 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

ALBASSER Auguste
1924-1944

ALBENESIUS Ignace Jean-Baptiste 1923 Schaffhouse-près-Seltz (Bas-Rhin)

ALBENESIUS Ignace, Jean-Baptiste est né le 3 novembre 1923 à Schaffhouse-près-Seltz (Bas-Rhin), fils de Florian A. et de Marie-Rose née Uhrig. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 8 juin 1943 et intègre la 4e compagnie du Grenadier Regiment n°387. Sa dernière lettre date du 8 octobre 1944 dans laquelle il déclare se trouver en Pologne. Le secteur postal indiqué est alors le 23414E (secteur du régiment) et il aurait disparu le 10 octobre 1944 lors d’une attaque russe selon un témoignage non confirmé. Le Kriegsgräberfürsorge ne détient aucune information le concernant. Son acte de disparition est dressé en 1947 et le tribunal de Stasbourg déclare son décès par jugement en 1953 à la date du 8 octobre 1944 en Pologne. Il obtient la mention Mort pour la France en 1953. Il avait 20 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ALBENESIUS Ignace, Jean-Baptiste
1923-1944

ALBER Aloïse 1912 Rumersheim-le-Haut (Haut-Rhin)

ALBER Aloïse est né le 12 juillet 1912 à Rumersheim-le-Haut (Haut-Rhin), fils d’Emile A., garde-champêtre (décédé) et d’Emilie née Brunner. Journalier, il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 4 octobre 1944 dans la 151. Division 3. Infanterie Regiment 1. Kompanie, secteur postal 13.962.B, Prusse Orientale. Ses dernières nouvelles datent du 4 novembre 1944 de Prusse Orientale. Eugène Grusmeyer de Soulzmatt (Haut-Rhin), un camarade rapatrié, indique dans un courrier daté du 2 décembre 1945 et adressé à la mère d’Aloïse, qu’il était avec lui en février 1945 au cours de combats en Prusse Orientale, et qu’ensuite il a probablement fui et qu’il ne l’a plus revu depuis. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 4 octobre 1944. Un avis de disparition est adressé à sa mère le 9 juillet 1947. Son décès est fixé au 15 février 1945 par un jugement déclaratif prononcé le 5 juillet 1955 par le tribunal de Colmar. Il otbient la mention Mort pour la France en 1955. Il avait 32 ans. Frédérique Studer 2024 ©

ALBER Aloïse
1912-1945

ALBERT François 1921 L’Hôpital (Moselle)

ALBERT François
1921-

ALBERT Jean Clément 1915 Coume (Moselle)

ALBERT Jean Clément
1915-

ALBERT Hellmuth Jean 1920 Strasbourg (Bas-Rhin)

ALBERT Hellmuth Jean est né le 10 septembre 1920 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Michel A. et de Barbe née Grebil. Commerçant, il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 15 janvier 1943 et obtient le grade de caporal. Il est incorporé à la compagnie d’état-major du 353e régiment de grenadiers. Il est envoyé sur le front en Lettonie et son régiment le porte disparu le 17 septembre 1944. Un camarade de régiment, Marcel Moritz, déclare qu’il a été blessé lors d’une attaque russe près de Bauska. Des prisonniers de guerre allemands, rapatriés après 1945, attestent avoir vu Hellmuth Albert en captivité dans la région de La Courlande en Lettonie, à Tukum, fin 1944. N’ayant plus donné de ses nouvelles et n’étant plus réapparu à son domicile, la famille demande en 1953 un jugement déclaratif de décès qui est prononcé par le tribunal de Strabourg. Son décès est fixé au 17 septembre 1944 à Trapeskrops (Lettonie). La tombe de Hellmuth Albert n’est pas relevée par le Kriegsgräberfürsorge allemand. Il obtient la mention Mort pour la France en 1954. Il avait 24 ans.

Christophe Woehrle 2023 ©

ALBERT Hellmuth Jean 1920-1944

ALBERTUS Fernand Clément 1924 Rémelfing (Moselle)

ALBERTUS Fernand Clément est né le 20 juillet 1924 à Rémelfing (Moselle), fils de Joseph A., chauffeur et de Marie Joséphine née Schmitt. Domicilié à Stiring-Wendel (Moselle), il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 17 octobre 1942, matricule 155, dans la Sturm Batterie 1. Artillerie Ersatz Abteilung 34. Il est muté en 1943 à la Stab Einheit 3. Artillerie Regiment 179, secteur postal 43.465. A, sans indication de lieu. Il était canonnier. Il n’est pas reparu à son domicile depuis son incorporation. Les 25 et 27 avril 1960, à la demande du Ministre des Anciens Combattants et Victimes de Guerre de Paris, la brigade de Gendarmerie Nationale de Stiring-Wendel procède à une enquête dans la commune de Spicheren, afin de recueillir des renseignements sur l’incorporation et les dernières nouvelles de Fernand. Son père, 63 ans, retraité indique, qu’avant d’être incorporé dans l’armée allemande, il a été incorporé au R.A.D. Il a reçu une convocation le 15 avril 1942 et y est resté du 17 avril 1942 au mois de septembre de la même année. Il a été affecté à Rostock Wismar (Allemagne), où il est resté jusqu’au 19 septembre 1942. Le 17 octobre 1942, il a reçu un ordre d’appel lui enjoignant de se rendre à Trèves (Allemagne) où il est resté environ quatre mois, puis son unité a été dirigée sur le front de Russie. Il n’est jamais venu en permission, mais au mois de juin 1944, alors que son père était au camp de déportation de Strzegom (Pologne), il est venu le voir. Son père ne l’a plus revu depuis et ses dernières nouvelles datent du 18 août 1944 de Jassy. Le père dit que Bernard Freiburger demeurant à la cité du Habsterdick à Stiring-Wendel était avec son fils. Le 28 avril 1960 et le 9 mai 1960, Bernard Freiburger, 36 ans, mineur, déclare qu’il a été incorporé dans l’armée allemande le même jour que Fernand. Il a été affecté dans la même unité que lui, au 179e Régiment d’Artillerie. Il était avec lui au moment de sa disparition. Ils étaient 2000 hommes et sont tombés dans une embuscade tendue par les russes. Tout le monde essayait d’échapper à la mort. Après l’embuscade, il n’a plus revu Fernand et suppose qu’il est mort. Une rectification du jugement sera faite le 10 février 1961, suite à une erreur de domiciliation du disparu. En effet le jugement mentionnait une domiciliation à Spicheren (Moselle), alors qu’il habitait la commune de Stiring-Wendel avant son incorporation. Un acte de disparition est adressé au père le 7 avril 1948. Son décès est fixé au 18 août 1944 à Jassy (act. Iaşi, Roumanie) par un jugement déclaratif prononcé le 17 octobre 1960 par le tribunal de Sarreguemines (Moselle).Il obtient la mention Mort pour la France en 1954. Il avait 20 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

ALBERTUS Fernand
1924-1944

ALBIENTZ Léon Albert 1911 Blotzheim (Haut-Rhin)

ALBIENTZ Léon Albertest né le 5 décembre 1911 à Blotzheim (Haut-Rhin), fils de Justin A., restaurateur, et de Rosalie née Haberkorn. Célibataire et cultivateur, il demeure 25 rue Vieille devenue 25 rue du 6e RIC à Blotzheim chez ses parents. Le 15 janvier 1944,  il est incorporé de force dans le bataillon de formation Hammerstein dans l’infanterie, FP 18241C. Il porte le matricule 5/Gr. Rgt 435.  Il envoie un dernier message à ses proches, le 4 septembre 1944 des environs de Baukast (act. Bauska en Lettonie). Le 20 octobre 1944, il est signalé disparu, vermisst, par son unité, le 15 septembre 1944 aux environs de Dumpji en Lettonie.  Le 17 octobre 1945, son père remplit le formulaire le concernant, destiné au Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre. Il décrit son fils disparu : 1.64m, blond aux yeux bleus, porté à la calvitie, le front haut, le teint mat et les traits allongés. Un premier acte de disparition est établi à son nom le 9 septembre 1947. Le 9 février 1954, la WAST (Bureau allemand des états de service de la Wehrmacht) répond à la demande d’enquête. Elle indique que sa plaque d’identité porte les indications 2825-St Kp GEB 222 et que sa dernière unité d’affectation est la 5e compagnie du 435e Régiment de Grenadiers, SP 18241 B et non 18241 C comme indiqué par les autorités françaises. Berlin confirme l’information concernant sa disparition aux environs de Dumpji en Lettonie le 15 septembre 1944. Le 17 mai 1954 est établi un second acte de disparition. Le 7 juillet 1954, un jugement déclaratif fixe son décès au 15 septembre 1944 près de Dumpji en Lettonie. Il obtient la mention Mort pour la France la même année. Il avait 33 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ALBIENTZ Léon Albert
1911-1944

ALBISER Joseph Antoine 1921 Morschwiller-le-Bas (Haut-Rhin)

ALBISER Joseph Antoine est né le 14 janvier 1921 à Morschwiller-le-Bas (Haut-Rhin), fils de Joseph A., ouvrier d’usine et de Marie Françoise née Mury. Mécanicien, il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 15 juillet 1943, dans le 3. Grenadier Regiment 109 – Stabskompanie- Grenadier Ersatz Bataillon 1. 304 – 8860. Son dernier secteur postal est 19.913.D. Brest-Litovsk (Biélorussie). Il n’a pas reparu à son domicile depuis le mois d’avril 1944. Le 10 août 1944, dans un courrier provenant du front de l’est, le lieutenant Reinhardt, représentant le chef de compagnie tombé, annonce au père de Joseph que son fils est porté disparu lors des lourds combats défensifs au nord-ouest de Brest (Biélorussie) au cours d’une bataille près de Szostakow (act. Shastakova, Biélorussie) le 26 juillet 1944. Sa compagnie engage une contre-attaque afin de repousser l’ennemi. Il n’a cependant pas été possible de poursuivre l’attaque en raison des violents tirs ennemis. La compagnie doit battre en retraite. C’est à ce moment-là que Joseph perd le contact avec cette dernière. Le 27 juillet 1945, sa fiancée, Maria Hertweg de Morschwiller-le-Bas, écrit à la Direction Départementale des Prisonniers, Déportés et Réfugiés de Colmar. Le 27 novembre 1946, elle écrit au Secrétariat Général aux Anciens Combattants de Paris. Le 27 février 1947, elle écrit également à la Direction de l’Etat Civil et des Recherches du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de la Guerre à Paris. Elle souhaite obtenir des renseignements sur Joseph. La dernière lettre de ce dernier date du 23 juillet 1944, elle l’espère encore en vie, car il lui a confié qu’il se rendrait à la première occasion. Un acte de disparition est envoyé à la famille le 17 juillet 1947. Son décès est fixé au 26 juillet 1944 par un jugement déclaratif prononcé le 29 avril 1954 par le tribunal de Mulhouse (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1954. Il avait 23 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

ALBISER Joseph Antoine
1921-1944

ALBISER Simon Emile 1917 Stuttgart (Allemagne)

ALBISER Simon Emileest né le 9 octobre 1917 à Stuttgart (Allemane), fils de Simon A., Cultivateur, et de Catherine née Rathfelder. Célibataire et droguiste, il demeure 18 rue du Bourg à Wittenheim (Haut-Rhin) chez ses parents. Le 18 avril 1943,  il est incorporé de force dans le 494e bataillon de réserve de Grenadiers à Zgrege (act. Zgierz en Pologne) FP 29517D. Il porte le grade de caporal.  Il envoie un dernier courrier à ses proches, le 10 octobre 1944 du front de l’Est, Feldlazarett SP 17295 D. Il sortait alors de l’hôpital après avoir été blessé à la cuisse gauche.  Le 31 juillet 1947, un témoin affirme l’avoir vu et lui avoir parlé fin janvier 1945 près de Varsovie. Le 23 août 1948 est émis son acte de disparition. Le 7 juillet 1950, la WAST (Bureau allemand des états de service de la Wehrmacht) répond à la demande d’enquête. Elle indique qu’il a été légèrement blessé à la cuisse gauche le 4 septembre 1944 près de Jakiskiai (act.  Jakiškiai en Lettonie). L’enquête indique également sa dernière affectation, le 5e bataillon du 1er Régiment de Grenadiers ainsi que son matricule : 5.477 de la Compagnie de rassemblement du 494e Régiment de réserve de Grenadiers. Le 20 avril 1953, son père sollicite un jugement déclaratif de décès. Le 24 avril 1953, les gendarmes l’interrogent mais il n’a aucune nouvelle information à communiquer. Le 12 juin 1953, un jugement déclaratif fixe son décès au 10 octobre 1944. Il obtient la mention Mort pour la France la même année. Il avait 27 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ALBISER Simon Emile
1917-1944

ALBRECHT Alfred 1915 Bischwiller (Bas-Rhin)

ALBRECHT Alfred est né le 23 janvier 1915 à Bischwiller (Bas-Rhin), fils de Joseph A. et de Anastasia née Nentschenko. La famille Albrecht vivait rue des Casernes (ancienne poudrière) à Bischwiller. Ouvrier, incorporé de force, Alfred est décédé sous l’uniforme allemand le 22 septembre 1943 à Berezna (Russie – act. Ukraine) selon l’acte de décès par jugement du 29 décembre 1948 délivré par le Tribunal de Première Instance de Strasbourg. La date de son décès correspond à la date de sa disparition déclarée par sa compagnie dans les environs de Berezna. La mention Mort pour la France lui est accordée en 1949. C’est sa soeur, Olga épouse Christmann qui fera en sorte, après la guerre, que la mort de son frère soit reconnue et que les mentions lui soient accordées. Il avait 27 ans.

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ALBRECHT Alfred
1915-1943

ALBRECHT Alfred 1917 Bischwiller (Bas-Rhin)

ALBRECHT Alfred François est né le 15 septembre 1917 à Bischwiller (Bas-Rhin), fils d’Auguste A., journalier et d’Anna née Kräminger. Il épouse en 1941, Marguerite née Heinrich de Gries. Un camarade de régiment, Hierholzer Fritz de Mambach près de Lörrach témoigne qu’il a vu Alfred pour la dernière fois le 27 juin 1944 au sud d’Orscha (Orcha en Biélorussie) en Russie. Un autre, Eichin Fritz de Gresgen près de Lörrach indique qu’il servait dans la 2e compagnie du 653e régiment de pionniers (Génie) et qu’Alfred a disparu sur la tête de pont de Mogilev (Moguilev en Biélorussie) sur le Dniepr mais sans préciser la date de la disparition. Un jugement fixe son décès au 6 juillet 1944 près de Minsk en Russie (capitale de la Biélorussie). Il obtient la mention Mort pour la France en 1953 qui est transcrite sur son acte de décès. Le service des sépultures allemand ne mentionne son nom dans aucune nécropole allemande du front de l’Est. Il avait 26 ans.

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ALBRECHT Alfred François 1917-1944

ALBRECHT Alfred Joseph 1921 Molsheim (Bas-Rhin)

ALBRECHT Alfred, Joseph est né le 30 mai 1921 à Molsheim (Bas-Rhin), fils d’Alphonse Albrecht, ouvrier de fabrique et de Jeanne Stéphanie Herrmann. Requis pour le Reichsarbeitsdienst (RAD, service du travail obligatoire) à Hanovre, il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 21 mai 1943. Il rejoint la Panzer Division comme grenadier et rentre en octobre 1943 pour la première fois en permission à Gresswiller, où il réside avec ses parents. Le père déclare avoir reçu une dernière lettre de son fils en janvier 1944 en provenance de Kerowgrad en Russie, depuis le secteur postal de Tcherkassy (act. Ukraine). C’est la que se déroule la bataille de Korsoun entre le 24 janvier et le 17 février 1944, bataille surnommée par les Allemands comme le « chaudron de Tcherkassy ». Un des camarades de régiment d’Alfred déclarera plus tard que ce dernier avait été blessé légèrement à la jambe lors de cette bataille. Alfred ne donnera plus signe de vie après cela. C’est le tribunal de Saverne qui fixe son décès par jugement au 24 janvier 1944 dans la région de Tcherkassy. La mention Mort pour la France est inscrite en marge de son acte de décès le 31 mai 1960. Le Kriegsgräberfürssorge allemand ne mentionne son nom dans aucune nécropole allemande du front de l’Est. Il avait 22 ans.

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ALBRECHT Alfred Joseph 1921-1944

ALBRECHT Alphonse Raymond 1923 Gresswiller (Bas-Rhin)

ALBRECHT Alphonse Raymond est né le 21 mars 1923 à Gresswiller (Bas-Rhin), fils d’Alphonse A. ouvrier de fabrique et de Jeanne Stéphanie née Herrmann. Incorporé de force dans la Wehrmacht le 24 janvier 1943, il intègre le Grenadier Regiment 479 de la 258e division. Son régiment le déclare disparu en date du 3 août 1943 dans la contrée de Metallist (Russie). Il aurait été vu au camp de prisonniers de Tambov où il serait tombé malade puis évacué à l’hôpital de Kirsanov où l’on perd sa trace. Alphonse Seyfried, de Fessenheim-le-Bas témoigne en 1954 que son camarade avait été atteint de dysenterie et évacué. Déclaré décédé par jugement du tribunal de Saverne en 1954, son décès est fixé au 3 août 1943 à Tambov (Russie). Un document de 1975 de la Croix-Rouge, atteste que Raymond Albrecht est décédé le 20 septembre 1943 en captivité. Il obtient la mention Mort pour la France en 1954. Il est le frère d’Alfred Albrecht né en 1921 à Molsheim et tué le 24 janvier 1944 dans la région de Tcherkassy (cf. notice Albrecht Alfred). Il avait 20 ans.

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ALBRECHT Alphonse Raymond
1923-1943

ALBRECHT Fernand Charles 1925 Mulhouse (Haut-Rhin)

ALBRECHT Fernand Charles est né le 8 février 1925 à Mulhouse (Haut-Rhin), fils de François Marcel A.,(décédé) et de Denise née François. Monteur électricien, il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 20 mai 1943, dans le 2. Ausbildungs Abteilung Panzer Regiment 9, secteur postal 19.189. Le 3 novembre 1953, lors d’un interrogatoire effectué par le commissaire de Police de Mulhouse à la demande du Procureur de la République, sa mère déclare qu’après son incorporation, Fernand est dirigé sur l’Allemagne. A la fin de son instruction, il est envoyé sur le front russe tout d’abord en Norvège puis en Pologne. Son fils est porté disparu le 15 janvier 1945 à Grójec (Pologne). Les dernières nouvelles qu’elle a reçues de lui datent de la fin novembre 1944 de Varsovie (Pologne). Robert Schneider de Barr (né le 30 mai 1925), rapatrié de Tchécoslovaquie le 2 juillet 1945, déclare avoir vu Fernand près de Krojec le 15 janvier 1945. Il était agent de liaison. Le soir de ce jour, il était venu remettre à la compagnie un ordre de repli. Il a rejoint le poste de commandement et est sans doute tombé aux mains des Russes. Son décès est fixé au 15 janvier 1945 à Grójec par un jugement déclaratif prononcé le 22 décembre 1953 par le tribunal de Mulhouse. Son nom figure dans le registre de décès du cimetière de Puławy (Pologne). Il obtient la mention Mort pour la France en 1954. Il avait 19 ans.

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ALBRECHT Fernand
1925-1945

ALBRECHT Georges 1911 Mulhouse (Haut-Rhin)

ALBRECHT Georgesest né le 20 juin 1911 à Mulhouse (Haut-Rhin), fils François Joseph A., et de Marie Eugénie Barbe née Schweyer. Menuisier-ébéniste, il est l’époux d’Irène née Stuhr, ouvrière d’usine et père d’un enfant.  Il demeure au 10 rue de la Loire à Mulhouse. Le 10 janvier 1944,  il est incorporé de force comme Grenadier, FP 26759 A à Sourzarew près de Varsovie (act. Zaborów en Pologne) à la compagnie d’Etat-Major de forteresse du 25e bataillon de mitrailleurs. Il donne pour la dernière fois de ses nouvelles le 11 novembre 1944 de Zacharzevo près de Varsovie (act. Zakrzew en Pologne). Le 7 septembre 1945, son épouse indique sur le formulaire destiné au Ministère des Anciens Combattants et Victimes de guerre qu’il mesure 1.76 m, qu’il a le visage ovale, les cheveux châtains et les yeux bruns. Il a le front haut et le nez droit. Le 1er septembre 1946, suite à un article paru dans le journal concernant les prisonniers retenus dans les camps russes, elle écrit à nouveaux aux autorités et demande de faire effectuer des recherches pour son mari. Elle habite désormais le 21 rue Voltaire à Mulhouse. Le 9 janvier 1947 est émis un premier acte de disparition. En 1951, un témoin indique avoir vu et avoir parlé à Georges A. pour la dernière fois le 17 janvier 1945 à Varsovie en Pologne. Le 10 avril 1952, Berlin répond à la demande d’enquête. La WAST indique la Compagnie d’Etat-Major de forteresse du 25e bataillon de mitrailleurs comme dernière affectation en octobre 1944 ainsi que son matricule : 2931.Gr.Ers.Btl 89. Le 6 mai 1952 est émis un second acte de disparition. Le 20 mai 1952, un jugement déclaratif fixe son décès au 31 décembre 1945 sans indication de lieu. Il obtient la mention Mort pour la France la même année. Il avait 34 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ALBRECHT Georges
1911-1945

ALBRECHT Joseph Paul 1925 Gougenheim (Bas-Rhin)

ALBRECHT Joseph Paul est né le 29 mars 1925 à Gougenheim (Bas-Rhin), fils de Jean A. et de Marie née Marxer. Célibataire, cultivateur, il est incorporé de force dans la Wehrmacht dans un régiment de grenadiers. Son régiment le porte disparu lors de durs combats de retraite dans le secteur entre Kowno (Kaunas) et Vilna (Vilnius) en Lituanie. Un document précise qu’il a disparu précisément à Dovainonys (Lituanie) à 30 kilomètres au sud-est de Kaunas le 25 juillet 1944. La date de son décès a été fixée par jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg au 25 juillet 1944 à près de Wilna en Pologne. La mention Mort pour la France lui est accordée le 6 avril 1954. Il avait 19 ans.

