De BAAL Joseph à
BAAL Joseph 1922 Audun-le-Tiche (Moselle)
BAAL Joseph est né le 22 mars 1922 à Audun-le-Tiche (Moselle), fils de Georges B., conducteur, décédé et d’Appoline née Schneider. Domicilié à Oberseebach (Bas-Rhin), maitre soudeur aux mines de pétrole de Pechelbronn (Bas-Rhin), il est déporté de 1941 à 1944 au travail dans les mines de pétrole au sud-est de Vienne à Neusiedl (Autriche). Puis il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 12 novembre 1944 lors d’un recrutement à Haguenau (Bas-Rhin), au Grenadier Ausbildungs Bataillon 4 à Dilthal près de Wielum (Pologne) ou Kolbergprès de la mer Baltique (Pologne). Il est fait prisonnier entre le 16 et le 18 janvier 1945 près de Dilthal (Pologne) par l’armée russe. Ses dernières nouvelles datent du 12 novembre 1944. Il n’a pas reparu à son domicile depuis ce jour-là. En avril 1946, sa mère adresse un courrier au Ministre des Prisonniers et Déportés à Paris. Elle indique notamment avoir fait faire 2 expériences avec un pendule et dans les deux cas les résultats sont identiques. D’après le pendule son fils se trouverait dans les Pays Baltes à Survallo ou la proche région. Elle dit qu’elle croit forcément un peu à ce résultat, car une troisième expérience faite par une autre personne avec la photo d’un compatriote, susceptible d’être avec son fils, a indiqué la même région. Cet autre prisonnier est Georges Schauer d’Oberseebach. Le 18 novembre 1946, son frère, Marcel, instituteur à Prémery (Nièvre) adresse un courrier au Directeur des Recensement de Prisonniers à Paris. Il indique qu’il sait que son frère a été incorporé de force sur dénonciation pour avoir pendant de longs mois, ravitaillé des prisonniers russes qui travaillaient avec lui. Le 16 mai 1947, Marcel adresse un courrier à Monsieur François Mitterand, Député de la Nièvre et Ministre des Anciens Combattants. Il indique que son frère s’est laissé enrôlé pour éviter la déportation certaine à sa mère, déjà inquiétée par la Gestapo, du fait que Marcel soitt resté en France en 1940. Un acte de disparition est adressé à sa mère le 15 juin 1947. Son décès est fixé au 18 janvier 1945 en Russie, par un jugement déclaratif prononcé le 14 mars 1962 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1964. Il avait 22 ans. Son nom est inscrit dans le livre du souvenir du cimetière militaire de Siemianowice Slaskie (Pologne).
Frédérique Studer 2025 ©
BAAL Pierre Joseph Arthur 1925 Lutterbach (Haut-Rhin)
BAAL Pierre Joseph Arthur est né le 1er novembre 1925 à Lutterbach (Haut-Rhin), fils de Lucien Justin B., chauffeur et de Marie Anne née Senger. Il aurait un enfant. Employé de bureau de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 24 ou le 27 juillet 1943, matricule 1850 dans la Stabs Kompanie Grenadier Ersatz Bataillon 475 puis au 5. Grenadier Regiment 1096, secteur postal 45994 B, 102 Regiment Döbeln (Allemagne). Il aurait été blessé le 28 février 1944 à Luzsk (Russie) probablement au bras gauche. Le 1er octobre 1944 il écrit la lettre suivante à ses parents : « Mes chers parents, je commence à désespérer car je suis sans nouvelles de vous depuis presque 5 semaines. Je ne peux vraiment pas (barré). Avant-hier, j’ai encore reçu une lettre de (barré) daté du 14 septembre en provenance de Mulhouse. J’espère que vous êtes toujours en bonne santé et plein d’entrain. Pour ma part je le suis à nouveau. Chaque jour j’attends avec impatience quelques lignes de votre part, mais en vain. Lorsque les nouvelles n’arrivent pas, cela me donne l’envie de fuir d’ici. Toute la journée ce sont des tirs dans tous les sens et la nuit il faut se mettre à l’abri, il est impossible de dormir et en plus de cela le courrier n’arrive pas. Alors avant d’avoir eu la lettre de Marcelle, ne sachant plus ce qui se passait, je ne pouvais presque plus manger et dormir. Je sais que vous m’écrivez, mais je ne sais pas où le courrier reste bloqué. Chez nous, en ce moment, les combats sont rudes. Nous avons tenté d’attaquer une base militaire russe, mais c’était en vain et nous avons eu beaucoup de pertes humaines. Nous sommes (barré). Chaque jour nous nous attendons à des attaques russes. Un camarade de mon groupe, un chic type, est aussi tombé après avoir reçu trois tirs de mitrailleuse dans le cou. Eh oui, ça ne rigole pas, mais j’ai toujours espoir que cette guerre va se terminer bientôt. Je vais donc attendre votre prochaine lettre. C’est terminé pour aujourd’hui car il fait froid et mes doigts sont gelés. Pour finir, je vous salue et vous embrasse, votre Pierre. A bientôt, le bonjour aux proches et aussi à la famille Klein ». Il n’a pas reparu à son domicile depuis 1943. Ses dernières nouvelles dateraient du 14 octobre 1944 ou de mars 1945 du front près de Kovno en Lituanie, de la 242. Division, 5. Kompanie. Un acte de disparition est adressé à son père le 25 janvier 1949. Son décès est fixé au 5 octobre 1944 à l’est de Kelme (Lituanie), par un jugement déclaratif prononcé le 16 mars 1955 par le tribunal de Mulhouse (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 18 ans. Le nom d’un dénommé Arthur Ret. Baal né le 1er novembre 1944 et décédé le 1er octobre 1944 est inscrit dans le livre du souvenir du cimetière militaire de Kaunas (Lituanie).