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ALBRECHT Joseph Paul 1925-1944

ALBRECHT Joseph 1927 Sarralbe (Moselle)

ALBRECHT Joseph
1927-

ALBRECHT Léon Henri Xavier 1920 Colmar (Haut-Rhin)

ALBRECHT Léon Henri Xavier
1920-

ALBRECHT Paul Charles 1920 Mulhouse (Haut-Rhin)

ALBRECHT Paul Charles
1920-

ALEXANDRE Jean François 1927 Brettnach (Moselle)

ALEXANDRE Jean François
1927-

ALGEYER Joseph Nicolas Emile 1914 Walbach (Haut-Rhin)

ALGEYER Joseph Nicolas Emile
1914-

ALLARD André Xavier Michel 1920 Husseren-Wesserling (Haut-Rhin)

ALLARD André Xavier Michel est né le 29 mai 1920 à Husseren-Wesserling (Haut-Rhin), fils d’Hippolyte Joseph A. et d’Anna née Horny. Il épouse Joséphine née Stumpf en 1942 à Husseren-Wesserling. Employé, il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 29 octobre 1943 et intègre le Grenadier Regiment 11. Ses dernières nouvelles à son épouse datent du 9 février 1944. Déclaré disparu le 10 février 1944 à Porot’kovo son décès est fixé par jugement déclaratif du tribunal de Mulhouse à Vitebsk (act. Biélorussie) au 10 février 1944. Jusqu’en 1947, son épouse n’aura de cesse de le retrouver et de croire en son retour. Il est déclaré Mort pour la France en 1953. Il avait 23 ans.

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ALLARD André
1920-1944

ALLARD Othon 1914 Montigny-les-Metz (Moselle)

ALLARD Othon est né le 17 août 1914 à Montigny-les-Metz (Moselle), fils de Guillaume A. et de Marie Catherine née Kiefer. Célibataire, cuisinier à Strasbourg-Koenigshofen, il est incorporé de force le 24 juin 1943 dans la 8e compagnie du 210e régiment de sureté. Signalé décédé par son unité lors des combats de Brody en Pologne le 22 juillet 1944. Son décès est déclaré par jugement du tribunal de Strasbourg au 22 juillet 1944 près de Brody (Pologne). Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 29 ans.

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ALLARD Othon
1914-1944

ALLEMANG René 1923 Urbès (Haut-Rhin)

ALLEMANG René
1923-

ALLEMANN Albert 1909 Kembs (Haut-Rhin)

ALLEMANN Albert
1909-

ALLEMANN Jules Louis 1924 Blotzheim (Haut-Rhin)

ALLEMANN Jules Louis
1924-

ALLEMANN Leon Paul 1924 Attenschwiller (Haut-Rhin)

ALLEMANN Leon Paul
1924-

ALLENBACH Alfred 1924 Reipertswiller (Bas-Rhin)

ALLENBACH Alfred est né le 1er novembre 1924 à Reipertswiller (Bas-Rhin), fils de Frédéric A. et de Sophie née Pfister. Célibataire, bucheron, il réside à Lichtenberg (Bas-Rhin) et est incorporé de force le 16 octobre 1942 sur le front russe, dans la région de Kherson (Ukraine). Les dernières nouvelles envoyées par Alfred à sa famille datent du 8 mars 1944 alors qu’il est prisonnier à Zaporijjia (Ukraine). Léon Grimont de Rouffach (Haut-Rhin) témoigne avoir fait la connaissance d’Alfred au camp de prisonnier n°100 de Zaporijjia et avoir été transféré avec lui, malade, vers le camp de Dniepropetrowsk (act. Dnipro, Ukraine) où Alfred meurt et est inhumé par Léon dans une fosse commune. Décédé entre le 1er août et le 30 septembre 1944 à Dniepropetrowsk. Il obtient la mention Mort pour la France en 1953. Il avait 19 ans.

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ALLENBACH Alfred
1924-1944

ALLGEYER Edouard Alphonse 1911 Ingersheim (Haut-Rhin)

ALLGEYER Edouard Alphonse
1911

ALLHEILIG Charles Pierre 1923 Westhouse (Bas-Rhin)

ALLHEILIG Charles Pierre
1923-

ALLHEILY Jean Baptiste 1922 Marckolsheim (Bas-Rhin)

ALLHEILY Jean Baptiste
1922-

ALLIMANN Georges Charles 1926 Carspach (Haut-Rhin)

ALLIMANN Georges Charles
1926-

ALLINGER Robert Henri 1922 Bischheim (Bas-Rhin)

ALLINGER Robert Henri est né le 10 décembre 1922 à Bischheim (Bas-Rhin), fils d’Henri Robert A. et de Madeleine née Haber. Célibataire, il réside à Neuwiller-lès-Saverne (Bas-Rhin) lorsqu’il est incorporé de force au Grenadier Regiment 456. Son unité le déclare disparu à Sabolotje (Russie) [act. Zabolottya, Ukraine] le 14 novembre 1943 lors des combats sur la Côte 252. Son décès est fixé par jugement du tribunal de Saverne au jour de sa disparition, soit le 14 novembre 1943 à Sabolotje (Russie). Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 21 ans.

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ALLINGER Robert Henri 1922-1943

ALLMANG Nicolas Alphonse 1919 Spicheren (Moselle)

ALLMANG Nicolas Alphonse
1919-

ALM Théophile Edouard 1912 Oberlarg (Haut-Rhin)

ALM Théophile Edouard
1912-

ALMY François Gérard 1926 Fellering (Haut-Rhin)

ALMY François Gérard
1926-

ALT François Albert 1919 Valmont (Moselle)

ALT François Albert
1919-

ALTBIESS Charlot Julien 1921 Ohnenheim (Bas-Rhin)

ALTBIESS Charlot Lucien
1921-

ALTENBACH Louis 1923 Mulhouse (Haut-Rhin)

ALTENBACH Louis
1923-

ALTENBURGER Adrien Eugène 1923 Sarreguemines (Moselle)

ALTENBURGER Adrien Eugène
1923-

ALTENBURGER Albert Charles 1924 Sarreguemines (Moselle)

ALTENBURGER Albert Charles
1924-

ALTHERR Charles 1912 Geudertheim (Bas-Rhin)

ALTHERR Charles est né le 10 mars 1912 à Geudertheim (Bas-Rhin), fils de Georges A. menuisier et de Marie née Bleyer. Menuisier et vendeur de meubles, il épouse en 1933 à Geudertheim, Eve née Roser, fille de cultivateurs à Geudertheim. Incorporé de force dans la Wehrmacht le 4 octobre 1944, il intègre la 2. Ausbau Kompanie du 46e Ersatz Bataillon de Regensburg en tant que pionnier, c’est un régiment de génie. Ses dernières nouvelles datent de mars 1945 en provenance de la ville de Guben en Allemagne et il indique que sa compagnie doit se rendre en Tchécoslovaquie. Son décès est fixé en mars 1945 à Guben par un jugement déclaratif de décès. Il obtient la mention Mort pour la France en 1963. Il avait 33 ans.

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ALTHERR Charles
1912-1945

ALTMAYER Michel Adolphe 1927 Vaudreching (Moselle)

ALTMAYER Michel Adolphe
1927-

ALTMEYER Joseph 1914 Oermingen (Bas-Rhin)

ALTMEYER Joseph est né le 17 septembre 1914 à Oermingen (Bas-Rhin), fils de Jacques A., ouvrier et d’Elisabeth née Klein. Ouvrier, il est incorporé de force dans la Stammkompanie du 4e Grenadier Ersatz Bataillon le 12 novembre 1944 et rejoint Kolberg où il disparait sans laisser de traces. Son décès est fixé par jugement déclaratif de décès à fin novembre 1944 dans la région de Kolberg (Allemagne). Le Kriegsgräberfürsorge n’a jamais procédé à l’identification d’une tombe au nom de Joseph Altmeyer. Il obtient la mention Mort pour la France en 1961. Il avait 30 ans.

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ALTMEYER Joseph
1914-1944

ALTMEYER Paul Nicolas 1927 Folkling (Moselle)

ALTMEYER Paul Nicolas
1927-

ALTMEYER Rene Jean 1909 Strasbourg (Bas-Rhin)

ALTMEYER Rene Jean est né le 7 décembre 1909 à Strasbourg, Neudorf, fils de Jean Lucien A. et de Céline Berthe née Richert. Il épouse Lucie née Willrich de Strasbourg avec laquelle il a un enfant. Auxiliaire des P.T.T. Il est incorporé de force le 25 mai 1944 au Pz.Gren.Ers.Regt.30 et rejoint le secteur postal de Görlitz. Les dernières nouvelles reçues par la famille datent du 13 novembre 1944 en provenance de Silésie. La présence de Rene est signalée à plusieurs reprises en 1945, en janvier à Hohenlohe et le mois suivant à Sommerfeld. Le 13 mai 1945, son père Jean reçoit un télégramme qui dit que son fils a été vu prisonnier en bonne santé à Karlsbad. Un jugement du tribunal civil de Strasbourg fixe son décès en février 1945 sans en définir le lieu. Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 36 ans.

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ALTMEYER Rene Jean 1909-1945

ALTMEYER Raymond Joseph Albert 1926 Strasbourg (Bas-Rhin)

ALTMEYER Raymond Joseph Albert est né le 19 mars 1926 à Strasbourg, fils de Charles Albert A., aide facteur des postes à Bischheim et de Marie Christine née Heringer. Incorporé de force dans la Wehrmacht le 25 janvier 1944. Caporal tireur au 91e Régiment de Chasseurs de montagne (4. Gebirge Jäger Division), en opération à Novorosisk (Novorossiysk – tête de pont du Kouban) en mai 1943. Vu pour la dernière fois en août 1943. Décédé le 10 mars 1945 à Teschen (act. Cieszyn, Pologne), inhumé à Polsky-Tesin tombe B321-I. Il obtient la mention Mort pour la France en 1948. Il avait 18 ans.

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ALTMEYER Raymond Joseph Albert
1926-1945

AMANN Adrien 1925 Belfort (Territoire-de-Belfort)

AMANN Adrien
1925-

AMANN Antoine Joseph 1919 Huttendorf (Bas-Rhin)

AMANN Antoine Joseph est né le 2 février 1919 à Huttendorf, fils de Charles A. cultivateur et de Marie née Lang. Incorporé de force dans la Wehrmacht le 23 mai 1943, il intègre un régiment d’infanterie où il atteint le grade de caporal. La section départementale du Bas-Rhin fixe son décès au 23 juin 1944 à Witebsk (Biélorussie). Un courrier du régiment daté du 15 juillet 1944 indique que le caporal Antoine Amann est décédé lors des combats de Lowsha à 40 kilomètres au nord-ouest de Vitebsk en Biélorussie. Il est le frère jumeau de Jérôme Justin. (cf.) Son acte de décès indique qu’il est décédé le 23 juin 1944 à Lowsha en Biélorussie. Il obtient la mention Mort pour la France en 1955. Il avait 25 ans.

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AMANN Antoine Joseph 1919-1944

AMANN Armand 1921 Herbitzheim (Bas-Rhin)

AMMAN Armand est né le 7 janvier 1921 à Herbitzheim, fils d’Henri A. et d’Adolphine née Geiskopf. Dès l’annexion de fait, son prénom est germanisé en Hermann. Cheminot, il est requis pour le Reichsarbeitsdienst dès le 8 octobre 1942. Il revient dans ses foyers le 5 janvier 1943 et est incorporé de force le 13 janvier 1943 dans la Wehrmacht. Le 3 juin 1944, il est muté au 5. Feld. Ers. Batl.337 au grade de caporal-chef. A la fin du mois de juin 1944, il envoie de ses nouvelles depuis Orcha, Horki et Moguilev au sud de Vitebsk, c’est le dernier signe de vie d’Armand. Décédé le 20 juin 1944 dans la région de Vitebsk (Biélorussie) selon un jugement déclaratif de décès du tribunal de Saverne rendu en 1960. Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 23 ans.

Christophe Woehrle 2024 ©

AMANN Armand
1921-1944

AMANN François Xavier 1909 Dessenheim (Haut-Rhin)

AMANN François Xavier
1909-

AMANN Jérôme Justin 1919 Huttendorf (Bas-Rhin)

AMANN Jérôme Justin est né le 2 février 1919 à Huttendorf, fils de Charles A., cultivateur et de Marie née Lang. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 19 avril 1943 et est envoyé sur le front en Lettonie. Le 28 août 1944 un courrier de la compagnie informe sa mère que le 19 août 1944, lors d’un assaut qui eut lieu à un kilomètre à l’ouest de Jaunkalsnava, Jérôme fut touché à la tête par des éclats d’obus, il est mort sur le coup et son corps enterré au nord est de Trentelberg (act.Gostiņi) en Lettonie. Le courrier se termine par ces mots : « Möge die Gewissheit, dass er sein Leben hingab für die Grösse und Zukunft von Führer, Volk und Vaterland, Ihnen ein Trost in dem schweren Leid sein, dass Sie betroffen hat. » (Que la certitude qu’il a donné sa vie pour la grandeur et l’avenir du Führer, du peuple et de la patrie vous console dans les graves circonstances qui vous frappent). Son acte de décès est établi à Berlin le 20 juin 1946. Il est le frère jumeau d’Antoine Joseph. Il obtient la mention Mort pour la France en 1951. Il avait 25 ans.

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AMANN Jérôme Justin
1919-1944

AMANN Joseph Lucien 1919 Freyming (Moselle)

AMANN Joseph Lucien
1919-

AMANN Louis Joseph 1922 Uckange (Moselle)

AMANN Louis Joseph
1922-

AMANN Lucien 1915 Herbitzheim (Bas-Rhin)

AMANN Lucien est né le 2 mars 1915 à Herbitzheim, fils de Jules A. maçon et de Marie née Geiskopf. Il épouse à Herbitzheim en 1942, Joséphine née Zirnhelt avec laquelle il a un enfant. Les dernières nouvelles datent du 6 novembre 1943 et un avis officiel de disparition parvient à la famille le 11 janvier 1944, indiquant qu’il a disparu à Tchabany au sud de Kiev. C’est René Henry de Fréland (Haut-Rhin) qui témoigne en 1951 avoir assisté à la mort de Lucien. Il cite comme autre témoin, Henri Petitdemange, facteur de Wintzenheim (Haut-Rhin). Il déclare que Lucien a été fusillé par les Russes en passant volontairement dans leurs lignes le 7 novembre 1943 aux environs de Kiev (act. Ukraine). Décès fixé par jugement du tribunal de Saverne au 6 novembre 1943, jour de sa disparition. Son nom est inscrit au cimetière de Kiev géré par le Volksbund allemand. Il obtient la mention Mort pour la France en 1952. Il avait 28 ans.

Christophe Woehrle 2024 ©

AMANN Lucien
1915-1943

AMANN René 1912 Niederrœdern (Bas-Rhin)

AMANN René
1912-

AMBACHER Charles 1925 Cernay (Haut-Rhin)

AMBACHER Charles
1925-

AMBERGER Edmond Philippe 1916 Hoerdt (Bas-Rhin)

AMBERGER Edmond Philippe est né le 6 mars 1916 à Hoerdt (Bas-Rhin), fils de Joseph A., maçon (décédé) et d’Emilie née Nenny, veuve, remariée en 1921 avec Wassong Ernest. Il a été incorporé de force dans la Wehrmacht le 26 avril 1944 et intègre comme soldat, le régiment Opio 2 Enheit Helke Pless. (Régiment non identifié). La dernière lettre à sa famille date du 12 novembre 1944. Un acte de disparition a été adressé à la mère le 4 juin 1947. D’après sa fiche de déporté militaire alsacien, il aurait pu se trouver à Halka (Ukraine) et parmi des prisonniers alsaciens en Russie. Il est déclaré décédé en janvier 1945 à Mniow près de Kielce en Pologne. Son acte de décès est établi à Berlin le 20 octobre 1949. L’acte de décès français est dressé le 6 janvier 1950 à Paris et a été envoyé le 9 janvier 1950 à la commune de Schweighouse-sur-Moder où réside sa mère. Le Volksbund Kriegsgräberfürsorge déclare que la tombe d’Edmond Amberger n’a toujours pas été déplacée vers un cimetière militaire et que sa tombe serait encore dans le village de Mniów en Pologne. Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 28 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

AMBERGER Edmond Philippe
1916-1945

AMBIEHL Martin Camille 1915 Ebersheim (Bas-Rhin)

AMBIEHL Martin Camille
1915-

AMBIEHL Mathieu Jean Baptiste 1914 Guebwiller (Haut-Rhin)

AMBIEHL Mathieu Jean Baptiste
1914-

AMBILL Jean Guillaume 1926 Strasbourg (Bas-Rhin)
Le Volksbund Kriegsgräberfürsorge déclare que la tombe de Jean Ambill se trouve dans le cimetière de Marigny (près de Saint-Lô – Manche), bloc 3, rangée 3, tombe n°116.

AMBILL Jean
1926-

AMBILL Jules Hubert 1921 Amnéville (Moselle)

AMBILL Jules Hubert
1921-

AMBOS Raymond Othon 1924 Stiring-Wendel (Moselle)

AMBOS Raymond Othon
1924-

AMMANN Albert 1913 Mommenheim (Bas-Rhin)

AMMANN Albert
1913-

AMMER Léon Baptiste 1926 Mondelange (Moselle)

AMMER Léon Baptiste
1926-

AMMER Victor 1923 Grosbliederstroff (Moselle)

AMMER Victor
1923-

AMMERICH René 1914 Strasbourg (Bas-Rhin)

AMMERICH Renéest né le 22 Mai 1914 à Strasbourg (Bas Rhin), fils d’Auguste A. et d’Emilie Madeleine née Goetzmann. Il a épousé Sophie née Reibel et est domicilié à Strasbourg, 7 rue Vieux Seigle. Il est incorporé de force  dans la Wehrmacht le 21 mai 1943 au grade de caporal chef. Selon un camarade, employé de bureau, Helmut Schweiger, René est porté disparu à l’automne 1944 en Lituanie dans la région de Libau. René est tireur dans le régiment Pz.Gren.rgt 12-4eme Panzer Division. Il est décédé le 21 février 1945 à l’hôpital militaire de (Slupsk) Stolp, en Poméranie, à la suite d’une blessure par balle, à la tête. Les informations sur son décès et son inhumation au cimetière militaire de Stolp, (secteur 5, rang 2, tombe 32)  sont connues du Ministère des anciens combattants depuis 1948, grâce à un signalement du chef de la mission des recherches en Pologne. Le Kriegsgräberfürsorge déclare que la tombe de René Ammerich n’a pas encore été déplacée dans un cimetière militaire et que cette dernière se trouverait encore dans le village de Słupsk en Pologne. A la demande de sa veuve, la mention Mort pour la France est ajoutée à son acte de décès le 21 juillet 1949. Il avait 28 ans.

Denis Parisot 2024 ©

AMMERICH René
1914-1945

AMRHEIN René 1924 Walbourg (Bas-Rhin)

AMRHEIN René
1924-

ANCEL Alfred Ernest 1925 Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin)

ANCEL Alfred Ernest
1926-

ANCEL Emile Frédéric 1919 Colmar (Haut-Rhin)

ANCEL Emile Frédéric
1919-

ANCEL Eugène Urbain 1922 Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin)

ANCEL Eugène Urbain
1922-

ANCEL François René 1919 Rombach-le-Franc (Haut-Rhin)

ANCEL François René
1919-

ANCEL Jean Baptiste 1906 Rombach-le-Franc (Haut-Rhin)

ANCEL Jean Baptiste
1906-

ANCEL Paul 1923 Rombach-le-Franc (Haut-Rhin)

ANCEL Paul
1923-

ANCEL René Eugène 1924 Labaroche (Haut-Rhin)

ANCEL René Eugène
1924-

ANCEL René François Marie 1925 Lapoutroie (Haut-Rhin)

ANCEL René François Marie
1925-

ANDER Charles Emile 1923 Eckbolsheim (Bas-Rhin)

ANDER Charles Emile est né le 7 janvier 1923 à Eckbolsheim (Bas-Rhin), fils d’Emile A., cultivateur, et de Marie née Mathiss. Il est célibataire lorsqu’il est incorporé de force au grade de caporal dans la Wehrmacht au sein de la 1ère compagnie de Pionniers, bataillon 240, division 170, secteur postal 03517 Molodeczno sous le matricule 1768. Kutzenberger Helmut, un camarade de son unité, l’aurait reconnu sur une photographie. Charles était chargé de ravitaillement. Il l’a vu pour la dernière fois le 20 janvier 1945 entre Guttstadt et Elbing (Pologne). Il aurait été fait prisonnier de guerre entre le 20 et le 22 janvier 1945 près d’Elbing. La déclaration de Kutzenberger est toutefois jugée douteuse par les autorités. Il n’a pas reparu dans sa famille depuis mai 1944. Il est porté disparu par son unité le 6 juillet 1944, lors des violents combats sur le front de l’Est à Zahorze (Russie) à 20 km à l’ouest de Molodetch. Il s’agit sans doute de Zagortsy en Biélorussie, située à 20 kms à l’est de Maladetchna (act. Biélorussie). Un courrier dans ce sens, signé par le lieutenant de sa compagnie, est adressé à son père le 7 août 1944. La présence de Charles n’a pas été constatée dans les camps de prisonniers de guerre. Un acte de disparition est adressé à la famille le 11 juin 1948. Une enquête de recherche dans les archives allemandes des circonstances de décès et d’emplacement de la sépulture a été demandée le 12 mai 1952 par le ministère des anciens combattants et des victimes de guerre. Le jugement déclaratif du tribunal de Strasbourg daté du 22 décembre 1952 déclare le décès au 6 juillet 1944. L’acte est transcrit à Wolfisheim le 16 janvier 1953, son lieu de domicile. Il obtient la mention Mort pour la France en 1953. Il avait 21 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

ANDER Charles Emile
1923-1944

ANDERHUBER Gustave Peter Paul 1922 Bad-Bergzabern (Allemagne)

ANDERHUBER Gustave Peter Paul
1922-

ANDLAUER Charles Albert 1917 Kertzfeld (Bas-Rhin)

ANDLAUER Charles Albert est né le 9 décembre 1917 à Kertzfeld (Bas-Rhin), fils de Joseph A., ouvrier, et de Caroline née Ehrardt, cultivatrice. Employé du trésor, il épouse le 12 mai 1941 à Kertzfeld, Marie-Madeleine Lebhertz. Le couple a un enfant. Il est incorporé de force dans l’armée allemande et rejoint le 4ème bataillon de Pionniers 236 secteur postal 12514. L’ex prisonnier de guerre allemand, Stertermann Wille, affirme avoir vu Andlauer pour la dernière fois le 13 septembre 1944 dans la forêt de Lisko près de Lemberg (Pologne). Kerschbaum Rudolf, témoigne qu’il était dans le même régiment que Charles de 1944 à mars 1945 en Haute Silésie. Le rapatrié de guerre « Heimkehrer » Walter Sodke domicilié à Hedeper arrondissement de Wolfenbüttel (Basse Saxe, Allemagne) numéro 43 camp 7504/3 témoigne que Charles a été très grièvement blessé le 15 mars 1945 près de Gross-Neukirch dans l’arrondissement de Kosel (Pologne). Il a perdu la jambe gauche jusqu’au genou et a été admis au centre sanitaire de Gross-Neukirch. Sodke et Kerschbaum ne connurent pas le sort de Charles. Ses dernières nouvelles datent du 19 avril 1943. Un acte de disparition est adressé à sa femme le 6 août 1947. Il décède le 29 avril 1945 à 14h45 à Hartmannsdorf (Allemagne). Son acte de décès allemand a été établi à Hartmannsdorf le 29 avril 1948. L’avis de décès français établi à Paris le 17 août 1948 a été envoyé au maire de Kertzfeld le 21 août 1948. La famille a été avisée le 23 août 1948 par le maire de Kertzfeld. L’acte a été transcrit le 24 août 1948. Il obtient la mention Mort pour la France en 1951. Il avait 27 ans.

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ANDLAUER Charles Albert 1917-1945

ANDLAUER Georges 1922 Limersheim (Bas-Rhin)

Le Kriegsgräberfürsorge déclare que la tombe de Georges Andlauer n’a jamais pu être trouvée et que son nom a été inscrit dans le registre du cimetière militaire de Schatkowo en Biélorussie, à proximité du lieu de sa disparition, près de Witebsk.

ANDLAUER Georges
1922-

ANDLAUER Jean-Pierre 1925 Strasbourg (Bas-Rhin)

ANDLAUER Jean-Pierre est né le 15 octobre 1925 à Strasbourg, fils de François Joseph A. et de Catherine Olga Charlotte née Horn. Il est domicilié à Strasbourg-Cronenbourg (Bas-Rhin) au 21 rue de la Libération. Il a été incorporé au sein de la Wehrmacht le 21 mai 1943. Il a été hospitalisé à l’hôpital de Schleswig-Holstein en août 1943. A sa sortie, il est affecté à la Waffenmeisterschule de Hambourg jusqu’à la fin du mois de juillet 1944. Il est ensuite envoyé au front de l’Est à la Werkstatt-Kompanie 1551 en tant qu’artisan métallurgiste. Son dernier secteur postal connu est le S.P.34.884. Sa dernière lettre envoyée à ses proches est datée du 14 septembre 1944. Il faisait partie d’un régiment d’une vingtaine d’hommes qui défendaient un château en Lituanie. Ce château fut encerclé par les Russes. Leo Tycner, un témoin, atteste avoir vu Jean-Pierre le 6 octobre 1944 en Lituanie. Il pense que Jean-Pierre a dû être surpris par l’attaque des Russes lorsqu’il réparait des canons. Depuis, il n’a plus été vu. A la fin de la guerre, c’est sa sœur Laure épouse Gay qui fait une demande pour obtenir des informations concernant son frère. Un jugement du tribunal de grande instance de Strasbourg en date du 5 novembre 1959 fixe la date de son décès au 30 septembre 1944 en Lituanie – La mention Mort pour la France lui est attribuée le 12 décembre 1959. Il avait 19 ans.

Emilia Ohl 2024 ©

ANDLAUER Jean-Pierre
1925-1944

ANDLER Albert Henri 1916 Rittershoffen (Bas-Rhin)

ANDLER Albert Henri est né le 1er janvier 1916 à Rittershoffen (Bas-Rhin), fils d’Henri, cultivateur et de Madeleine née Walter. Cultivateur, il épouse Emma née Spielmann, veuve Jung, le 27 mars 1941. Domicilié à Hermerswiller (Bas-Rhin), il est incorporé de force dans la Wehrmacht au grade de caporal, matricule 2566 au 5ème Grenadier Regiment, 1er Bataillon, 365. Il est ensuite affecté au 10e Jäger Regiment 229, secteur postal 27.453 F. Le 24 décembre 1944, il est blessé par éclats d’obus au cou à l’est de Klezenow (ex Tchécoslovaquie) et transféré au parc sanitaire. Il est hospitalisé le 29 décembre au Kriegslazarett 2/533 R à Kolin (act. Rép. Tchèque) pour blessure, paralysie, déficience artérielle et faiblesse de circulation. Il est décédé le 4 janvier 1945 à 16h17 à Beuthen (Haute Silésie, Bytom act.Pologne) des suites de la blessure du 24 décembre. La notification de décès a été faite, le 16 mai 1946 à l’état civil de Berlin sous le n°9463. L’acte de décès allemand a été établi le 9 juillet 1946. L’acte de décès français est établi le 20 juin 1947 et transcrit à la mairie de Hermerswiller le 24 juin 1947. Son épouse est avisée du décès par le maire le 1er octobre 1946. Il est inhumé au cimetière militaire de Beuthen, section 8 tombe n°6. Il obtient la mention Mort pour la France en 1955. Il avait 29 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

ANDLER Albert Henri
1916-1945

ANDLER Edouard Herbert 1916 Rittershoffen (Bas-Rhin)

Andler Edouard Herbert est né le 29 mars 1916 à 16h00 à Rittershoffen (Bas-Rhin), fils d’Henri-Ernest, cultivateur, et de Madeleine née Andler. Cultivateur, il est incorporé de force dans l’armée allemande au grade de caporal, secteur postal 34291 D Rajewki. Il est décédé le 22 septembre 1944 à Reiski (Front de l’est). Un avis de décès a été remis à ses parents le 2 octobre 1946. L’acte de décès allemand est établi le 9 juillet 1946 à Berlin. L’acte de décès français est établi le 14 juin 1948 à Paris. Son lieu d’inhumation est inconnu. Il a obtenu la mention Mort pour la France le 5 mai 1955. Il avait 28 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

ANDLER Edouard Herbert
1916-1946

ANDRE Antoine Joseph 1919 Guntzviller (Moselle)

ANDRE Antoine Joseph
1919-

ANDRE Emile 1923 Distroff (Moselle)

ANDRE Emile
1923-

ANDRE Jean Baptiste 1916 Lièpvre (Haut-Rhin)

ANDRE Jean Baptiste
1916-

ANDRE Oscar Jules 1914 Mulhouse (Haut-Rhin)

ANDRE Oscar Jules
1914-

ANDRE Paul Marcel 1914 Châtenois (Bas-Rhin)

ANDRE Paul Marcel est né le 6 mai 1914 à Châtenois, fils de Jean-Baptiste A. et de Mélanie née Biehler. Il est ouvrier-peintre. Il s’est marié avec Charlotte née Schweiger le 30 octobre 1939 à Châtenois et est domicilié au 9 rue du Maréchal Foch à Châtenois. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 24 février 1944. Il est affecté à l’unité Kraftfahrer Kompanie 1542 en tant que chauffeur routier. Sa femme a reçu de ses nouvelles pour la dernière fois le 2 janvier 1945. Il se situait dans la région de Minsk en Ukraine. A la sortie de la guerre, elle demande un acte de disparition qui est officiellement enregistré le 16 juin 1947. Suite à la requête de sa femme, une enquête a été menée pour établir les circonstances, la date et le lieu de la disparition de Paul Marcel. Le 31 janvier 1950 a été annoncé que l’enquête n’a rien donné. Une seconde requête est envoyée aux services allemands le 16 février 1950, mais aucun renseignement n’a pu être recueilli. De ce fait, le tribunal de première instance de Colmar fixe le 27 juin 1950 la date du décès de Paul Marcel au 31 janvier 1945, sans indication de lieu. La mention Mort pour la France lui est attribuée le 21 août 1950. Il avait 30 ans.

Emilia Ohl 2024 ©

ANDRE Paul Marcel
1914-1945

ANDRE Pierre Albert 1915 Cattenom (Moselle)

ANDRE Pierre Albert
1915-

ANDRES Alfred 1926 Strasbourg (Bas-Rhin)

ANDRES Alfred est né le 22 février 1926 à Strasbourg (Bas Rhin), fils de Charles Henri A., batelier et d’Anne Mathilde née Kohler, sans profession. Il résidait à Dombasle sur Meurthe, son dernier domicile connu.  Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 7 Août 1944. Quelques mois plus tard, ses parents sont déportés dans un camp de civils en forêt noire. Affecté dans un régiment situé dans la région des Müggelberge près de Berlin, pour être dirigé vers la Pologne, à Mbernel (sic.). Sa dernière affectation connue est à Guben dans le Land de Brandebourg. Il a été signalé prisonnier en Russie. Il est déclaré mort à Cottbus (Brandebourg) en Allemagne le 15 novembre 1944 par jugement déclaratif du tribunal de Nancy, le 30 juin 1960. Il  ne donne plus de nouvelles depuis le 11 novembre 1944.  Son père fait une demande de recherche de disparu le 30 mars 1949. Il ne figure pas dans les archives de la Wehrmacht, ni dans celles du régiment Grossdeutschland auquel il a été incorporé. La mention Mort pour la France, accordée le 24 avril 1950,  est ajoutée à son acte de décès le 30 novembre 1960, en mairie de Dombasle sur Meurthe. Il avait 18 ans.

Denis Parisot 2024 ©

ANDRES Alfred
1926-1944

ANDRES Antoine Camille 1922 Hipsheim (Bas-Rhin)

Andres Antoine Camille est né le 12 janvier 1922 à 8h30 à Hipsheim (Bas-Rhin), fils d’Eugène A., cultivateur, et de Virginie née Hertrich. Cultivateur, il est incorporé de force dans la Wehrmacht (le 12, selon sa sœur ou le 14, selon le Ministère des Anciens Combattants) octobre 1942, dirigé, selon son père, sur le front russe, secteur postal 08614 C. En juillet 1944, Johann Hochreiter affirme avoir vu le caporal de fusiliers marins Antoine A. à Reval (aujourd’hui Tallinn, Estonie) en bonne santé dans l’Artillerieabteilung 531. On peut supposer qu’il ait atteint le grade de caporal-chef. Le 10 avril 1954, trois brigadiers de la gendarmerie d’Erstein enquêtent à la demande du Ministère des Anciens combattants et des victimes de guerre. Le père d’Antoine affirme qu’à la date du 1er juillet 1946, son fils n’avait pas reparu à son domicile. Les camarades qui l’ont connu à Tambov (Russie), Emile Schaal, menuisier à Erstein, Robert Kohl, journalier de Hipsheim et Antoine Schmitt demeurant à Strasbourg témoignent. Robert Kohl atteste que le 2 novembre 1944, prisonnier des troupes russes, il est dirigé sur le camp de Tambov. Il affirme avoir été affecté dans la même baraque qu’Antoine qui se trouvait déjà dans le camp depuis plusieurs mois. Ils sont restés ensemble jusqu’au mois de mai 1945. Antoine a contracté la jaunisse et a été dirigé dans un hôpital à Nicolajew, ville non loin d’Odessa (act. Ukraine). A partir de ce moment, Robert a perdu la trace de son camarade qui lui avait promis d’écrire. Il ne peut certifier qu’il est décédé de sa maladie. Emile Schaal, menuisier à Erstein témoigne qu’il a été interné au camp de Tambov le même jour qu’Antoine. Or il lui est impossible de certifier qu’il était natif de Hipsheim et il ne peut préciser quel sort il a subi. Le 29 avril 1954, Antoine Schmitt, 35 ans de Strasbourg, employé de la Sncf, témoigne avoir été fait prisonnier par les troupes russes le 17 septembre 1943 à Roskiskis (Russie, actuelle Lituanie). Après avoir passé dans différents camps, il a été interné à Tambov le 1er janvier 1944. Courant juillet 1944, il rencontre Antoine A. qu’il connait bien car il a résidé pendant 20 ans à Hipsheim. Antoine S. a été rapatrié courant septembre 1945 en même temps que 1200 autres Alsaciens-Lorrains. Antoine A. aurait dû faire partie du même convoi mais comme il avait contracté la jaunisse, son départ a été remis à une date ultérieure. Depuis son départ du camp Antoine S. n’a plus entendu parler d’Antoine A. Il affirme que lorsqu’il l’a quitté, il était malade mais pas dans un état grave. La sœur d’Antoine, âgée de 31 ans, cuisinière à l’hôpital, demeurant à Hipsheim, déclare le 13 janvier 1956 qu’elle a appris par radiodiffusion au mois de mai 1945 que son frère a été fait prisonnier au camp de prisonniers de guerres de Tambov. Elle dit ignorer totalement à quelle formation militaire il appartenait à ce moment. Elle affirme également qu’au mois d’août 1945, Antoine Ostwald de Geispolsheim (Bas-Rhin) a été libéré du camp par les russes. Il est venu lui dire qu’il a vu à son départ du camp, son frère gravement malade. Elle déclare avoir reçu la dernière lettre de son frère de Reval (aujourd’hui Tallinn, Estonie) en septembre 1944. Le rapport du Ministère daté du 9 février 1956 atteste qu’Antoine a été signalé disparu par son unité le 15 septembre 1944 sur l’île d’Helgoland. D’après les déclarations de ses camarades rapatriés, il aurait contracté la dysenterie, qu’il se trouvait en mai 1945, malade au camp de Tambov et qu’il devait être transféré dans un autre camp à Nicolajew dans le sud de la Russie. Son décès est fixé au 30 septembre 1945 en captivité soviétique au camp de Tambov (Russie) par un jugement rendu par le tribunal de Strasbourg le 12 mars 1956. Ce jugement a été transcrit le 8 avril à la mairie de Hipsheim. La date de décès est rectifiée au 18 avril 1945 par une ordonnance du Tribunal de Grande Instance de Strasbourg rendue le 16 décembre 1999. Il est inhumé à Tambov. Il obtient la mention Mort pour la France le 20 septembre 1956. Il avait 23 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

ANDRES Antoine
1922-1945

ANDRES Charles Chrétien 1919 Geudertheim (Bas-Rhin)

Andres Charles Chrétien est né le 30 août 1919 à 3h00 à Geudertheim (Bas-Rhin), fils de Chrétien A., cultivateur, et de Salomé née Knipper. Il était père d’un enfant non reconnu, car dans l’impossibilité de le reconnaître. Cultivateur, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 27 juillet 1943 à la Maschinengewehr Ausbildungs-Kompanie 188 à Mereritz (Pologne). Puis au 8ème Grenadier Regiment 353 Stabskapitän GE  Bataillon 169/1721, secteur postal 11714E Lettland. Ensuite il sera versé au Reserve Grenadier Bataillon 169 à Bereza-Kartuska (Pologne). Le 18 février 1944, le père de Charles adresse un courrier au commissaire de rapatriés, afin de savoir si son fils figure sur la liste des Alsaciens-Lorrains en captivité dans les camps alliés. Ses dernières nouvelles par courrier datent du 4 août 1944 en provenance du secteur nord 310 de Riga. Il n’est pas reparu au domicile depuis le 1er septembre 1944. Il est porté disparu par son unité le 8 octobre 1944 à Tinuja ou Tinuzi (Lettonie). Sa date de décès est fixée ce même jour par un jugement décisif du 14 mars 1960 du tribunal de Strasbourg. Son père est avisé du décès le 12 février 1947. Il a obtenu la mention Mort pour la France en 1960. Il avait 25 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

ANDRES Charles Chrétien
1919-1944

ANDRES Charles 1924 Blotzheim (Haut-Rhin)

ANDRES Charles
1924-

ANDRES Charles Philippe 1925 Blaesheim (Bas-Rhin)

ANDRES Charles Philippe
1925-

ANDRES Ernest René 1913 Erstein (Bas-Rhin)

ANDRES Ernest René est né le 17 juillet 1913 à Erstein, fils de Martin A, ouvrier de fabrique et de Marie-Madeleine née SCHERER. Il est coiffeur et demeure 4 rue St Joseph à Erstein. Le 19 octobre 1943, il épouse Jeanne Madeleine née Wissenmeyer, couturière.  Le 1er janvier 1944, il est incorporé de force dans la Wehrmacht. Il donne pour la dernière fois de ses nouvelles le 17 août 1944. Un acte de disparition le concernant est établi le 4 juillet 1947. Le 3 janvier 1950, les recherches menées auprès des archives de Berlin n’aboutissent à aucun élément nouveau. Son numéro matricule est inconnu. Un jugement déclaratif du 1er mars 1950 fixe son décès le 17 août 1944 aux armées.  La même année il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 31 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ANDRES Ernest René
1913-1944

ANDRES Ernest Louis 1920 Schiltigheim (Bas-Rhin)

ANDRES Ernest Louis né le 5 juin 1920 à Schiltigheim, fils d’Ernest A., serrurier, et de Jeanne Marie née Gries. Il épouse Mathilde Lina née Wolf le 5 novembre 1942 et est domicilié à Strasbourg-Schiltigheim (Bas-Rhin) au 14 rue de Saverne. Serrurier, il a été incorporé dans la Wehrmacht le 21 mai 1943. Il est décédé le 23 août 1943 à Nestin (Croatie). Une lettre d’Albert Schoch datant du 6 juillet 1946 atteste qu’Ernest est décédé d’une balle dans la poitrine et qu’il est enterré en Croatie, dans le cimetière du village. Un avis de décès a été remis au maire de Schiltigheim le 12 août 1946. Une lettre du préfet du Bas-Rhin datant du 10 mars 1951, en réponse à une demande du 9 décembre 1950 informe qu’Ernest a été mobilisé dans la Wehrmacht sous la contrainte. Il a obtenu la mention Mort pour la France le 19 décembre 1951. Il avait 23 ans.  

Manon Dugit-Pinat 2024 ©

ANDRES Ernest Louis
1920-1943

ANDRES Gabriel 1927 Hayange (Moselle)

ANDRES Gabriel
1927-

ANDRES Henri Marcel 1920 Angevillers (Moselle)

ANDRES Henri Marcel
1920-

ANDRES Joseph Eugene 1915 Nordhouse (Bas-Rhin)

ANDRES Joseph Eugène est né le 3 juin 1915 à Nordhouse (Bas-Rhin) fils d’Augustin A., ouvrier d’usine et de Marie Elise née Fender. Il épouse à Strasbourg en 1942, Marie Frédérique née Walter, et réside à Illkirch Graffenstaden. Le couple a un enfant. Joseph est incorporé de force dans la Wehrmacht et son dernier courrier est envoyé de Pologne le 5 novembre 1944. Son unité le signale disparu le 18 janvier 1945 à Olsyni près de Nasielk en Pologne. Malgré le témoignage d’un soldat pensant l’avoir vu en avril 1945 près de Kalberge, un jugement rendu en 1952 par le tribunal de Strasbourg, fixe son décès au 18 janvier 1945. Il obtient la mention Mort pour la France en 1960. Il avait 29 ans.

Anne-Catherine Vogler 2024 ©

ANDRES Joseph Eugene
1915-1945

ANDRES Joseph Thomas 1924 Erstein (Bas-Rhin)

ANDRES Joseph Thomas est né le 7mars 1924 à Erstein, fils de Marie-Antoine A, pâtissier et de Marie-Scholastique née Schwaab. Il demeure chez ses parents au 2 rue des Artisans à Erstein et est étudiant. Le 26 juillet 1943, il est incorporé de force dans la Wehrmacht. Il donne pour la dernière fois de ses nouvelles par une lettre datée du 22 novembre 1944 expédiée depuis la Hollande. Son père indique qu’il est dans l’aviation et qu’il mentionne dans son dernier courrier suivre une formation SS. Un acte de disparition le concernant est adressé à son père le 9 juillet 1947. En 1955, les recherches menées auprès des archives de la WAST (Bureau allemand des états de service de la Wehrmacht) ne permettent de ne confirmer aucune appartenance à des unités de la Wehrmacht ou de la SS.  Son décès est fixé au 22 novembre 1944 en Hollande,  par un jugement déclaratif du 14 mars 1960. La même année il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 20 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ANDRES Joseph Thomas
1924-1944

ANDRES Nicolas René 1915 Lingolsheim (Bas Rhin)

ANDRES Nicolas René est né le 9 avril 1915 à Lingolsheim (Bas Rhin), fils de Joseph Nicolas A., tanneur  et de Célestine née Ging. Employé de bureau, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 21 mai 1943 au sein de la 1ère compagnie du régiment de grenadiers motorisés n° 33, puis au premier bataillon du régiment d’artillerie n° 103. Il n’est pas reparu à son domicile depuis le 10 octobre 1943 et il ne donne aucune nouvelles depuis le 11 novembre 1944. Dans une lettre du 2 novembre 1944, il dit être encerclé avec son régiment dans la région de Libau en Lettonie. Il se trouve à l’hôpital de Libau  le 10 décembre 1944. Il est porté disparu par son unité le 27 janvier 1945, à Klarheim en Prusse orientale. Sa présence au camp soviétique n° 587 à Koenigstein en Prusse orientale est attestée anonymement  en octobre 1948 mais n’a pu être confirmé. André Findel, cousin germain de Nicolas René a instruit la demande de mention Mort pour la France. Elle est  accordée le 27 novembre 1952 et ajoutée par jugement déclaratif en date du 13 octobre 1952 du tribunal civil de Strasbourg à son acte de décès établi au 27 janvier 1945. Il avait 30 ans.

Denis Parisot 2024 ©

ANDRES Nicolas René
1915-1945

ANDRES Pierre Camille 1925 Strasbourg (Bas-Rhin)

ANDRES Pierre Camille est né le 23 février 1925 à Strasbourg, fils de Camille A, et de Stéphanie née Steiner. Il demeure 18 rue de Molsheim à Strasbourg chez sa mère, veuve de Camille, et remariée. Le 23 février 1944, il est incorporé de force dans le 3e régiment de Grenadiers de la Wehrmacht sous le matricule 2870. Il donne pour la dernière fois de ses nouvelles le 8 septembre 1944, dans un courrier où il indique être sur le front russe. Il est signalé disparu à partir du 16 octobre 1944 par son unité basée à Knosiai (sic.) en Russie. Un avis de disparition le concernant est émis le 18 juin 1947. Son acte de disparition est établi le 27 juillet 1949. Un jugement déclaratif daté du 11 juillet 1955 fixe son décès au 16 octobre 1944 à Knosiai, Russie (Knašia act. Lituanie). Il obtient la mention Mort pour la France en 1956. Il avait 19 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ANDRES Pierre Camille
1925-1944

ANDRES René Marcel Charlot 1910 Strasbourg (Bas-Rhin)

ANDRES René Marcel Charlot
1910-

ANDRES Robert 1915 Erstein (Bas-Rhin)

ANDRES Robert est né le 7 juin 1915 à Erstein, fils de Jean-Baptiste A., ouvrier de fabrique et de Joséphine née Friess. Il est domicilié au 23 rue de Strasbourg à Erstein. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 28 octobre 1943. Il est Caporal au sein de la 3e Divisions-Füsilier-Bataillon 208. Il est signalé disparu par son unité le 8 septembre 1944 à Borek en Pologne. Il n’est pas réapparu à son domicile. Sa mère écrit une lettre le 2 septembre 1945 au Service des Fichiers et des Statistiques, Section Alsace-Lorraine où elle cherche à avoir des informations. Elle parle de son fils en ces termes : « Il est de sa grandeur 1m75, figure longue cheveux blond et yeux bleus. ». A ces mots, elle joint une photographie de son fils qu’elle demande qu’on lui renvoie. L’acte de disparition est signé le 4 octobre 1951. À la suite du jugement du tribunal civil de Strasbourg rendu le 12 juillet 1955, il a été déclaré décédé le 8 septembre 1944 à Borek en Pologne. La mention Mort pour la France lui est attribuée le 27 décembre 1955. Il avait 29 ans.

Emilia Ohl 2024 ©

ANDRES Robert
1915-1944

ANDRESS Charles 1912 Kolbsheim (Bas-Rhin)

ANDRESS Charles Philippe Albert 1918 Strasbourg (Bas-Rhin)

ANDRESS Charles Philippe Albert est né le 27 octobre 1918 à Strasbourg, fils de Charles Philippe A., commerçant, et de Mathilde née Stapfer. Chauffeur d’automobiles, il épouse Marguerite Jeanne née Fauser le 23 octobre 1941 à Strasbourg, le couple a un enfant Robert Charles et réside 19 rue Déserte à Strasbourg. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 22 février 1944. Il est tout d’abord envoyé à Zwickau (Saxe) puis dans une division anti-char pour enfin être déployé au front en Roumanie à Kichinev (act. Modavie) début juin 1944. Sa femme reçoit des nouvelles de Charles le 13 août 1944 en provenance de Cimiseni, près de Kichinev en Bessarabie. Il a été fait prisonnier par les Russes fin août 1944 près d’Iasi (Roumanie). Nous connaissons la suite de son histoire grâce à plusieurs témoins qui ont été à ces côtés après cette capture. Il a été déplacé du camp de Baldi au camp de Zaporijia (act. Ukraine) au cours du mois d’octobre 1944. C’est là qu’il a fait la rencontre de Frédéric Kuntz domicilié à Westhoffen (Bas-Rhin). Fin octobre, début novembre 1944, Charles tombe malade, atteint de dysenterie. Début janvier 1945, son état s’aggrave et un matin (dont il ne connait pas la date exacte en raison de la perte de la notion du temps dans les camps) on lui annonce qu’il est mort. Son corps est inhumé dans la tombe commune du camp qui se trouve à environ 200m de l’entrée. Un deuxième témoin, Benjamin Kitzinger de Strasbourg confirme ces propos. Ces informations lui ont été rapporté par les deux médecins allemands de service dans ce cas. André Klein d’Achenheim (Bas-Rhin) a aussi confirmé ces informations, en indiquant que Charles est décédé aux alentours du 10 janvier 1945. Un acte de disparition est rédigé en date du 13 janvier 1947. Son acte de décès est établi le 21 février 1950 et indique pour date et lieu de la mort le 10 janvier 1945 à Zaporijia. La mention Mort pour la France lui est attribuée le 11 décembre 1947. Il avait 26 ans.

Emilia Ohl 2024 ©

ANDRESS Charles Philippe Albert 1918-1945

ANGELO D’ Germain Marie Joseph 1921 Bitschhoffen (Bas-Rhin)

D’ANGELO Germain Marie Joseph appelé Hermann pendant l’occupation est né le 27 octobre 1921 à Bitschhoffen (Bas-Rhin), fils de Joseph D’A., instituteur, et d’Eugénie née Daul, domiciliés au 31 rue de la maison d’école à Plaine Champenay (Bas-Rhin) puis après 1951 au lieu-dit de Kleinfrankenheim au n°9. Il était étudiant au moment de son incorporation de force au sein de la Wehrmacht le 22 mai 1943 et résidait 24 rues des écoles à Bischwiller (Bas-Rhin). Durant le mois de septembre 1943, il participe à des combats au sud-est de Gomel (act. Biélorussie) près du village de Kulinow. Son unité le signale comme ayant disparu le 22 septembre 1943. Sa famille reçoit une lettre du lieutenant et chef de compagnie en date du 27 novembre 1943 pour signaler qu’Hermann est considéré comme disparu à la suite des combats contre les « Soviets ». L’acte de disparition est établi le 26 novembre 1948. Le jugement du tribunal civil de Strasbourg en date du 23 décembre 1958 souligne qu’il n’a plus donné de ses nouvelles, n’a pas reparu à son domicile et que sa présence n’a pas été constatée dans un camp de prisonniers de guerre, ainsi il fixe la date et le lieu de son décès au 22 septembre 1943 à Gomel. La mention Mort pour la France lui est attribuée le 28 janvier 1959. Il allait avoir 22 ans.

Emilia Ohl 2024 ©

D’ANGELO Germain Marie Joseph 1921-1943

ANGST Lucien 1910 Maisonsgoutte (Bas-Rhin)

ANGST Lucien est né le 14 décembre 1910 à Maisonsgoutte, fils de Antoine A, vigneron et de Justine née Zimmermann. Il est célibataire, ouvrier d’usine et demeure à Maisonsgoutte n°42 chez ses parents. Il est le frère ainé de Marcel Edmond (cf fiche suivante). Le 11 novembre 1944, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, dans le bataillon de remplacement et de formation de la compagnie d’entrainement à Schrimm (Actuellement Śrem en Pologne) dans la région administrative de Warthegau.  Il ne donne plus aucune nouvelle dès ce jour. Un acte de disparition le concernant est adressé à son père le 6 août 1947. Les recherches menées auprès des archives de la WAST (Bureau allemand des états de service de la Wehrmacht) n’aboutissent à aucune appartenance à des unités de la Wehrmacht ou de la SS à Schrimm. Son numéro matricule est inconnu. Son décès est fixé au 30 novembre 1944 par un jugement déclaratif du 9 juin 1953.  La même année il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 34 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ANGST Lucien
1910-1944

ANGST Marcel Edmond 1921 Maisonsgoutte (Bas-Rhin)

ANGST Marcel Edmond est né le 2 mai 1921 à Maisonsgoutte, fils de Antoine A, vigneron et de Justine née Zimmermann. Il est célibataire, ouvrier d’usine et demeure à Maisonsgoutte n°42 chez ses parents. Il est le frère cadet de Lucien (cf. fiche précédente). Le 16 janvier 1943 il est incorporé de force dans la 8e compagnie du régiment de Grenadiers 979, il porte le matricule 1284. Selon les archives de la WAST (bureau allemand des états de service de la Wehrmacht), le 9 avril 1944, lors d’un combat au sud de Werbka, il est légèrement blessé à la cuisse par balle et est transféré au parc sanitaire. Il porte le grade de Grenadier-Chef. Il donne de ses nouvelles pour la dernière fois le 14 novembre 1944 et indique comme adresse l’Unité médicale de réserve n°2 de Pleschen Posen (aujourd’hui Pleszew en Pologne). Son acte de disparition est notifié à son père le 16 juillet 1947.  Le 9 juin 1953, un jugement déclaratif fixe son décès au 15 novembre 1944. Il obtient la mention Mort pour la France la même année. Il avait 23 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ANGST Marcel Edmond
1921-1944

ANGST Marcel Etienne 1924 Ebersmunster (Bas-Rhin)

ANGST Marcel Etienne
1924-

ANGST René Joseph 1922 Soultz-sous-Forêts (Bas-Rhin)

ANGST René Joseph est né le 16 septembre 1922 à Soultz-Sous-Forêts (Bas-Rhin), fils d’Henri Victor Joseph A., tuilier et d’Anne Marie Catherine née Angst. La famille Angst vivait 14, rue de Seltz à Soultz-sous-Forêts. Incorporé de force dans la Wehrmacht, René Joseph a le grade de Caporal. Sa dernière lettre date du 3 novembre 1944. René Joseph décède le 18 novembre 1944 à Mezo Zombor (Hongrie). Les doutes émis par ses parents et ses camarades, qui pensent René Joseph encore en vie, resteront sans suite. La mention Mort pour la France lui est accordée en 1949. Il avait 22 ans.

Anne-Catherine Vogler 2024 ©

ANGST René Joseph
1922-1944

ANKENBRAND Paul 1921 Hayange (Moselle)

ANKENBRAND Paul
1921-

ANNA Geoffroy Nicolas 1922 Blies-Ebersing (Moselle)

ANNA Geoffroy Nicolas
1922-

ANSEL Raymond 1925 Fellering (Haut-Rhin)

ANSEL Raymond
1925-

ANSEL Robert 1919 Mulhouse (Haut-Rhin)

ANSEL Robert
1919-

ANSELM Charles Martin 1908 Obernai (Bas-Rhin)

ANSELM Charles Martin
1908-

ANSPACH Pierre 1925 Metz (Moselle)

ANSPACH Pierre
1925-

ANSTAETT Fréderic Georges 1923 Schiltigheim (Bas-Rhin)

ANSTAETT Frédéric Georges est né le 1er novembre 1923 à Schiltigheim, fils de Georges A, forgeron et de Marguerite née Bossert. Il demeure 7 rue d’Ingwiller à Schiltigheim chez ses parents. Le 10 octobre 1943 il est incorporé de force dans le 1er Régiment de Grenadiers, Compagnie 73 au grade de Lieutenant. Il porte le matricule 1258. Il ne réapparait plus à son domicile à partir de septembre 1944. Le 18 octobre 1944, son unité signale sa disparition,  vermisst, à Aix-la-Chapelle, Aachen en Allemagne. Il est blessé le 18 octobre à 13h25, et décède à 16h15 de ses blessures à Aix-la-Chapelle selon le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerres. Le 28 mai 1945, le maire de Strasbourg écrit à ses parents qu’il est porté disparu le 18 octobre 1944 à Aachen, qu’il pense qu’il a été fait prisonnier par les alliés et qu’il devrait rentrer au pays dans avenir rapproché.  Le 23 décembre 1947, le Bureau des Successions Militaires établit un inventaire d’objets le concernant, émanant de la Croix-Rouge Internationale de Genève. Il s’agit une boite contenant un livret militaire, un portefeuille, deux agendas, une carte d’identité, six photos, divers papiers, un briquet, un stylo, une montre bracelet ainsi qu’une demi-plaque d’identité. Les parents et leur adresse sont indiqués. Le 29 mai 1948, l’avis de décès officiel n’est pas notifié à la famille par l’Etat-Civil des Alsaciens-Lorrains, malgré une relance du Bureau des Successions. Un acte de disparition est adressé à son père le 4 septembre 1948. Le 7 décembre 1948 est faite la demande de régularisation de l’Etat-Civil d’un « non-rentré ». Début 1949, ses parents demandent le rapatriement de son corps et la mention Mort pour la France. Le 22 mars 1949, une demande de recherches d’éléments complémentaires et de confirmation de la date de décès est adressée aux archives de la WAST. Le 7 septembre 1949, un acte de décès officiel fixe au 18 octobre 1944 à Aix-la-Chapelle (Aachen) son décès. Il obtient la mention Mort pour la France la même année. Il avait 21 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ANSTAETT Frédéric Georges 1923-1944

ANSTETT Albert Charles 1919 Dabo (Moselle)

ANSTETT Albert Charles
1919-

ANSTETT Albert 1921 Weitbruch (Bas-Rhin)

ANSTETT Albert est né le 2 avril 1921 à Weitbruch, fils d’Eugène A, garde- forestier, et de Marie née Schneider. Mécanicien auto, il épouse Mélanie née Wilhelm le 12 mars 1943 à Haguenau.  Il demeure au 90 Grand Rue à Haguenau (Bas-Rhin). Le 20 décembre 1943,  il est incorporé de force dans le 4e Régiment-Ecole d’Artillerie motorisée pour mortiers, division 38 de Preuslau 2. Il a été vu pour la dernière fois à son domicile le 15 juin 1944 et il envoie un dernier message à ses proches, le 31 juillet 1944, où il indique être en Normandie. Il est signalé disparu, vermisst, par son unité, le 27 août 1944 près de Rouen (anc. Seine Inférieure). Un premier acte de disparition est établi à son nom le 7 octobre 1946. Son épouse et son père multiplient les demandes de renseignements aux différentes autorités. Un second acte de disparition est établi le 4 avril 1948. Le 25 septembre 1950, un témoin indique l’avoir vu le 18 septembre 1944 à 10 km au sud de Metz et l’avoir perdu de vue après que son unité ait été engagée. Ce témoin le reconnait également sur photographie. Le 9 juin 1953, un jugement déclaratif fixe son décès au 27 août 1944 près de Rouen. Il obtient la mention Mort pour la France la même année. Il avait 23 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ANSTETT Albert
1921-1944

ANSTETT Albert Joseph 1924 Dabo (Moselle)

ANSTETT Albert Joseph
1924-

ANSTETT Henri Charles 1926 Bouxwiller (Bas-Rhin)

ANSTETT Henri Charles est né à Bouxwiller, le 21 février 1926. Fils d’Henri, ouvrier, et de Caroline née Gemminger. Célibataire, il exerce le métier de cultivateur et réside avant son incorporation chez ses parents 4, rue de l’hôpital à Bouxwiller. Incorporé de force le 24 février 1944 dans la Wehrmacht, il est versé dans le Grenadier-Regiment 427. D’après un camarade rapatrié, il participe aux combats qui se déroulent près de la rivière Narew, affluent de la Vistule, à l’automne 1944. Il est tué au combat d’une balle dans la poitrine le 13 décembre 1944 au nord de Dabrowa (Pologne). Henri Charles Anstett repose au cimetière militaire de Mlawka (Pologne). Lors de l’enquête réalisée afin de déterminer si la mention Mort pour la France peut lui être attribuée, le rapport indique que son attitude au point de vue national a été correcte. La mention lui est attribuée en 1949.

Dimitri Vouzelle 2024 ©

ANSTETT Henri Charles 1926-1944

ANSTETT Michel  1913 Quatzenheim (Bas-Rhin)

ANSTETT Michel est né le 25 mai 1913 à Quatzenheim (Bas Rhin), fils de Jacques A., charpentier  et de Caroline née Schmitt. Il épouse Paraskewia née Podolczak, le 17 décembre 1940 à Quatzenheim. Cultivateur, il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 10 janvier 1944. Il n’a plus donné de nouvelles depuis le 2 juillet 1944. Il est signalé disparu par son régiment le 22 août 1944 dans les environs de Varsovie (Pologne). Son décès est fixé au 2 juillet 1944, par jugement déclaratif, demandé le 10 mai 1950 par son épouse et rendu par le tribunal de Strasbourg le 13 septembre 1950.  La mention Mort pour la France lui est accordée le 1er février 1950 et transcrite le 28 septembre 1950 par le maire de Quatzenheim sur son acte de décès. Il avait 31 ans.

Denis Parisot 2024 ©

ANSTETT Michel
1913-1944

ANSTETT Paul René 1926 Dabo (Moselle)

ANSTETT Paul René est né le 7 juillet 1926 à Dabo, fils d’Auguste A. et de Marguerite née Schwaller. Apprenti vendeur il vit au domicile familial situé 11, rue de la fontaine à Dabo. Sa constitution chétive ne lui épargne pas l’incorporation de force dans la Wehrmacht, le 28 octobre 1943. François F., incorporé le même jour, témoigne de leur parcours commun pour une enquête de gendarmerie en 1956, après leur incorporation de force dans la Wehrmacht, Paul René et François passent 3 semaines environ à Reinsbourg (Allemagne). Ils sont transférés à Esperge (Danemark) jusqu’au 22 novembre 1944. Après 3 jours à Lübeck (Allemagne), ils sont dirigés vers le front de Hongrie à Budapest. Envoyés sur le front par camions, François est séparé de Paul René et ne le revoit plus. La maman de Paul René entame des démarches en 1947. Selon un témoignage, Paul René est dans un camp russe, de prisonniers de guerre le 10 décembre 1944 à Dreberzen (Hongrie) et l’a quitté le 15 décembre 1944 pour être dirigé sur Toscani (Roumanie) où il est hospitalisé le 26 décembre 1944. À la suite du décès de la maman de Paul René, c’est sa fratrie qui reprend les démarches en 1956, mais le dossier initial a été égaré. Malgré une enquête de gendarmerie et des demandes à la WAST, aucun document ni témoignage concernant la Hongrie et la Roumanie n’a pu être retrouvé. Par jugement déclaratif du tribunal de Metz en 1956, Paul René est décédé le 31 décembre 1944 à Toscani (Roumanie). Il obtient la mention Mort pour la France en 1956.Il avait 18 ans.

Anne-Catherine Vogler 2024 ©

ANSTETT Paul René
1926-1944

ANSTOTZ Eugène 1924 Strasbourg (Bas-Rhin)

ANSTOTZ Eugène est né le 28 juin 1924 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Charles A., cultivateur, propriétaire du Restaurant à l’Arbre Vert à Cosswiller et d’Eugénie née Peter. Domicilié à Cosswiller, il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 30 novembre 1943. Après être passé par les camps de formation militaire de Neumunster, Heide et Hambourg en Allemagne, il part sue le front italien. Le 28 juin 1944, son secteur postal est 46 112 B. La dernière lettre d’Eugène à son père date du 13 septembre 1944. Il se trouve alors dans les montagnes de l’Apennin en Italie. Andréas Klemp, un camarade de régiment semble se rappeler qu’il est tombé à cet endroit. Alfred Grund témoigne que près de Prato (Italie), en septembre et octobre 1944, il y avait avec lui à la Compagnie 956 Division Greiner, environ 15 Alsaciens-Lorrains Il ne sait pas si Eugène était du nombre. Ils furent faits prisonniers en octobre 1944. M. Crame, fonctionnaire de l’Education Nationale, prisonnier de la Milice Française affirme avoir trouvé refuge pendant 3 mois en août 1944, après son évasion, chez les parents d’Eugène à Cosswiller. Il dit que le couple a aidé des prisonniers évadés et des réfractaires lors des quatre années d’occupation allemande. Après son retour en France en janvier 1945, il a entamé des recherches auprès de la légation de Suisse, au service des prisonniers de guerre allemands et à la Croix-Rouge Française. Crame a appris par des amis que le nom d’Eugène Anstotz aurait été entendu par des amis à lui à la radio et qu’il serait dans un camp de prisonniers à Châlons-sur-Saône (France). Malheureusement ses recherches restent infructueuses. Une lettre datée du 12 octobre 1944, signée par le lieutenant Mehnert, Kompanieführer, fait connaître qu’il est blessé dans les lignes fortifiées des Apennins et est décédé à Imola près de Bologne (Italie). L’acte de décès allemand fixant sa mort au 28 septembre 1944 est émis à Berlin le 21 octobre 1953. L’acte de décès français est émis à Paris le 16 décembre 1953. La famille est avisée le 5 décembre 1953. L’acte de décès est transcrit par le Maire de Cosswiller le 5 janvier 1954. Il a obtenu la mention Mort pour la France en 1953. Il avait 20 ans.

Frédérique STUDER 2024 ©

ANSTOTZ Eugène
1924-1944

ANT René Mathieu Pierre 1922 Amnéville (Moselle)

ANT René Mathieu Pierre est né le 15 février 1922 à 5h45 à Amnéville (Moselle), fils de Mathieu A., ajusteur et serrurier, et d’Adélaïde née Becker. Domicilié à Strasbourg Neudorf, il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 21 mai 1943, et sa dernière adresse connue est secteur postal 37442. Il n’est pas reparu à son domicile depuis mars 1944. Son unité le signale disparu le 1er septembre 1944 à Torndewitz, front de l’Est, région de Varsovie. Il est également possible qu’il ait disparu à Krosno (Pologne). Son décès est fixé par un jugement daté du 28 juin 1955 par le tribunal de Strasbourg au 1er septembre 1944 à Torndewitz. Il obtient la mention Mort pour la France en 1955. Il avait 22 ans.

Frédérique STUDER 2024 ©

ANT René Mathieu Pierre
1922-1944

ANTHON Jean-Pierre 1926 Lauterbourg (Bas-Rhin)

ANTHON Jean-Pierre est né le 16 juillet 1926 à Lauterbourg, fils de Charles Louis A, et de Anne-Marie née Zentner. Il est célibataire et étudiant. Il demeure 81 rue Principale à Allenstadt, Bas-Rhin. Le 2 novembre 1944, il est incorporé de force dans le 7e Bataillon de réserve d’Aviation – Commando Nagold.  Il porte le matricule 29690. Le 4 février 1945 de Nangold, Wurtemberg, il adresse un dernier courrier à ses proches.  Le 21 septembre 1949, les recherches à la WAST (Bureau allemand des états de service de la Wehrmacht) ne donnent aucun renseignement supplémentaire. Un acte de disparition est adressé à son père le 13 février 1950. Le 17 juin 1955, un jugement déclaratif fixe son décès au 17 février 1945 à Nangold, Nagold, Allemagne et est adressé à sa tante Catherine A. Ses parents sont décédés. La même année il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 19 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ANTHON Jean-Pierre
1926-1945

ANTHONY Albert 1918 Bust (Bas-Rhin)

ANTHONY Albert est né le 26 mars 1918 à Bust, fils de Philippe A, cultivateur et de Berte née Pierson. Il est ouvrier de carrière et célibataire. Il demeure à Bust. Le 17 avril 1943,  il est incorporé de force dans l’Infanterie. En avril 1944, il est pour la dernière fois de passage à Bust. Selon le Consulat de France à Berlin, le 4 août 1944, il est grièvement blessé au cou par des éclats d’obus à Seredzius en Prusse Orientale (act. Seredžius, Lituanie) et transféré au parc sanitaire de Dargusziai en Prusse Orientale (act. Dargužiai, Lituanie). Il est alors grenadier dans la 8e compagnie de réserve du 236e Régiment de grenadiers. Il écrit de Kreuzingen près Schlossberg-Koenigsberg (Prusse Orientale), un dernier courrier le 21 janvier 1945 et ne donne plus de signe de vie dès lors.  En 1947, un témoin rapporte à la famille, qu’il aurait été fait prisonnier par les Russes, ce même 21 janvier 1945 à Kreuzingen près Schlossberg-Koenigsberg. Un acte de disparition est établi à son nom le 5 août 1947. En juillet 1953, les recherches auprès de la WAST (bureau allemand des états de service de la Wehrmacht) ne donnent aucun renseignement supplémentaire, sa présence dans un camp de prisonniers de guerre en territoire soviétique n’a été ni constatée ni révélée, et il n’a pas été rapatrié selon le Ministère des Anciens Combattants et des Victimes de Guerres. En janvier 1960, une enquête de gendarmerie indique que deux camarades de villages voisins déclarent avoir été incorporés de force avec lui 17 avril 1943 et avoir fait leurs classes ensemble près de Aachen (Aix-la-Chapelle, Allemagne). Toujours ensemble, ils ont été envoyés sur le front russe près de Leningrad. Le premier l’a perdu de vu le 24 juin 1944 et le second le 1er novembre 1943. Selon ce deuxième témoin, il aurait été affecté au 236e Régiment d’infanterie. Ce témoin affirme ne jamais avoir été fait prisonnier avec lui. Le 8 avril 1960, un jugement déclaratif fixe son décès au 21 janvier 1945 près de Kreuzingen (Prusse Orientale).  Il obtient la mention Mort pour la France la même année. Il avait 27 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ANTHONY Albert
1918-1945

ANTHONY Arthur 1924 Bust (Bas Rhin)

ANTHONY Arthur est né le 4 juin 1924 à Bust (Bas Rhin), fils de  Philippe A., cultivateur  et de Berthe née Pierson, ménagère. Apprenti boucher, son patron pratique de l’abatage clandestin,  il est arrêté avec lui en 1941 et déporté à Saverne pendant cinq semaines. Il est incorporé de force dans l’armée allemande dans l’infanterie en octobre 1942, à Koenigsberg (Prusse). Il est fait prisonnier en Serbie par les Russes. Enfermé dans une cave, il est fusillé par une sentinelle, selon le témoignage d’un camarade de régiment, Charles Gillming. Blessé légèrement deux fois, fait prisonnier, sous alimenté et atteint de dysenterie, il a tenté de sortir de la cave, une sentinelle russe l’a abattu. Il n’a pas donné de nouvelles depuis sa dernière permission en date de fin septembre 1943. Il est décédé le 6 avril 1945 à Sarajevo en Yougoslavie. L’avis de décès est en date du 17 novembre 1946 est transcrit en mairie de Bust le 10 mars 1948. La mention Mort pour la France lui est accordée en 1950. Il avait 21 ans.

Denis Parisot 2024 ©

ANTHONY Arthur
1924-1945

ANTHONY Charles Louis 1908 Wintzenheim (Haut-Rhin)

ANTHONY Charles Louis
1908-

ANTHONY Louis 1923 Diemeringen (Bas-Rhin)

ANTHONY Louis
1923-

ANTOINE Charles 1921 Colmar (Haut-Rhin)

ANTOINE Charles est né le 4 septembre 1921 à Colmar (Haut-Rhin), fils de Charles A. et de Céline Marie Marguerite née Gelb. Chauffeur, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, comme soldat de 2ème classe dans le Grenadier Ersatz Bataillon Motorisé 8, le 29 octobre 1943 à Francfort sur Oder (Allemagne). Il est envoyé au Danemark. Lors d’une permission, il épouse le 29 octobre 1944 à Colmar, Cécile Marie Philomène née Barmes avec laquelle il a un enfant. Ses dernières nouvelles datent de novembre 1944. La date de son décès a été fixée par jugement rendu par le tribunal civil de Colmar au 12 novembre 1944, sans lieu précisé. La mention Mort pour la France lui est accordée le 21 janvier 1953. Il avait 23 ans.

Anne-Catherine Vogler 2024©

ANTOINE Charles
1921-1944

ANTOINE Dominique 1914 Colmar (Haut-Rhin)

ANTOINE Dominique
1914-

ANTOINE Edouard Alfred 1926 Metz (Moselle)

ANTOINE Edouard Alfred
1926-

ANTOINE Henri Charles 1926 Lapoutroie (Haut-Rhin)

ANTOINE Henri Charles
1926-

ANTOINE Jean Emile 1927 Saint-Avold (Moselle)

ANTOINE Jean Emile
1927-

ANTOINE Paul Victor 1924 Bertrange (Moselle)

ANTOINE Paul Victor
1924-

ANTOINE Pierre François 1923 Freistroff (Moselle)

ANTOINE Pierre François
1923-

ANTOINE Raymond 1925 Colmar (Haut-Rhin)

ANTOINE Raymond
1925-

ANTONI Albert René Eugène 1925 Montigny-lès-Metz (Moselle)

ANTONI Albert René Eugène
1925-

ANTONI Armand Henri 1922 Lohr (Bas-Rhin)

ANTONI Armand Henri est né le 27 janvier 1922 à Lohr (Bas-Rhin), fils d’Henri A., cultivateur, décédé le 6 mars 1942 et de Julie née Bieber (veuve). Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, secteur postal 29570, sans autres indications. Le 9 février 1944, son unité déclare qu’il est blessé par un éclat d’obus à l’humérus gauche et qu’il a disparu près de Wyssokow dans la circonscription de Shimsk (Russie) lors des combats. Il n’a plus donné de nouvelles depuis cette date. Sa date de décès est fixée au 9 février 1944 à Wyssokow (Russie) par un jugement déclaratif prononcé le 28 juin 1954 par le Tribunal de Saverne. Il obtient la mention Mort pour la France en 1954. Il avait 22 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

ANTONI Armand Henri
1922-1944

ANTONI Edouard 1919 Lohr (Bas-Rhin)

ANTONI Edouard est né le 31 mai 1919 à Lohr(Bas-Rhin), fils d’Emile A. et d’Emma née Bieber. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 19 avril 1943 au Grenadier Regiment 365, secteur postal 13436 D, sans indication de lieu. Le père d’Edouard s’étonne qu’il n’ait plus eu de nouvelles de son fils depuis le 2 août 1944 par un courrier au lieutenant de compagnie. Ce dernier indique qu’il est arrivé le 5 août à la compagnie et que lors des rudes combats du 20 août ses camarades l’ont aperçu blessé et battant en retraite. Il suppose qu’Edouard, après avoir été soigné au parc sanitaire, a été emmené au Lazaret. Son unité le déclare disparu lors des combats sur le front de l’Est le 20 août 1944. Sa date de décès est fixée ce même jour par un jugement déclaratif prononcé le 28 juin 1954 par le Tribunal de Saverne. Il a obtenu la mention Mort pour la France en 1954. Il avait 25 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

ANTONI Edouard
1919-1944

ANTONI René 1925 Singrist (Bas-Rhin)

ANTONI René est né le 14 mars 1925 à Singrist (Bas-Rhin), fils d’Alphonse A., ouvrier d’usine et de Mathilde née Lux. Journalier, il est incorporé de force dans la Wehrmacht comme fusiller, le 30 octobre 1943, numéro de matricule 7504, au 3. Fues-Regiment 27, Grenadier-Ersatz- Bataillon 478, secteur postal 07540 D, sans indications de lieu. Les dernières nouvelles de René datent du 14 juin 1944. Son unité le déclare disparu le 26 juin 1944 à l’ouest de Mogilew (Mahiliow act. Russie). Un acte de disparition est adressé à son père le 8 septembre 1949. La date de son décès est fixée au 26 juin 1944 à l’ouest de Mogilew par un jugement déclaratif prononcé le 11 mars 1960 par le Tribunal de Saverne. Il obtient la mention Mort pour la France en 1954. Il avait 18 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

ANTONI René
1925-1944

ANTONI Robert Lucien Michel 1925 Strasbourg (Bas-Rhin)

ANTONI Robert Lucien Michel est né le 30 octobre 1925 à Strasbourg, fils de Joseph A, journalier et de Marie née Erhardt, servante. Il demeure 2 rue de l’Eglise à Wolfisheim (Bas-Rhin).  Il est incorporé de force dans la Compagnie P2 de réserve et de formation de chasseurs. Il porte le matricule 1435.  Selon l’enquête de gendarmerie menée en janvier 1966, son père indique que le 27 février 1943, il est arrêté par la Police allemande, envoyé dans un camp de jeunesse puis incorporé de force dans la Wehrmacht. Il bénéficie d’une permission d’une dizaine de jours en décembre 1943. Un second témoin issu du même village, indique qu’il a rencontré Robert à Starakowitze en Russie (auj. Strarachowice en Pologne)  et est resté avec lui jusqu’à début 1944, date à laquelle ils ont été séparés à la frontière roumaine. Robert A. donne pour la dernière fois de ses nouvelles le 18 août 1944 de Roumanie. En janvier 1949, un témoin écrit de Recklinghausen (Allemagne) à son oncle qu’il a bien connu Robert A. Celui-ci a été fait prisonnier à Tiraspol (auj. en Moldavie) et que peut-être, il s’est alors présenté comme Français afin d’être rapatrié rapidement. Le témoin indique que dans les faits, il ne sait pas ce qui est advenu de Robert, mais qu’il sait qu’une année à 18 mois plus tard, les prisonniers non-allemands ont été rassemblés pour être transportés ailleurs, peut-être dans leurs foyers. Le 8 septembre 1950, les recherches menées auprès des archives de Berlin indiquent que Robert A. a été muté dans la 93e Division blindée de chasseurs de chars, mais qu’il n’existe aucun renseignement concernant sa disparition ou son décès. Un acte de disparition le concernant est établi le 25 octobre 1950.  En 1959, le jugement déclaratif de décès n’est pas établi. La famille constitue un dossier afin de l’obtenir. En 1965 et 1966, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerres relance la mairie de Wolfisheim afin de compléter ce dossier. Le 8 janvier 1966, une enquête de gendarmerie est menée. Le 6 octobre 1966 est établi son jugement déclaratif de décès, fixant celui-ci au 19 août 1944 en Roumanie. Il obtient la mention Mort pour la France en 1967. Il avait 19 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ANTONI Robert Lucien Michel 1925-1944

ANTONY Alphonse Joseph 1908 Chalampé (Haut-Rhin)

ANTONY Alphonse Joseph
1908-

ANTONY Joseph Ernest 1910 Blodelsheim (Haut-Rhin)

ANTONY Joseph Ernest
1910-

ANTZ Henri Joseph 1925 Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin)

ANTZ Henri Joseph est né le 19 mai 1925 à Illkirch-Graffenstaden, fils de Marie Joseph A, et de Marie-Valentine née Freyd. Il demeure chez ses parents au 12 rue Ernest Renan à Graffenstaden et est serrurier. Le 26 septembre 1943, il est incorporé de force dans la 1ère unité du Régiment d’Artillerie anti-aérienne, division 777. Il effectue une dernière permission à son domicile en avril 1944. Le 20 septembre 1944, il donne pour la dernière fois de ses nouvelles depuis Orsova – Moltova (auj Orșova, Roumanie). Un acte de disparition le concernant est établi le 18 avril 1947. En 1955, les recherches menées auprès des archives de la WAST (Bureau allemand des états de service de la Wehrmacht) confirme son affectation avec le grade de canonnier et mentionne qu’il est signalé disparu, vermisst, le 27 septembre 1944 près de  Neozotin en Serbie, vraisemblablement fait prisonnier.  Son décès est fixé au 27 septembre 1944 à Neozotin en Serbie,  par un jugement déclaratif du 6 janvier 1960. La même année il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 19 ans.

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ANTZ Henri Joseph
1925-1944

ANTZ Joseph Pierre 1921 Valff (Bas-Rhin)

ANTZ Joseph Pierre
1921-

ANTZ Marie Georges Joseph 1917 Hipsheim (Bas-Rhin)

ANTZ Marie Georges Joseph est né le 17 mars 1917 à Hipsheim, fils de Joseph A, cultivateur et de Marie- Madeleine née Haegeli. Il demeure 67 rue Principale à Hipsheim (Bas-Rhin).  Il est incorporé de force en mars 1943 dans la 2e Division blindée de chasseurs de chars, division 93. Il porte le matricule 1175.  Il obtient une dernière permission en février 1944. La date des dernières nouvelles varie d’ avril 1944 à août 1944 de Roumanie. L’acte de disparition est établi le 15 février 1949 avec mention d’avril 1944 comme date des dernières nouvelles reçues de Roumanie. Des demandes de recherches sont émises en avril 1955, avec les dates de février 1944 comme dernière permission et avril 1944 comme dernières nouvelles émises de Roumanie. Le 24 mai 1955 , les recherches menées auprès des archives de Berlin indiquent qu’il avait le grade de soldat et qu’il a été muté, selon la liste du 11 juin 1944 à la 2e compagnie de chasseurs de chars, division 335. Il n’y a aucune information concernant sa disparition ou son décès. En 1959, sa situation de non-rentré n’est pas régularisée et aucun jugement déclaratif n’est établi. L’enquête de gendarmerie du 10 février 1960, menée dans le cadre de cette régularisation interroge son frère Paul A. et l’adjoint au Maire de Hipsheim. Paul A. indique que son frère a été incorporé en 1943, engagé dans un régiment de chars à Ilgostaht, qu’il a pu bénéficier d’une permission en 1944 et qu’il a donné pour la dernière fois de ses nouvelles en juin 1944. L’adjoint au Maire indique qu’il a été incorporé en 1943 et qu’il est venu en permission en 1944. Le 31 mars 1960, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerres adresse au Procureur du Tribunal de Grande Instance de Strasbourg, la demande de jugement déclaratif de décès. Cette demande stipule que Marie Georges Joseph A. a donné de ses dernières nouvelles venues de Roumanie en juin 1943. Le jugement déclaratif de décès est établi le 17 mai 1960, fixant celui-ci au 30 juin 1943 en Roumanie. Il obtient la mention Mort pour la France en novembre 1960. Il avait 26 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ANTZ Marie Georges Joseph
1917-1943

APEL Henri Louis 1916 Weyer (Bas-Rhin)

APEL Henri Louis est né le 16 octobre 1916 à Weyer (Bas-Rhin), fils de Berthe Louise A., mère célibataire. Selon un courrier du Maire de Mundolsheim (Bas-Rhin) au Ministre des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, un certain Weiss, père d’Henri n’a jamais connu son fils et est décédé pendant la guerre de 1914/18. La mère d’Henri, de nationalité allemande, ne l’a pas élevé, il l’a été par les époux Weiss Henri, ses grands-parents paternels. Ces derniers décédés, Louis Weiss, un oncle du côté paternel a consenti à ce que le décès d’Henri soit déclaré par l’autorité judiciaire. Domicilié à Mundolsheim (Bas-Rhin), employé de la SNCF, Henri est incorporé de force dans la Wehrmacht le 9 septembre 1942 au 3. Grenadier Regiment 114, secteur postal 25977 C. Kharkow. Il n’est pas reparu à son domicile depuis le 25 juin 1943. Ses dernières nouvelles datent du 8 août 1943. Son unité le déclare disparu le 15 août 1943 à Rogan près de Kharkow en Russie (act. Rohan près de Kharkiv en Ukraine). Sa date de décès est fixée ce même jour à Rogan (Russie) par un jugement déclaratif prononcé en 1960 par le Tribunal de Strasbourg. Il obtient la mention Mort pour la France en 1960. Il avait 26 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

APEL Henri Louis
1916-1943

APFEL Joseph 1925 Oberbetschdorf (Bas-Rhin)

APFEL Joseph est né le 21 août 1925 à Oberbetschdorf (Bas-Rhin), fils d’Emile A., décédé, ouvrier et de Salomé née Magnus. Bûcheron, il est incorporé de force dans la Wehrmacht lors du recrutement à Haguenau le 22 mai 1943, dans le Pionnier Ersatz Bataillon 26-6191, secteur postal 21390, sans indication de lieu, puis dans le 2. Pionnier Bataillon 233 – Stabskompanie. Il obtient le grade de caporal. Sa mère affirme que Joseph se trouve au Danemark du mois de juin 1943 au mois d’octobre 1943. Tout l’hiver il se trouve en Norvège. Il obtient une permission au mois d’avril 1944, il doit alors partir en Russie. Herbert Wennrich d’Essen (Allemagne) témoigne qu’il a reconnu Joseph sur une photo. D’après Herbert, le train de Pionniers auquel appartient Joseph est engagé au printemps 1944 dans des combats défensifs en Lituanie. Ce train n’est jamais revenu des combats.  Nikolaus Thesing de Bokel (Allemagne) témoigne l’avoir vu pour la dernière fois en juin 1944 en Lettonie. Hermann Schmitz d’Oberlangen Kreis Aschendorf (Allemagne) témoigne qu’il a vu Joseph entre le 25 et le 27 juillet 1944 à Kalvaria-Marijampolé (Lituanie) et que peu de temps après son train et le conducteur ont été entièrement encerclés. Hermann Schmitz affirme que Peter Donker de Papenburg (Allemagne) et Josef Marpub de Stadtlohn (Allemagne) ont également été présents lors de cet encerclement. Les dernières nouvelles de Joseph à sa famille datent du 22 juillet 1944. Son unité le déclare disparu au nord de Daujirdai près de Krokialaukis (act. Lituanie), le 29 juillet 1944. Le 16 août 1944, une lettre signée par le lieutenant H.H. est adressée aux parents de Joseph. Le courrier dit que fidèle au drapeau sous lequel il combattait, Joseph, a fait son devoir de soldat jusqu’au bout, en couvrant ses camarades à l’aide de sa mitrailleuse. Malheureusement lorsque l’ennemi força leur position, les camarades de Joseph perdirent sa trace. Un acte officiel de disparition est adressé à sa mère le 7 décembre 1948. Sa date de décès est fixée ce même jour près de Daujirdai en Lituanie par un jugement déclaratif du 28 juin 1955 prononcé par le Tribunal de Strasbourg. Il obtient la mention Mort pour la France en 1955. Il avait 18 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

APFEL Joseph
1925-1944

APFFEL Joseph Louis François Marie 1914 Nort-sur-Erdre (Loire-Atlantique, ex Loire-Inférieure)

APFFEL Joseph Louis François Marie est né le 8 décembre 1914 à Nort sur Erdre, de père inconnu et de Madeleine A., couturière domiciliée à Bischwiller et résidant à Nort-sur-Erdre au lieu-dit Languin. Joseph épouse Louise Stirer, repasseuse, le 28 juillet 1939 à Schiltigheim et aurait un enfant adopté. Domicilié à Schiltigheim (Bas-Rhin), de profession coupeur, il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 21 mai 1943t, dans le Grenadier Regiment 41 Maschinengewehr Ersatz Bataillon Erlangen, secteur postal 42278, Cracovie (Pologne). Il n’est pas reparu à son domicile depuis le 25 mai 1944. Il a été tué le 29 janvier 1945 à Tychy arrondissement de Katowice (Pologne). Son acte de décès allemand est établi à Berlin le 11 février 1952.  Il obtient la mention Mort pour la France en 1952. Il avait 30 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

APFFEL Joseph Louis
1914-1945

APPEL Joseph 1923 Woerth (Bas Rhin)

APPEL Joseph Charles est né le 7 novembre 1923 à Woerth (Bas Rhin), fils de Joseph  A.  et d’Eugénie Joséphine née Wagner. Employé, il est incorporé de force dans l’armée allemande, en octobre 1942. Il a servi pendant six mois dans le Reichsarbeitdienst (service du travail obligatoire instauré par l’Allemagne nazie) et a ensuite bénéficié de deux à trois semaines de détente. En janvier 1944, il est en convalescence durant quinze jours, suite à une blessure au cours d’un bombardement à Nantes. Il a été soigné à Saint Wendel en Sarre. Après une deuxième permission de quinze jours, il rejoint son unité en février 1944. Il écrit le 1er mars 1944 de Plauen puis aux environs de Stettin. Sa dernière lettre date du 1er novembre 1944, aux environs de Budapest.  Un avis de disparition est établi le 18 avril 1947. Un jugement déclaratif du tribunal de Strasbourg en date du 17 mai 1960, reconnait son décès le 1er Novembre 1944, en Hongrie, près de Budapest. Le décès est transcrit le 7 décembre 1960 en mairie de Woerth (Bas Rhin). II obtient la mantion Mort pour la France en 1958. Il avait 21 ans.  

Denis Parisot 2024 ©

APPEL Joseph
1923-1944

APPENZELLER Jean Paul 1921 Issenheim (Haut-Rhin)

APPENZELLER Jean Paul
1921-

APPENZELLER Joseph Albert 1925 Schirrhein (Bas-Rhin)

APPENZELLER Joseph Albert est né le 22 mai 1925 à Schirrhein, fils de Nicolas A, journalier et de Caroline née Bolidum. Il demeure chez ses parents au 13 rue de Sessenheim à Schirrhoffen et est ouvrier. Le 15 février 1943, il est incorporé de force dans la 193e Division, bataillon de réserve de grenadiers à Detmold en Allemagne. Il effectue une dernière permission à son domicile en septembre1944. Selon les recherches menées auprès des archives de la WAST (Bureau allemand des états de service de la Wehrmacht) en 1950, il est grièvement blessé par balle au dos le 18 janvier 1944 à Ssoboletje, Russie. Sa dernière affectation est à la 1ère Compagnie de Grenadiers, Régiment 159. Le 7 novembre 1944, il donne pour la dernière fois de ses nouvelles depuis Detmold. Un acte de disparition le concernant est établi le 4 juin 1947. Son décès est fixé au 10 novembre 1944 à Detmold en Allemagne,  par un jugement déclaratif du 23 octobre 1957. Il obtient la mention Mort pour la France en 1958. Il avait 19 ans.

Pascale Weil 2024 ©

APPENZELLER Joseph Albert 1925-1944

APRIL Paul 1921 Colmar (Haut-Rhin)

APRIL Paul
1921-

APRIL Robert Fernand 1925 Strasbourg (Bas-Rhin)

APRIL Robert Fernand est né le 14 avril 1925 à Strasbourg, fils de Laurent A. et de Marie-Madeleine née Niederst, il réside avant son incorporation chez ses parents au 18 rue de Saales (Hafenwallstrasse durant l’occupation allemande) à Strasbourg et exerce le métier de typographe. Incorporé de force dans la Wehrmacht le 29 octobre 1943, il fait ses classes à la caserne Tannenberg à Königsberg en Prusse orientale. Il est affecté dans une section de formation aux transmissions la Nachrichten-Ausbildungsabteilung 1 A (NAA1). Au terme de ses classes il est envoyé sur le front russe. Sa famille reçoit une dernière lettre postée le 22 juin 1944, jour du déclenchement de l’opération Bagration par l’Armée rouge. Il est alors stationné près de Mogilev (act. Mahiliow en Biélorussie). Un camarade survivant atteste la présence de Robert Fernand April dans cette région en juin 1944. Ensuite il disparaît sans laisser de trace. Le tribunal de Strasbourg déclare son décès le 30 juin 1944 en Russie et l’acte est transcrit sur le registre de l’état civil de Strasbourg le 27 août 1960. Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 19 ans.

Dimitri Vouzelle 2024 ©

APRIL Robert Fernand
1925-1944

APPREDERISSE Marcel Léon 1924 Dabo (Moselle)

APPREDERISSE Marcel Léon est né le 15 mai 1924 à Dabo, fils de Paul A., et de Catherine née Trappler. Il demeure 1 rue du Château à Dabo (Moselle).  Il est incorporé de force à une date inconnue dans la compagnie de base du 153e Bataillon de Réserve de Grenadiers. Il porte le matricule 2196.  Il obtient une dernière permission le 25 mars 1944 et donne pour la dernière fois de ses nouvelles le 29 août 1944 du Front d’Italie. A une date inconnue, l’Inspecteur des cimetières militaires d’Italie signale qu’il est décédé le 30 mars 1945 et qu’il est inhumé au cimetière communal de Bologne-Certosa (Italie), tombe 2297. Il sera par la suite, à une date inconnue, réinhumé au cimetière militaire français à Rome (Italie), tombe 141. Le 14 avril 1947 un avis de disparition est remis à ses parents et indique qu’il a disparu à Buraki le 8 janvier 1944. Ces informations émanent d’une liste de l’OKW (Haut Commandement de la Wehrmacht) qui indique également qu’il appartenait au 1er régiment Sud de Cavalerie, Compagnie de Réserve 193. Le 15 avril 1947, son père demande une rectification de cet avis de disparition indiquant qu’il est venu en permission en mars 1944 et que sa dernière lettre date d’août 1944 du Front d’Italie. Le 6 mai 1947, un acte de disparition rectifié est adressé à ses parents. Le 8 mars 1949, un avis de décès officiel est émis par le Ministère des Anciens Combattants et des Victimes de Guerres fixant le décès au 30 mars 1945 en Italie. Le 15 mars 1949, le maire de Dabo indique au Ministre des Anciens Combattants que son état civil n’est toujours pas régularisé. Le 17 mars 1949 des recherches sont demandées à la WAST en demandant confirmation du 30 mars 1945 comme date de décès en Italie, et informations supplémentaires. En juillet 1945, Berlin confirme ces informations avec le lieu d’inhumation du Cimetière Communal de Bologne-Certosa, tombe 2297 et qu’il appartenait à la 6e unité du 145e Régiment de Grenadiers. Le 17 août 1949 est émis l’acte de décès officiel fixant celui-ci au 30 mars 1945 en Italie. Il obtient la mention Mort pour la France la même année. Il avait 21 ans.

Pascale Weil 2024 ©

APPREDERISSE Marcel Léon 1924-1945

APPRILL Joseph 1912 Lampertsloch (Bas-Rhin)

APPRILL Joseph est né le 25 août 1912 à Lampertsloch, fils d’Antoine A., et de Marie née Wild. Il demeure Lampertsloch n°114.  Il est incorporé de force le 22 avril 1944 dans le 4e Régiment d’Infanterie Compagnie Schubert à Graudenz en Prusse (auj. Grudziądz en Pologne). Il donne pour la dernière fois de ses nouvelles le 7 novembre 1944 de Koenigsberg en Prusse Orientale (auj. Kaliningrad en Russie), indiquant comme secteur postal 17 144 b. Le 18 avril 1947 un avis de disparition est émis. Le 30 août 1954, la section de recherches Alsace-Lorraine de Göttingen reçoit un témoin,  qui reconnait Joseph A. sur photo. Il indique qu’il a appartenu à son unité, secteur postal 17 144 et qu’il l’a vu pour la dernière fois à l’automne 1944, à Mertenheim près Lötzen en Prusse Orientale (auj. Martiany en Pologne). Le bataillon était alors engagé à la surveillance des routes et des dépôts de munitions. Le 9 juin 1955, l’enquête de gendarmerie interroge l’adjoint au Maire de Lampertsloch qui rapporte le 22 avril 1944 comme date d’incorporation de Joseph A. dans le 4e Régiment d’Infanterie Compagnie Schubert à Graudenz en Prusse (auj. Grudziądz en Pologne). Il précise qu’il était menuisier dans l’entreprise de ses parents. Dans la même enquête, son père indique qu’il a disparu en Prusse Orientale en janvier 1945 et que sa dernière lettre date du 7 novembre 1944 de Koenigsberg. Le 12 juillet 1955, les recherches menées auprès des archives de Berlin indiquent qu’il n’y a pas de traces de Joseph A. Le secteur postal 17 144 b transmis dans la demande d’informations concerne le 21e bataillon de l’Unité de Forteresse d’artillerie lourde et mitrailleuses, mais qu’elle ne possède pas de liste concernant les unités présentes. Le 24 octobre 1955 est émis le jugement déclaratif de décès fixant celui-ci au 7 novembre 1944 à Koenigsberg en Prusse Orientale. Il obtient la mention Mort pour la France en 1956. Il avait 32 ans.

Pascale Weil 2024 ©

APPRILL Joseph
1912-1944

ARBER Auguste 1911 Oltingue (Haut-Rhin)

ARBER Auguste
1911-

ARBOGAST Bernard 1923 Strasbourg (Bas-Rhin)

ARBOGAST Bernard
1923-

ARBOGAST Charles 1911 Westhoffen (Bas-Rhin)

ARBOGAST Charles est né à Westhoffen le 14 février 1911, fils de Charles A., et de Salomé née Wolfhugel. Menuisier, il épouse  le 12 novembre 1936 à Westhoffen Caroline (Lina) née Mack, avec laquelle il a deux enfants. La famille est domiciliée au 98, rue Biris à Westhoffen. Dès le début de l’annexion de fait, il adhère à la section locale du NSDAP et assure successivement les fonctions de Politischer Leiter et d’Organisationsleiter. Le Politischer Leiter est chargé d’organiser les nombreuses manifestations paramilitaires et délivre des certificats de loyauté et de sérieux politique pour ceux qui postulent à une fonction administrative. Il est incorporé de force dans la Waffen-SS, le 9 février 1944 et est porté disparu le 2 juillet 1944, son corps n’a jamais été retrouvé. Lors de sa séance du 11 mars 1953, la commission départementale de contrôle des prisonniers, déportés et internés émet un avis défavorable pour la délivrance de la mention Mort pour la France. Elle souligne pour justifier sa décision les « sentiments pro-allemands » de Charles Arbogast et les fonctions qu’il a exercées au sein du NSDAP local dès 1940. En 1957, lors de l’examen de l’appel de la décision de 1953, la mention lui est toutefois accordée considérant que ces faits ne sont pas de nature à interdire le droit à la mention dans le cadre de l’article L.488 du Code des Pensions Militaires d’Invalidité et de Victimes de la Guerre car il a été effectivement incorporé de force par voie d’appel et n’était donc pas volontaire.

Dimitri Vouzelle 2024 ©

ARBOGAST Charles
1911-1944

ARBOGAST Emile Georges 1916 Bischheim (Bas-Rhin)

ARBOGAST Emile Georges est né le 23 Novembre 1916 à Bischheim, fils de Max Georges A., forgeron et d’Emilie née Gentner. Laborantin, il épouse le 23 janvier 1943 à Strasbourg, Lucie Lina née Moritz, comptable. Il est incorporé de force dans l’armée allemande le 23 juin 1943, dans le Panzer régiment 25 à Stolp en Poméranie (act. Słupsk en Pologne). Il revient blessé du front russe en avril 1944 et repart quinze jours plus tard pour une destination inconnue. Il ne donne plus signe de vie depuis le 11 mars 1945. Il est mort, selon les dires d’un prisonnier allemand, à Gotenhafen (act. Gdynia en Pologne), début avril 1945. La date de son décès est fixée au 11 mars 1945 à Stolp en Allemagne. La mention Mort pour la France lui est attribuée le 6 avril 1962.  Il avait 29 ans.

Denis Parisot 2024 ©

ARBOGAST Emile Georges
1916-1945

ARBOGAST Jean-Paul 1921 Strasbourg (Bas-Rhin)

ARBOGAST Jean-Paul est né le 10 décembre 1921 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Charles A. et d’Augustine née Lerch. La famille demeure au 25, rue des écoles à Marmoutier (Bas-Rhin). Etudiant en chimie, Jean-Paul est incorporé de force dans la Wehrmacht le 14 septembre 1943. Opérateur-radio dans la division d’artillerie de réserve 257, il part pour le front russe. En août 1944, les parents de Jean-Paul, sont avisés par un courrier du chef de son unité, le capitaine Tobüs, de la disparition de leur fils depuis le 30 juin 1944 à Pogost entre Mogilew et la Bérésina (Russie). En 1952, un ancien soldat allemand, Wilhelm Behrens, reconnaît Jean-Paul d’après sa photo et dans son témoignage via le Französischer Suchdienst, il apporte les précisions suivantes : il a vu Jean-Paul A. pour la dernière fois en juillet 1944, dans les marais de la Bérésina (Russie), Jean-Paul a reçu une balle dans la tête et a disparu dans les marais. Sa date de décès est fixée au 17 juillet 1944, dans les marais de la Bérésina, près de Pogost (Russie), par un jugement déclaratif prononcé le 15 juillet 1952 par le Tribunal de 1ère Instance de Saverne. Il obtient la mention Mort pour la France en 1952. Il avait 22 ans.

Anne-Catherine Vogler 2024©

ARBOGAST Jean-Paul
1921-1944

ARBOGAST Lucien Léonard 1925 Strasbourg (Bas-Rhin)

ARBOGAST Lucien Léonard
1925-

ARBOGAST Marcel 1918 Avolsheim (Bas-Rhin)

ARBOGAST Marcel est né le 11 novembre 1918 à Avolsheim, fils de Joseph A., ouvrier, et de Eugénie née Öhlkern. Il est l’époux de Victorine née Ellena et est père d’un enfant. Il est mécanicien et demeure rue du Fossé Haut à Molsheim, Bas-Rhin. Le 19 octobre 1944, il est incorporé de force comme soldat dans la 4e compagnie de Formation à la Schlieffenkaserne de Heilbronn en Allemagne. Il donne pour la dernière fois de ses nouvelles le 17 novembre 1944, quelques jours avant son départ vers Lübeck (Allemagne). Il est vu pour la dernière fois dans la région de Varsovie selon le témoignage de certains de ses camarades. Le 2 janvier 1947 est émis son acte de disparition. Le 23 avril 1949 est émis un avis officiel de décès, fixant celui-ci en 1945 à Radziejowice en Pologne. Le 2 mai 1949, Victorine A. demande au Ministère des Anciens Combattants et des Victimes de Guerres des précisions sur les conditions qui ont permis de constater le décès de son époux à Radziejowice. Le 20 mai 1949, le Ministère répond que le décès a été constaté en fonction des informations transmises par la Délégation de Pologne chargée des recherches des disparus et décédés alsaciens-lorrains, à savoir que Marcel A. a disparu sur le secteur de Varsovie, qu’il a été fait prisonnier et amené par un soldat au hameau de Korytow (auj. Korytów en Pologne) – commune de Radziejowice où ils ont été abattus par un Russe. L’acte de décès est signé le 17 mai 1949 et fixe le décès en 1945 à Radziejowice – Pologne. La même année il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 27 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ARBOGAST Marcel
1918-1945

ARBOGAST Paul Jean 1926 Strasbourg (Bas-Rhin)

Arbogast Paul Jean est né le 7 février 1926 à Strasbourg, fils de Jean Jacques A., cultivateur et de Eve née Kraencker. Il est célibataire et cultivateur. Il demeure n° 115 à Ittenheim, Bas-Rhin. Le 12 septembre 1944, il est incorporé de force et son secteur postal est Feldpost 36217 B.  Le 15 novembre 1944, de Krakau (auj. Kraków , Cracovie en Pologne), il adresse un dernier courrier à ses parents.  En 1946, un compatriote indique que Paul Jean A. a été vu dans un commando russe à Vienne en Autriche. Des enquêtes sont lancées dans le cadre de recherches pour Incorporés dans l’armée allemande. Le 2 mai 1947, la mission PDR (Personnes Disparues et Réfugiées) de Vienne répond qu’il n’y a aucune trace de lui à Vienne et où il n’existe plus de commandos de prisonniers allemands. Elle indique qu’avec des renseignements précis, une demande officielle pourrait être adressée aux autorités soviétiques afin d’y retrouver sa trace.  Un acte de disparition est adressé à son père le 27 janvier 1948. Le 29 février 1952 , les recherches à la WAST (Bureau allemand des états de service de la Wehrmacht) indiquent que son matricule est inconnu. Elles indiquent également que le Feldpost 36217 B correspond au 1er Régiment de Grenadiers, Compagnie 473 mais que Paul Jean A. ne figure pas sur les listes de cette unité en leur possession. Le 30 juillet 1956, un jugement déclaratif fixe son décès au 15 novembre 1944 près Cracovie – Pologne. La même année il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 18 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ARBOGAST Paul Jean
1926-1944

ARBOGAST René Charles 1909 Strasbourg (Bas-Rhin)

Arbogast René Charles Valentin Henri est né le 26 novembre 1909 à Rastatt (Allemagne), fils de Jacques A., forgeron et de Marie née Gsell. Gérant, il est l’époux de Berthe née Schoch et père d’un enfant. Il demeure 47 rue du Rhin à Gerstheim, Bas-Rhin. Le 27 avril 1944, il est incorporé de force comme opérateur-radio dans la Waffen SS à l’Ecole de Formation à l’Information, dans le groupe 4 d’apprentissage – Feldpost 58949 à Aussig/Elbe (auj. Ústí-nad-Labem en République Tchèque). Il ne réapparaitra pas à son domicile. Aucun courrier de sa part n’est mentionné. Un acte de disparition est émis le 21 février 1947. Le 1er octobre 1947, l’enquête concernant les non-rentrés indique que selon les dires d’un camarade rapatrié, il a été vu pour la dernière fois le 27 avril 1945 dans une forêt près de Fürstenwald (auj. Fürstenwalde, Allemagne), encerclée par les Mongoles. Le 10 mai 1950, un jugement déclaratif fixe son décès au 27 avril 1945 à Fürstenwald – Allemagne. Il obtient la mention Mort pour la France la même année. Il avait 36 ans.

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ARBOGAST René Charles
1909-1944

ARBOGAST Robert 1920 Haguenau (Bas-Rhin)

ARBOGAST Robert
1920-

ARIA Alphonse 1926 Mulhouse (Haut-Rhin)

ARIA Alphonse
1926-

ARLEN Georges 1920 Hoerdt (Bas-Rhin)

ARLEN Georges
1920-

ARLEN Walter 1916 Hoerdt (Bas-Rhin)

ARLEN Walter est né le 24 décembre 1916 à Hoerdt, fils de Chrétien A., cultivateur et de Madeleine née Brandt. Il est l’époux de Marie née Stoll et père d’un enfant. Cultivateur, il demeure 48 rue de la Wantzenau à Hoerdt. Il est incorporé de force dans la 203e compagnie du 76e Régiment de Grenadiers Brandebourgeois à une date inconnue. Il porte le matricule 849. Le 16 août 1944, du camp de prisonniers de Jassy en Roumanie (act. Iași en Moldavie), il adresse un dernier courrier à ses proches.  Le 5 octobre 1946, le journal Les Dernières Nouvelles d’Alsace publie sa photo de non-rentré en espérant avoir de nouveaux renseignements. Le 26 octobre 1946, un témoin le reconnait et écrit à Marie A. Il indique que son époux a été fait prisonnier sans être blessé au camp de Jassy en Bessarabie en mars 1944. Il a été transféré au camp de Prisonniers de Guerre n° 99 de Karaganda en Sibérie (auj. Qarağandı au Kazakhstan) de septembre 1944 à mai 1945 où il l’a bien connu. Walter a travaillé à la compagnie de scories et appartenait à la baraque 12. En mai 1945, il a été transféré au camp 12 où il était en bonne santé. Le 6 novembre 1946, Marie A. transmet ces informations aux autorités et demande le rapatriement de son époux. Des enquêtes sont engagées et renouvelées en 1947. Le 5 août 1947, un acte de disparition au camp de Jassy est émis. Cette même année 1947, un autre témoin affirme avoir été fait prisonnier avec trois Luxembourgeois et huit Alsaciens au camp 99 de Karaganda. Walter A. en faisait partie, son nom lui est resté en mémoire. Le 26 janvier 1949, l’Ambassade de France à Moscou indique qu’il figure sur la liste des 82 alsaciens-Lorrains dont la présence peut être considérée comme certaine en URSS. Le 3 octobre 1951, un acte de disparition modifié est émis, et fixe sa disparition au camp de Karaganda en Bessarabie. Le 25 octobre 1951, un jugement déclaratif fixe son décès au 30 mai 1945 à Karaganda en Sibérie. La même année il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 29 ans.

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ARLEN Walter
1916-1945

ARMBRUSTER Armand Arthur 1922 Lutterbach (Haut-Rhin)

ARMBRUSTER Armand Arthur
1922-

ARMBRUSTER Joseph Raymond 1925 Strasbourg (Bas-Rhin)

ARMBRUSTER Joseph Raymondest né le 16 mai 1925 à Strasbourg, fils de Joseph A., journalier et de Catherine née Vaut. Il est célibataire et ouvrier. Il demeure 9 rue du Marais Kageneck à Strasbourg. Le 25 octobre 1943, il est incorporé de force,  Feldpost L 21418 Posen. Le 21 juin 1944 de Russie, il adresse un dernier courrier à ses proches.  Le 1er août 1944, un de ses camarades écrit à ses parents que son unité l’a déclaré disparu, vermisst, le 2 juillet 1944, lors de durs combats, dans la région d’Orscha-Minsk (auj. Orcha ou Vorcha en Biélorussie). Un acte de disparition est adressé à son père le 1er octobre 1947. Le 17 août 1955, un jugement déclaratif fixe son décès au 2 septembre 1944 dans la région de Orscha-Minsk en Russie. La même année,  il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 19 ans.

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ARMBRUSTER Joseph Raymond 1925-1944

ARMBRUSTER Marcel René 1923 Strasbourg (Bas-Rhin)

ARMBRUSTER Marcel Renéest né le 20 septembre 1923 à Strasbourg, fils de Joseph A., facteur d’orgues et de Marie née Finkbeiner. Il est célibataire et employé de bureau. Il demeure 92 rue de la Zigelau à Strasbourg Neudorf chez ses parents. Le 17 octobre 1942, il est incorporé de force, comme soldat de 1ère classe dans la 3e unité du 103e Régiment d’artillerie lourde motorisée. Il porte le matricule 180. Le 4 novembre 1944, il adresse un dernier courrier à ses proches indiquant qu’il est près de Dantzig (auj. Gdaɲsk en Pologne). En août 1945, son père écrit aux autorités et demande que des recherches soient diligentées après 10 mois sans nouvelles de son fils.  Il donne sa description physique : 1.75 m,  yeux et cheveux bruns. Il indique également qu’il sert dans l’artillerie motorisée, que le 16 octobre 1944 il a été transféré à Pilsen en Tchécoslovaquie (auj. Plzeň en Tchéquie) puis le 30 octobre 1944 à Dantzig. En 1946, un témoin indique que le 25 mars 1945 à Dantzig,  Marcel a été blessé et qu’il a comme signes particuliers, une blessure par balle sur le côté gauche, à hauteur de hanches et une cicatrice au genou droit, occasionnée par un coup de hache. Le 4 mars 1946, Joseph A. réitère sa demande de recherches en ajoutant ces informations. Le 4 juin 1947, l’acte de disparition de Marcel A. est adressé à ses parents. Le 5 avril 1948, l’enquête en Pologne indique que Marcel A. ne figure sur aucune liste des hôpitaux de la ville de Dantzig, ni sur les listes de la Croix-Rouge polonaise à Dantzig. Le 28 décembre 1950, les recherches menées auprès des archives de la WAST (Bureau allemand des états de service de la Wehrmacht) indiquent qu’il était caporal dans la 3e unité du 103e Régiment d’artillerie lourde motorisée. Elles indiquent également, que le 20 juillet 1943, il a été gravement blessé près de Lomowez par un éclat d’obus. Il a dès lors été hospitalisé à Varsovie, puis transféré, le 8 août 1943,  à l’hôpital de Reichenbach-Vogtland en Allemagne (auj. Reichenbach-im-Vogtland). En 1951 et 1952, deux témoins déclarent que Marcel A., le 30 mars 1945, a été grièvement blessé à la tête par un éclat de grenade lors d’un combat au poste avancé de Beobachters bei Brentau dans la banlieue de Dantzig (auj. Brętowo, Pologne) et transporté, inconscient,  à l’hôpital de Dantzig. En 1960, un 3e témoin indiquera que Marcel A. a été blessé le 26 mars 1945. Le 18 août 1956, un jugement déclaratif fixe son décès au 30 mars 1945 près de Dantzig en Pologne. La même année,  il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 21 ans.

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ARMBRUSTER Marcel René
1923-1944

ARMBRUSTER René, Auguste 1925 Villé (Bas Rhin)

ARMBRUSTER René, Auguste, est né le 9 juin 1925 à Villé (Bas Rhin), fils d’Aloyse A., ouvrier  et de Catherine née Humbert. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 28 octobre 1943. Il n’est pas reparu à son domicile depuis le 18 octobre 1944 et ses dernières nouvelles datent du 29 octobre 1944 en provenance de  Tiborlager über Schwiebus (act. Cibórz en Pologne). Il est hospitalisé le 15 janvier 1944 pour une otite purulente au Feldlazarett 607 de Rositten en Prusse orientale (act. Rēzekne en Lettonie), puis transféré le 20 janvier 1944 dans un autre hôpital. Il est grièvement blessé au cou par un éclat d’obus le 5 août 1944 et évacué au parc sanitaire à Kvaszmia (front est). Il est muté le 15 octobre 1944 au régiment de grenadiers 337 à Tiborlager. Il est mort le 26 décembre 1944 près de Losonc en Hongrie (act. Lučenec en Slovaquie), selon un rapport de la croix rouge allemande  de Munich. La WAST de Berlin (Bureau allemand des états de service) signale le décès à la mairie de Berlin, le 2 octobre 1957. L’acte de décès transcrit en mairie de Villé le 8 janvier 1958 indique qu’il est décédé le 26 décembre 1944 près de Losonc en Hongrie. Il obtient la mention Mort pour la France en 1955. Il avait 19 ans.

Denis Parisot ©

ARMBRUSTER René Auguste 1925-1944

ARMBRUSTER Robert Aloyse 1920 Châtenois (Bas-Rhin)

ARMBRUSTER Robert Aloyse est né le 12 décembre 1920 à Chatenois (Bas-Rhin), fils d’Albert A., marchand d’étoffes et d’Hélène née Gerber. Coiffeur, il est domicilié à Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin). Suite à son recrutement à Sélestat (Bas-Rhin), il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 15 janvier 1943, et affecté dans la Marschkompanie Grenadier Regiment Erste U. Ausbildungsbataillon 53, sous le matricule 1056. Il intègre ensuite la Grenadier Stabskompanie Erster Bataillon M.53, secteur postal 22476 D, sans indication de lieu. Ses dernières nouvelles datent du mois d’août 1943. Toutefois, une lettre écrite par Robert le 2 septembre 1943 est parvenue à ses parents encore le 24 octobre 1943. Son unité le signale disparu en septembre 1943 entre Charkow (act.Kharkiv, Ukraine) et Kiev (Ukraine). Sa date de décès est fixée au 30 septembre 1943 en Russie par un jugement déclaratif prononcé le 21 novembre 1960 par le Tribunal de Strasbourg.  Il obtient la mention Mort pour la France en 1955. Il avait 22 ans.

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ARMBRUSTER Robert Aloyse 1920-1943

ARMBRUSTER Robert Joseph 1926 Wittenheim (Haut-Rhin)

ARMBRUSTER Robert Joseph
1926-

ARMSPACH Joseph Jean 1925 Wittelsheim (Haut-Rhin)

ARMSPACH Joseph Jean
1925-

ARMSPACH Robert Joseph 1915 Lutterbach (Haut-Rhin)

ARMSPACH Robert Joseph
1915-

ARNO Léon Georges Paul 1923 Sarralbe (Moselle)

ARNO Léon Georges Paul
1923-

ARNOLD Antoine Jean 1924 Plobsheim (Bas-Rhin)

ARNOLD Antoine Jean est né le 6 novembre 1924 à 17h00 à Plobsheim (Bas-Rhin), fils de Charles A. (décédé), ouvrier en moulin et de Louise née Kapp (décédée le 18 janvier 1954). Il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 21 mai 1943, matricule 1014, dans la Stabskompanie Grenadier Ersatz Bataillon 377. Il est affecté le 29 octobre 1944 dans le 4. Grenadier Regiment 912, secteur postal 22.298 E, sans indication de lieu. Selon une enquête menée à Plobsheim, le 15 juin 1960, par la brigade de gendarmerie d’Illkirch, Jules Arnold, déclare que son frère Antoine a été incorporé de force dans le R.A.D. (Reichsarbeitsdienst) le 15 février 1943. Revenu au domicile trois mois plus tard, il a été enrôlé de force dans la Wehrmacht avec sa classe, le 21 mai 1943. Il est revenu pour la dernière fois en permission le 10 avril 1944. A l’époque il se trouvait sur le front russe.  A l’expiration de sa permission, il n’a pas regagné son unité, mais courant mai 1944, il a été repris par l’occupant et incarcéré à la citadelle à Strasbourg puis envoyé en cellule à Fribourg en Brisgau (Freiburg-in-Breisgau). Les dernières nouvelles qui émanent d’Antoine datent d’octobre 1944. Il se trouvait à Fribourg en Brisgau. Jules n’a plus la lettre en sa possession. Marie Schmitthaeusler, secrétaire de Mairie à Plobsheim confirme aux gendarmes les dates d’incorporations d’Antoine. Elle rajoute que, d’après le registre détenu par la Mairie, il est venu pour la dernière fois en permission chez ses parents du 17 mars au 10 avril 1944. Les deux témoins ignorent les circonstances de la disparition d’Antoine et ne connaissent pas de personnes ayant servi dans son unité. Sa date de décès est fixée au 30 octobre 1944 à Fribourg en Brisgau (Allemagne) par un jugement déclaratif prononcé le 12 septembre 1960 par le Tribunal de Strasbourg. Il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 19 ans.

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ARNOLD Antoine Jean
1924-1944

ARNOLD Camille Charles 1924 Mutzig (Bas-Rhin)

ARNOLD Camille Charles est né le 25 février 1924 à Mutzig (Bas-Rhin), fils de Charles Henri A., ouvrier de fabrique et de Justine née Zimmer. Tourneur sur métaux, il est incorporé de force dans la Wehrmacht au bureau de recrutement de Molsheim, le 16 octobre 1942. Il est affecté dans l’infanterie au grade de caporal, secteur postal 56.211, sans indication de lieu.  Les parents de Camille reçoivent son dernier courrier le 14 juillet 1944. Une lettre du Hauptwachmeister Amandieser, datée du 29 août 1944 est adressée au père de Camille. Il indique que sur l’ordre de son chef d’escadron, qui se trouve actuellement à l’hôpital militaire, il a la tristesse de devoir l’informer que son fils, le caporal Camille Arnold, est porté disparu depuis le 22 juillet 1944, lors combats de position à l’est du Bug (fleuve entre la Pologne, la Biélorussie et l’Ukraine). L’escadron avait pour mission de tenir une tête de pont à l’est du Bug, près de Wlodawa (act. Włodawa en Pologne), mais il a été attaqué par les forces ennemies. Depuis ce jour, il est sans nouvelles de son fils. Heinz Ermisch d’Herne (Allemagne) témoigne que le 21 juillet 1944 Camille était blessé et se trouvait au camp de prisonniers de Kowel (Ukraine). Sa date de décès est fixée au 22 juillet 1944 près de Wlodawa (Pologne) à l’ouest de la rivière Bug (Russie), par un jugement déclaratif du 10 juin 1960 prononcé le par le Tribunal de Saverne. Il obtient la mention Mort pour la France le 27 avril 1949. Il avait 20 ans.

Frédérique Studer 2024 ©

ARNOLD Camille Charles
1924-1944

ARNOLD Charles Xavier 1911 Saint-Amarin (Haut-Rhin)

ARNOLD Charles Xavier
1911-

ARNOLD Charles 1913 Mulhouse (Haut-Rhin)

ARNOLD Charles
1913-

ARNOLD Edmond 1924 Weitbruch (Bas-Rhin)

ARNOLD Edmond est né le 28 février 1924 à Weitbruch, fils de Georges A., peintre, et d’Eve Kobi. Il est employé comme manœuvre. La famille réside au 39, rue de l’Eau à Weitbruch. Incorporé de force, il revient en permission à Weitbruch pour Noël 1943. C’est la dernière fois que sa famille le voit. Porté disparu le 21 mars 1944 à Góry en Pologne, sa mère n’est prévenue qu’un mois après. L’officier qui lui écrit expose les circonstances de sa disparition : Après une préparation d’artillerie, les Russes ont attaqué leur position vers midi et ont effectué une percée. Il explique qu’il a attendu avant de l’avertir car il espérait obtenir des informations plus précises concernant le sort de son fils. L’officier allemand le présente comme un soldat loyal et un bon camarade. Remariée avec Joseph Schuh, sa mère décède le 5 février 1952. L’acte de décès est transcrit sur le registre de l’état civil de Weitbruch le 31 août 1960. Il obtient la mention Mort pour la France en 1959. Il avait 20 ans.

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ARNOLD Edmond
1924-1944

ARNOLD Emile 1908 Muttersholtz (Bas-Rhin)

ARNOLD Emile
1908-

ARNOLD Étienne Aloyse 1910 Drusenheim (Bas-Rhin)

ARNOLD Étienne Aloyse est né le 26 décembre 1910 à Drusenheim, fils de Laurent A., et de Joséphine née Streibig. Ouvrier d’usine, il épouse Marie-Thérèse Doll de six ans sa cadette le 5 juin 1936 à Drusenheim. Elle est aussi née à Drusenheim et est ouvrière. Le couple habite au 267, rue du Sable. Ouvrier d’usine, il est incorporé de force dans l’armée allemande le 23 mai 1944, Étienne Aloyse Arnold est versé dans le Grenadier-Regiment 124. Il écrit une dernière fois à sa femme en septembre 1944. Son régiment est alors stationné près de Varsovie. Il ne donne ensuite plus aucun signe de vie. Après la fin de la guerre son épouse le recherche activement. Ainsi en 1946, elle précise que le prénom germanisé de son mari est Stefan. Elle n’a pu toutefois découvrir aucun de ses camarades. Ses recherches sont demeurées vaines. Son décès est fixé par le Tribunal de Grande Instance de Strasbourg au 30 septembre 1944 près de Varsovie (Pologne). La mention Mort pour la France lui est attribuée en 1959. Il avait 33 ans.

Dimitri Vouzelle 2024 ©

ARNOLD Etienne Aloyse
1910-1944

ARNOLD François Justin 1912 Kruth (Haut-Rhin)

ARNOLD François Justin
1912-

ARNOLD Henri 1920 Strasbourg (Bas-Rhin)

ARNOLD Henri est né le 5 novembre 1920 à Strasbourg, fils d’Henri A., et de Joséphine née Wohleber. Il est l’époux d’Elsa née Braun. Boulanger, il demeure à Bühl en Allemagne, anciennement Hitlerstrasse. A une date inconnue, il est incorporé de force dans le 1er bataillon de Réserve de Grenadiers à Braunsberg en Prusse Orientale (act. Braniewo en Pologne). Il porte le matricule 7540. Il ne réapparait plus à son domicile à partir de juillet 1942 et adresse, le 20 janvier 1945, toujours de Braunsberg, un dernier courrier à ses proches. La demande de régularisation de non rentré est effectuée en 1946. Le 8 août 1947 est émis son acte de disparition. Le 24 juillet 1953, le Consulat de France à Berlin indique qu’il portait en dernier lieu, le grade de Caporal dans la 3e unité du 1er Régiment de Grenadiers. Il est blessé le 22 octobre 1944 près de Schlossberg en Prusse Orientale (auj. Dobrovolsk en Russie) par un obus au tiers supérieur de la jambe droite et transféré au parc sanitaire. Le 31 mars 1960, la mairie de Barr  (Bas-Rhin) où résident ses parents indique au Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre qu’un jugement déclaratif de décès le concernant a été rendu à la requête de sa veuve, domiciliée à Steinbach (Allemagne), mais que sa transcription sur l’Etat-Civil de la ville n’a pas été faite à date. Henri A est décédé le 20 janvier 1945 à Braunsberg, Prusse Orientale (auj. Braniewo en Pologne) selon un jugement rendu en Allemagne. Il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 25 ans.

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ARNOLD Henri
1920-1945

ARNOLD Henri Jean Baptiste 1924 Guebwiller (Haut-Rhin)

ARNOLD Henri Jean Baptiste
1924-

ARNOLD Jean 1908 Oderen (Haut-Rhin)

ARNOLD Jean
1908-

ARNOLD Jean Georges 1925 Mietesheim (Bas-Rhin)

ARNOLD Jean Georges est né le 18 février 1925 à Mietesheim, fils de Georges A., et de Salomé née Urban. Il est célibataire et cultivateur. Il demeure n° 39 à Mietesheim. Le 29 octobre 1943, il est incorporé de force dans le 188e Bataillon de réserve de Grenadiers à Mesintz.  Il porte le matricule 6840. Le 9 novembre 1944 de Gross Jhehlitz (peut-être Gross Strehlitz en Silésie, auj. Strzelce Opolskie en Pologne), d’où il adresse un dernier courrier à ses proches.  En janvier 1949, le formulaire de demande de régularisation d’un non-rentré indique qu’un témoin l’a vu à Stettin (auj. Szczecin, Pologne) en février 1945.  Le 2 septembre 1949, les recherches à la WAST (Bureau allemand des états de service de la Wehrmacht) indiquent son matricule et qu’il a été affecté en dernier lieu à l’unité de transfert du 188e Régiment de réserve de Grenadiers. Un acte de disparition est adressé à son père le 18 octobre 1949. Le 26 septembre 1951, un jugement déclaratif fixe son décès au 28 février 1945 aux armées et est adressé à son frère Jean Jacques A. La même année il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 20 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ARNOLD Jean Georges
1925-1945

ARNOLD Joseph Jules 1912 Strasbourg (Bas-Rhin)

ARNOLD Joseph Jules est né le 6 juillet 1912 à Strasbourg, fils de Joseph Eugène A., maçon, et de Marie Madeleine née Heupel. Il épouse aux Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) en 1940, Marie Madeleine née Lambert avec laquelle il a 2 enfants. Il demeure 35 rue du Ballon à Strasbourg-Neudorf. Le 6 janvier 1944, il est incorporé de force dans le 358e Régiment de Grenadiers, FP 25199.  Il porte le matricule 5683. En avril 1945, il adresse un dernier courrier à ses proches.  En mai 1946, le formulaire de demande de régularisation d’un non-rentré indique qu’un témoin l’a vu, en avril 1945 à Bayenfürth en Bade, dans l’ancienne Brasserie RITLER transformée en camp de convalescence. Des enquêtes sont diligentées. Un acte de disparition est émis le 11 octobre 1946. En août 1950, selon la section de recherche des Alsaciens/Lorrains de Göttingen, un témoin indique avoir connu Joseph Jules, non pas personnellement, mais à travers l’activité que celui-ci exerçait dans le bureau de l’Etat-Major du 35e Régiment de Grenadiers qui se trouvait alors en Courlande (Kurland auj. Kurzeme – Région de Lettonie). Il y était arrivé durant l’hiver 1944/1945. Le 3 septembre 1952, les recherches à la WAST (Bureau allemand des états de service de la Wehrmacht) indiquent qu’il était caporal dans la Compagnie d’Etat-Major du 358e Régiment de Grenadiers et que le 27 novembre 1944, il a été grièvement blessé par des éclats d’obus à la poitrine et au bras droit près de Vimbas puis transféré au parc sanitaire. Le 14 octobre 1952, Marie Madeleine A. écrit au Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre et demande l’acte de décès de son époux disparu. Elle explique vouloir se remarier très rapidement ayant déjà 2 enfants de 18 et 6 mois de cet homme. Elle souhaite également pouvoir bénéficier de la pension pour les 2 enfants de Joseph Jules A. et indique que sa demande est pressante. Le 18 février 1953, un jugement déclaratif fixe son décès au 15 avril 1945 à Bayenfurth-Allemagne (act. Baienfurt, Allemagne) La même année il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 33 ans.

Pascale Weil 2024 ©

ARNOLD Joseph Jules
1912-1945

ARNOLD Léon Lucien 1924 Dambach-la-Ville (Bas-Rhin)

ARNOLD Léon Lucien est né le 28 septembre 1924 à Dambach-la-Ville (Bas-Rhin) fils de Lucien A., ramoneur, et de Catherine Joséphine née Hertrich. La famille nombreuse (10 enfants) vit au 348, rue Clémenceau à Dambach-la-Ville. Aiguiseur-coutelier, aveugle d’un œil, Léon Lucien est incorporé de force dans la Wehrmacht le 23 mai 1944. Il intègre le Landesschützen-Bataillon 255. Sa dernière lettre date du 7 novembre 1944, Léon Lucien est gardien dans un camp de prisonniers de guerre polonais à Woldenberg-Neumark (Allemagne). Sa famille entame des recherches dès fin 1945, mais Léon Lucien ne figure pas sur la liste des prisonniers de guerre en Pologne, ni dans les archives (incomplètes) de la WAST (Bureau allemand des états de services de la Wehrmacht). En 1957, à la demande du Ministre des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, une enquête de gendarmerie va permettre de retrouver deux témoins alsaciens, incorporés de force, qui ont côtoyé Léon Lucien au camp de Woldenberg-Neumark. Auguste C. était gardien du camp avec Léon Lucien d’octobre 1944 jusqu’au 26 janvier 1945, où, à l’approche des troupes russes, le camp a été évacué par convois. Auguste C. a revu Léon Lucien plusieurs fois jusqu’au moment où le convoi a été fragmenté par l’arrivée des chars russes, début février 1945. Léon Lucien paraissait en bonne santé. Eugène B. a connu Léon Lucien de mai 1944 à janvier 1945, il était gardien du camp. Lors de l’évacuation du camp de Woldenberg-Neumark, les prisonniers de guerre polonais ont été divisés en quatre groupes, Eugène B. a été séparé de Léon Lucien et ne l’a plus revu. Eugène B. a profité du repli pour déserter, il a appris en février 1945, que les groupes de prisonniers de guerre polonais du camp de Woldenberg-Neumark avaient été rattrapés par les Russes, et que ceux-ci avaient fusillé tous les gardiens allemands. Eugène B. suppose que Léon Lucien a subi le sort des gardiens allemands et qu’il a été fusillé. Le 25 juillet 1957, un jugement déclaratif du Tribunal de première instance de Colmar fixe son décès au 10 février 1945, près de Woldenberg-Neumarken Allemagne, (act. Dobiegniew, Pologne). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 20 ans.

Anne-Catherine Vogler 2024 ©

ARNOLD Léon Lucien
1924-1945

ARNOLD Louis Nicolas 1908 Petersbach (Bas Rhin)

Arnold Louis Nicolas est né le 18 mars 1908 à Petersbach (Bas Rhin), fils de  Charles A., propriétaire de carrière et de Julie née Locher. Cultivateur, il réside 120, Hirtengasse (act. rue principale) à la Petite-Pierre (Bas-Rhin). Il est incorporé de force dans la Wehrmacht à Döbeln (Allemagne) le 23 mars 1944, puis à Meißen (Allemagne), et envoyé en Pologne, secteur postal 24192C, sans indication de lieu. Il rejoint le Grenadier Ersatz Bataillon 475 dans la Stabskompanie sous le matricule 3578. Le 29 octobre 1944, il est incorporé au Artillerie Regiment n° 188 dans la 11e Batterie. Ses dernières nouvelles datent du 5 novembre 1944 en provenance d’Orsowize en Pologne. Un acte de disparition est dressé le 3 avril 1947. Son décès est fixé en 1960 par le Tribunal de Grande Instance de Saverne à la date du 5 novembre 1944 à Orsowitze en Pologne. L’acte de décès est transcrit le 14 octobre 1960 en mairie de La Petite Pierre (Bas Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France le 23 décembre 1960. Il avait 36 ans.

Denis Parisot ©               

ARNOLD Louis Nicolas
1908-1944

ARNOLD Lucien Edouard 1921 Kruth (Haut-Rhin)

ARNOLD Lucien Edouard
1921-

ARNOLD Lucien Robert 1921 Kruth (Haut-Rhin)

ARNOLD Lucien Robert
1921-

ARNOLD Marcel Aloïse 1920 Sturzelbronn (Moselle)

ARNOLD Marcel Aloïse
1920-

ARNOLD Nestor Joseph 1926 Moosch (Haut-Rhin)

ARNOLD Nestor Joseph
1926-

ARNOLD René Joseph Robert 1924 Moosch (Haut-Rhin)

ARNOLD René Joseph Robert
1924-

ARNOLD Robert Joseph 1926 Mittlach (Haut-Rhin)

ARNOLD Robert Joseph
1926-

ARNOLDI Edouard Henri 1924 Adamswiller (Bas-Rhin)

ARNOLDI Edouard Henri est né le 15 avril 1924 à Adamswiller, fils d’Emile A., cultivateur et de Marguerite née Blessing. Il est célibataire et mécanicien. Il demeure 9 rue Principale à Adamswiller chez ses parents. Fin 1942, il est incorporé de force dans le 2e bataillon de Formation de l’infanterie motorisée, 3 St. Kp. IEBM.53. Affecté sur le front russe, il revient à son domicile pour la dernière fois en octobre 1944. Il est renvoyé sur le front et adresse un dernier courrier à ses proches en novembre 1944 de Grosborn-Linde (auj. Borne Sulinowo en Pologne).  Le 27 août 1949, les recherches à la WAST (Bureau allemand des états de service de la Wehrmacht) renseignent son matricule et indiquent que sa dernière unité d’affectation était la 101e division d’artillerie lourde. Un acte de disparition est émis le 25 octobre 1950. Le 11 juin 1960, dans une enquête de gendarmerie concernant sa disparition, son père rappelle ses dates d’incorporation, de dernière permission et de son dernier courrier où il indique travailler dans un garage à Grosborn-Linde. Le 20 septembre 1960, un jugement déclaratif fixe son décès début novembre 1944 dans la région de Grosborn-Linde en Allemagne. La même année il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 21 ans.

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ARNOLDI Edouard Henri
1924-1945

ARNOULD Louis Gaston 1927 Plappeville (Moselle)

ARNOULD Louis Gaston
1927-

ARNSWALD Hermann Frédéric 1918 Mulhouse-Dornach (Haut-Rhin)

ARNSWALD Hermann Frédéric
1918-

ARON Louis Joseph 1911 Neuwiller-les-Saverne (Bas-Rhin)

ARON Louis Joseph est né le 24 mai 1911 au lieu-dit Boxmüele à Neuwiller-les Saverne, fils d’Eugène A., laboureur et de Joséphine née Meyer. Il est l’époux d’Ida née Goepp et père de sept enfants.  Cheminot, il demeure 289 Boxmüehle, commune de Neuwiller-les-Saverne. Le 12 novembre 1944, il est incorporé de force dans le 4e Bataillon de Réserve et de Formation de Grenadiers à Pfeilstädt (auj. Pajęczno en Pologne), arrondissement de Wellun (auj. Wieluń en Pologne) dans la circonscription territoriale de Warthegau.  Il porte le matricule 9105. Dès lors, il ne donne plus signe de vie. Le 23 juillet 1945, Ida A. adresse un courrier à la Direction des Unions Internationales après avoir vu un article parlant du rapatriement des prisonniers en Russie et expose le cas de son mari. Elle les informe qu’il était grenadier-chef et indique la dernière adresse postale de son époux dont elle a pu avoir connaissance par un camarade : 4e Bataillon de Réserve et de Formation de Grenadiers à Pfeilstädt , arrond. de Wellun- Warthegau. Le 3 avril 1946, elle réitère sa demande au Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre et indique qu’ils ont eu sept enfants dont l’ainé va avoir 12 ans et que le dernier est né un mois après l’incorporation de force de son époux. Le 11 juin 1946, la nièce de Louis Joseph,  Rose B. adresse la même demande au député de sa circonscription. Le 1er juillet 1946, Rose s’adresse au Service de Recherche des Prisonniers en Russie, et joint une carte d’identité où il figure qu’il mesure 1.64m et qu’il est blond aux yeux bleus. Le 5 juillet 1946, un camarade affirme que Louis a été fait prisonnier en Rhénanie avec d’autres Alsaciens . Fin novembre 1946,  Ida remplit le formulaire de régularisation d’un non-rentré et indique que deux camarades témoignent que Louis a dû être fait prisonnier par les Russes à Pfeilstädt, le 16 ou 17 janvier 1945. Elle y indique également que son allocation militaire a été supprimée depuis octobre 1946. Un acte de disparition est émis le 28 janvier 1947.  Le 2 mai 1949, la SNCF indique qu’à date, Ida n’a pas fait de démarche concernant un jugement déclaratif de décès pour Louis Joseph. Le 26 juin 1950, un jugement déclaratif fixe son décès au 17 janvier 1945 aux environs de Wellun-Pologne. Le 15 juin 1955, les recherches à la WAST (Bureau allemand des états de service de la Wehrmacht) renseignent son matricule et confirme son unité d’affectation. Il n’existe aucun renseignement sur sa disparition ou son décès. Le 3 septembre 1956, Ida remplit le formulaire de demande d’attribution de la mention Mort pour la France. Le 13 septembre 1956, elle demande l’acte de décès de Louis Joseph avec la mention Mort pour la France pour son fils ainé, incorporé dans l’armée depuis huit jours alors qu’il est soutien de famille. Elle indique également que le second est engagé volontaire en Algérie. La mention Mort pour la France est attribuée à Louis Joseph le 14 septembre 1956. Il avait 34 ans.

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ARON Louis Joseph
1911-1945

ARTH Adolphe Bernard 1911 Eberbach-Seltz (Bas-Rhin)

ARTH Adolphe Bernard
1911-

ARTH François 1923 Oberlauterbach (Bas-Rhin)

ARTH François est né le 20 novembre 1923 à Oberlauterbach, fils de François Antoine A., cultivateur, et d’Adrienne née Schmitt. Il est célibataire et cultivateur. Il demeure n° 99 à Oberlauterbach, chez son père. En mars 1943, il est incorporé de force dans la 4e compagnie du 119e Régiment de Grenadiers, feldpost 06923/E,  il porte le matricule 5599. Le 23 juin 1944 de Orscha, (auj. Orcha ou Vorcha en Biélorussie), il adresse un dernier courrier à ses proches.  Le 25 avril 1945, son père remplit la demande de régularisation d’un non-rentré. Le 24 juillet 1947, un acte de disparition est émis. Les 11 août et 15 décembre 1949, deux témoins trouvés grâce aux procédés de recherches par secteurs postaux indiquent pour l’un qu’il se souvient bien du nom du disparu, mais qu’il ne le connaissait pas personnellement. Il indique également que François A. était encore dans son unité avant la retraite des troupes, fin juin 1944. Fait lui-même prisonnier le 11 juillet 1944, il ne peut donner d’autres renseignements. Le deuxième témoin indique qu’il était chef dans l’unité 06923/E et que François A. y est arrivé fin mai ou début juin 1944. Il y est resté au moins jusqu’au 22 juin 1944 et plus précisément dans la région d’Orscha. Il ne peut dire si François A. a été blessé, tué ou fait prisonnier, ayant lui-même été fait prisonnier. Le 10 novembre 1949, un autre témoin indique que François A., représenté sur la photographie qui lui est présentée ressemble à un camarade dont il a le souvenir. Il était affecté de février à juin 1944 au Régiment d’Infanterie 119 (Stuttgart) et servait un mortier de 12 cm. Il l’a vu pour la dernière fois pendant la retraite des troupes entre Dubrowno (auj. Dubrowna, Dubrovno ou Dubrouna en Biélorussie) et Orscha. Le 1er décembre 1949, les recherches à la WAST (Bureau allemand des états de service de la Wehrmacht) confirment son unité d’affectation et son matricule. Il n’a été trouvé aucun renseignement concernant sa disparition ou son décès. Le 9 décembre 1952, l’Association des Déserteurs, Evadés et Incorporés de Force de Strasbourg informe son père qu’un témoin a indiqué que François A., selon les dires de camarades, a été grièvement blessé au ventre entre le 1er et le 3 juillet 1944 près de Bérézina (auj. Biarezina en Biélorussie). Il n’a alors pas pu être évacué, pris sous les feux des combats. Le 17 mars 1954, le père de François A. indique dans l’enquête de gendarmerie la date du dernier courrier de son fils et explique ne plus l’avoir en sa possession, sa maison ayant été bombardée. Il indique également avoir reçu le courrier de l’association des Incorporés de Force en décembre 1952 et n’avoir fait que depuis peu la demande de déclaration de décès dans le cadre du partage de ses biens. Le 18 janvier 1955, un second acte de disparition ainsi qu’une déclaration de présomption de décès, fixé à début juillet 1944 près de Bérézina en Russie sont émis. Le 28 janvier 1955, un jugement déclaratif de décès confirme ces éléments. Il obtient la mention Mort pour la France la même année. Il avait 21 ans.

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ARTH François
1923-1944

ARZT Eugène Albert 1927 Cernay (Haut-Rhin)

ARZT Eugène Albert
1927-

ARZT Jean Fernand 1924 Cernay (Haut-Rhin)

ARZT Jean Fernand
1924-

ASCHAUER Charles Jean 1922 Lingolsheim (Bas-Rhin)

Aschauer Charles Jean est né le 28 mai 1922 à 3h30 à Lingolsheim (Bas-Rhin), fils de Frédéric Charles A. (décédé), tanneur et d’Emilie née Klein. Il s’engage volontairement dans la Wehrmacht à Strasbourg, le 9 septembre 1942, au grade de caporal et est envoyé secteur postal 23.757.B, sans indication de lieu. Charles n’est pas reparu à son domicile depuis le 16 août 1943. Sa dernière lettre date du 13 janvier 1944. Le 24 février 1944, l’adjudant-chef Schmidt adresse un courrier au père de Charles. Il explique que ce dernier a été blessé aux deux jambes par un éclat d’obus. Malgré de multiples efforts, ses camarades n’ont pas réussi à le sauver et le porter en sécurité. La compagnie était obligée de se retirer devant la supériorité des forces russes. Charles est tombé en captivité russe dans son état de blessé grave. Dans une annonce du Service de recherche de Friedland (Allemagne) du 30 août 1949, le soldat rapatrié Otto Schmidt de Hamminkeln (Allemagne) témoigne que Charles a été grièvement blessé près de Leningrad (Russie) aux alentours du 19 janvier 1944. Un coup de feu a traversé ses deux cuisses. Du fait des combats, le blessé n’a pas pu être rapatrié. Son unité le signale comme grièvement blessé le 24 janvier 1944 près de Ma ou Mal Parisy près de Leningrad (actuelle St Pétersbourg, Russie). Le décès est fixé ce même jour par un jugement déclaratif du 10 juillet 1955 prononcé par le Tribunal de Strasbourg. La commission interdépartementale itinérante du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un avis défavorable pour l’obtention de la mention Mort pour la France le 17 novembre 1955 et estime qu’en raison de l’engagement volontaire de Charles durant l’été 1942, son statut d’incorporé de force ne peut pas être reconnu. Il avait 21 ans.

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ASCHAUER Charles Jean
1922-1944

ASCHBACHER Charles 1923 Strasbourg (Bas-Rhin)

Aschbacher Charles est né le 12 juin 1923 à 23h30 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Frédéric A., serrurier, et de Caroline Amélie née Hausser. Mécanicien, domicilié dans le quartier du Neudorf à Strasbourg, il est incorporé de force dans la Wehrmacht en janvier 1944, comme soldat armurier, matricule 1028, au 9. Artillerie Regiment 384., secteur postal 58.578.D, sans indication de lieu. Il est muté le 7 janvier 1944 dans la Marschbatterie Schwere Artillerie Ers. U. Ausbildungsabteilung Mot 50. Lors d’une enquête menée le 6 août 1960 par la brigade de gendarmerie de Strasbourg, le père de Charles confirme la date d’incorporation de son fils. Il affirme que son fils est en premier lieu astreint au travail obligatoire au Reichsarbeitsdienst comme tous les jeunes de son âge. C’est à l’issue d’une permission après ce travail obligatoire, qu’il a été incorporé dans l’armée allemande. Ses parents ont reçu une dernière lettre de sa part, en provenance de Roumanie, dans laquelle il disait avoir été dirigé en premier lieu sur Caen, puis en Russie. Cette lettre date du 20 août 1944, au moment de la capitulation de la Roumanie. Le père n’est plus en possession de la lettre et ignore ce qu’il est devenu à partir de ce moment-là. Charles avait signalé dans son courrier qu’aucun alsacien ne se trouvait avec lui. Charles n’est pas reparu au domicile depuis le 16 janvier 1944. Wilhelm Sauer de Ritzenbüttel, un camarade de la même unité (7. Batterie III. Abteilung Regiment 384) que Charles témoigne qu’il a reconnu ce dernier sur une photo. Charles a été transféré à l’Etat-major et qu’il est porté disparu le 22 août 1944 lors d’un bombardement. Le décès est fixé au 20 août 1944 en Roumanie par un jugement déclaratif rendu le 28 novembre 1960 par le Tribunal de Strasbourg. Il obtient la mention Mort pour la France le 12 octobre 1954. Il avait 20 ans.

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ASCHBACHER Charles
1923-1944

ASSANT Aloyse 1920 Kalhausen (Moselle)

ASSANT Aloyse
1920-

ASSION Alphonse Strasbourg (Bas-Rhin)

Assion Alphonse est né le 23 janvier 1911 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Jean A., voiturier et de Marie née Bottemer. Il épouse Elisabeth née Kieffer à Holtzheim (Bas-Rhin), le 2 février 1934. Cordonnier, domicilié à Strasbourg dans le quartier du Neudorf, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, secteur postal 41.751.D, sans indication de lieu. Alphonse n’est pas reparu au domicile depuis le 10 janvier 1944. La dernière lettre à sa famille date du 11 novembre 1944. Un acte de disparition est adressé à son épouse le 4 juin 1947. Le décès est fixé au 15 novembre 1944 en Pologne par un jugement déclaratif rendu le 2 février 1949 par le Tribunal de Strasbourg. Il obtient la mention Mort pour la France le 11 mars 1949. Il avait 33 ans.

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ASSION Alphonse
1911-1944

AST Jean Jules 1925 Masevaux (Haut-Rhin)

AST Jean Jules
1925-

AST Marcel Eugène 1923 Leimbach (Haut-Rhin)

AST Marcel Eugène
1923-

AUBERTIN Pierre Nicolas 1926 Stiring-Wendel (Moselle)

AUBERTIN Pierre Nicolas
1926-

AUBRY Eugène Edouard 1913 Hœnheim (Bas-Rhin)

AUBRY Eugène Edouard est né le 7 octobre 1913 à Hœnheim (Bas-Rhin), fils de Joseph A., maçon et de Dorothée née Schwartz. Il est l’époux de Louise née Klein et père d’un enfant. Eugène Edouard est agent SNCF et demeure 3,rue des remparts à Sarre-union. Incorporé de force dans la Wehrmacht le 22 avril 1944, il est enrôlé dans un régiment d’infanterie à Stettin en Allemagne (auj.Szcezecin, Pologne). Sa dernière lettre date du 11 novembre 1944, de Loetzen près Koenigsberg (auj. Kaliningrad, Russie) secteur postal 17144D. Un acte de disparition est établi le 8 novembre 1946. D’après les dires de ses camarades rentrés, le 16 janvier 1945, Eugène Edouard se trouvait du côté de Tilsit (auj. Sovetsk, Russie) et devait partir au front. Il se serait évadé. Le 1er août 1945, il est au camp de prisonniers de guerre de Tambow (Russie), encore en bonne santé. Il est tombé malade le 18 août 1945, et se trouve à l’hôpital de Tambow-Kirsanov (Russie). Louis G. de Sarrewerden l’a vu dans un convoi de prisonniers convalescents en Pologne, pendant l’arrêt du train dans une gare polonaise en septembre 1945. Le 10 décembre 1951, un jugement déclaratif du tribunal de Saverne fixe le décès d’Eugène Edouard à septembre 1945 à Tambow (Russie). Le 19 octobre1956, le service de recherches de la Croix Rouge Française fait un compte-rendu des informations obtenues sur la demande de disparition d’Eugène Edouard : il a été fait prisonnier par les Russes le 22 janvier 1945. Il est mort dans l’ambulance du camp de Tambow, le 29 août 1945, de l’empyème du poumon, causé par une blessure au poumon. La date de décès du jugement déclaratif n’est pas été modifiée. Il obtient la mention Mort pour la France en 1952. Il avait 31 ans.

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AUBRY Eugène Edouard
1913-1945

AUBRY Paul Joseph 1920 Lutzelhouse (Bas-Rhin)

AUBRY Paul Joseph est né le 10 novembre 1920 à Lutzelhouse, fils de Eugène A., contremaître et de Louise née Oulmann. Il est célibataire et ouvrier. Il demeure 69 rue Principale à Lutzelhouse chez ses parents. Le 13 octobre 1942, il est incorporé de force dans la 12e compagnie du 542e régiment de grenadiers, FP 28649 D. Le 23 octobre 1943 de la région de Dniepr (act. Dnipro en Ukraine), il adresse un dernier courrier à ses proches.  Le 23 décembre 1943, le commandant de son unité informe son père par courrier, qu’il a été porté disparu, vermisst, par son unité le 30 octobre 1943 au sud de Krinitschki (act. Krynychky en Ukraine) lors de combats et que les recherches pour le retrouver sont restées vaines. Le 30 juillet 1945, son père s’adresse à la mairie de Lutzelhouse suite à un article de journal concernant le rapatriement des Alsaciens encore en Russie. Il y donne tous les renseignements en sa possession concernant son fils. Un acte de disparition est émis le 7 mai 1947. Le 4 juin 1960, l’enquête de gendarmerie l’interroge. Il indique que son fils  a été incorporé pendant l’année 1940, et qu’il était à Augsbourg (act. Augsburg en Allemagne) puis sur le Front Russe comme Grenadier. Il indique avoir reçu le courrier du commandant de son unité lui apprenant sa disparition et qu’un témoin, rentré, a été fait prisonnier avec son fils au camp de prisonniers de Kursk  (act. Koursk en Russie), en juin 1944. Les gendarmes interrogent alors le témoin et le père de ce témoin. Les deux infirment fermement les dires d’Eugène A. Ils n’ont ni connu, ni rencontré d’une manière ou d’une autre Paul Joseph A. Le 10 août 1960, un jugement déclaratif fixe son décès au 30 octobre 1943 au sud de Krinitschki (front de l’Est). La même année il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 23 ans.

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AUBRY Paul Joseph
1920-1943

AUBRY Joseph Nicolas 1927 Bertrange (Moselle)

AUBRY Joseph Nicolas
1927-

AUFFINGER Alfred Florent 1923 Strasbourg (Bas-Rhin)

AUFFINGER Alfred Florent
1923-

AUFFINGER Louis 1922 Ettendorf (Bas-Rhin)

AUFFINGER Louis est né le 11 août 1922 à Ettendorf, fils de Joseph A., cultivateur et de Julie née Biguet. Il est célibataire et cultivateur. Il demeure n°78 à Ettendorf chez ses parents. Le 27 mars 1943, il est incorporé de force dans la 4e compagnie du 119e bataillon de renfort motorisé de Grenadiers, FP 33760 E. Le 15 août 1943 il adresse un dernier courrier à ses proches.  Le 26 septembre 1943, un courrier de l’Etat-Major de son unité informe sa mère qu’il a été porté disparu, vermisst, par son unité le 19 août 1943 près de Ssemenowka (act. Semionovka , Seminovka ou Semënovka  en Ukraine) près de Nestery à 35 km au sud-est de Jelnja (act. Ielnia en Russie) lors de combats. Il y est émis l’hypothèse, que peut-être, avec d’autres camarades, il aurait été fait prisonnier par les Russes. Le 4 juin 1947 est émis son acte de disparition. Le 19 janvier 1949, les recherches à la WAST (Bureau allemand des états de service de la Wehrmacht) indiquent qu’il aurait été vu pour la dernière fois en mai 1945 à l’hôpital du camp NKWD n°178 à Rjasan (Russie). Une annotation dans la marge du document indique « douteux ? ». Le 24 juin 1954, un jugement déclaratif fixe son décès au 19 août 1943 près de Ssemenowka au sud-est de Jelnja (Russie). La même année il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 21 ans.

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AUFFINGER Louis
1922-1943

AUGELMANN Marcel Oscar 1920 Sentheim (Haut-Rhin)

AUGELMANN Marcel Oscar
1920-

AUGEN Emile Nicolas 1915 Breistroff-la-Grande (Moselle)

AUGEN Emile Nicolas
1915-

AUGEN Joseph 1917 Basse-Ham (Moselle)

AUGEN Joseph
1917-

AUGST Lucien Antoine 1913 La Walck (Bas-Rhin)

Augst Lucien Antoine est né le 24 janvier 1913 à 13h30 à La Walck (Bas-Rhin), fils de Joseph A. (décédé), cordonnier et de Thérèse née Haas, ouvrière. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 6 octobre 1944, dans la 5. Kompanie, Grenadier Regiment 1122 secteur postal 27.890. Il est dirigé sur Koenigsberg (act. Kaliningrad, Russie). Sa dernière mutation date du 5 décembre 1944. Il n’est pas reparu à son domicile depuis le 6 octobre 1944. Ses dernières nouvelles datent du 28 octobre 1944, époque à laquelle il se trouvait sur le front de l’est, près de Lötzen (act. Gizycko, Pologne). Un acte de disparition est adressé à la mère de Lucien le 10 juillet 1947. La date de décès est fixée au 11 novembre 1944 à Koenigsberg par un jugement déclaratif rendu le 30 septembre 1954 par le Tribunal de Strasbourg. Il obtient la mention Mort pour la France le 5 mars 1954. Il avait 31 ans.

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AUGST Lucien
1913-1944

AUGUSTIN Marcel 1921 L’Hôpital (Moselle)

AUGUSTIN Marcel
1921-

AULEN Robert Alphonse 1922 Guebwiller (Haut-Rhin)

AULLEN Robert Alphonse
1922-

AULLEN François Joseph Georges 1925 Rimbachzell (Haut-Rhin)

AULLEN François Joseph Georges
1925-

AUREGGIO Louis 1924 LA WALCK (Bas-Rhin)

AUREGGIO Louis est né le 4 mai 1924 à La Walck, fils de Xavier A., coupeur de cuir et de Joséphine née Reeb. Louis demeure 10, rue d’Engwiller à La Walck avec ses parents. En avril 1942, il est incorporé au Reichsarbeitsdienst (RAD). Le 29 octobre 1942, il est incorporé de force dans la Wehrmacht du côté de Nuremberg (Allemagne). Il intègre la 2ème Compagnie du 1er Bataillon du 58ème Régiment de Grenadiers, SP 09173C, sans autre indication de lieu. Le 13 juin 1944, il adresse une dernière lettre à ses parents. Son unité le signale disparu entre le 25 juin 1944 et le 1 juillet 1944 à Brobruisken Russie (auj. Babrouïsk en Biélorussie). Le 17 août 1955, un jugement déclaratif du tribunal de Strasbourg fixe son décès au 1 juillet 1944 à Brobruisk en Russie. La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 20 ans.

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AUREGGIO Louis
1924-1944

AUVRAY Auguste Gabriel 1915 Chérisey (Moselle)

AUVRAY Auguste Gabriel
1915-

AVEZON Charles 1912 Colmar (Haut-Rhin)

AVEZON Charles
1912-

AZAMBRE Erhardt Pierre 1923 L’Hôpital (Moselle)

AZAMBRE Erhardt Pierre
1923-

Sources : A.D.E.I.F 1948 © – DAVCC © – Volksbund ©