Frédérique Studer 2025 ©
BAAS Charles 1923 Strasbourg
BAAS Charles est né le 24 juin 1923 à Strasbourg (Bas-Rhin). Fils de Charles B., et de Jeanne Marthe née Hertlein. La famille réside au 5 rue des Bonnes Gens à Strasbourg, lorsque Charles est incorporé dans la Wehrmacht, le 17 octobre 1942. Un dossier de disparition est enregistré sous le numéro 302.427. Le 20 avril 1946, le sous-directeur de la documentation et des recherches du ministère de la Population signale que le nom de Charles B., a été relevé au numéro 21 sur la liste « état nominatif des morts du Bas-Rhin » des archives O.K.W (Oberkommando der Wehrmacht), et s’enquiert de savoir si la mairie de Strasbourg a avisé la famille de son décès. Le 20 juin 1946, un acte de décès (n° 3009/1946) est transmis par le 1er bureau d’état civil de Berlin : Charles B., est décédé le 17 juillet 1944 à Burgkowicze (Front de l’Est). Cet acte est retranscrit dans les registres de l’état civil de Strasbourg, le 16 octobre 1947. Le 13 juillet 1946, dans un courrier adressé au ministère de Anciens Combattants, Charles B.(père), demande des précisions concernant l’acte de décès, notamment par quelle autorité cet acte a été avisé et si cette source est sûre. La recherche par secteur postal, FPN 00784/C, apporte plusieurs témoignages de camarades rentrés, qui ont côtoyé Charles : Gustav P., de Niefern/Pforzheim (Allemagne) était dans la même unité, qui a été détruite le 17 janvier 1944 à Schen-Stochau (act. Częstochowa-Pologne). Martin H. de Lichtenegg (Autriche) était avec Charles pendant la retraite de Kowno (act. Kaunas-Lituanie) jusqu’à la Vistule de juin à juillet 1944, il servait dans le 188° régiment d’artillerie, 88° division d’infanterie. Charles était affecté comme téléphoniste, il était soldat ou caporal, il l’a vu pour la dernière fois fin juillet 1944 environ 70-80 kilomètres devant la Vistule. Le 10 février 1951, le ministre des Anciens Combattants fait savoir qu’il faut cesser les recherches concernant Charles, étant donné que son décès a été signifié à la famille dès 1946. Il obtient la mention Mort pour la France en 1956. Il avait 21 ans. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, Charles B., est porté disparu depuis le 1er juin 1944 à Garadha/Luzk/Sirniki/Susk. Son nom est inscrit dans le livre commémoratif de la nécropole allemande de Potelytsch (Ukraine).
Anne-Catherine Vogler 2025 ©
BABILLON Lucien Joseph 1906 Amnéville (Moselle)
BABILLON Lucien Joseph est ne lé 29 septembre 1906 à Amnéville (Moselle), fils de Joseph B., tourneur retraité et de Marie Elisabeth née Ruppert décédée le 27 décembre 1946. Le 24 mai 1935, il épouse à Amnéville, Joséphine Marie Julienne née Herbringer de Rosselange (Moselle). Domicilié à Puttelange-lès-Farschviller (actuel Puttelange-aux-lacs), tourneur sur cylindre de profession, il s’enrôle dans la gendarmerie allemande à Puttelange-lès-Farshviller (Moselle) en mars 1941. Il y reste jusqu’au 26 juin 1943. Ce jour-là, il reçoit un ordre pour se rendre à Lublin en Pologne où il est incorporé de force dans la Wehrmacht, secteur postal 56565 A ou E, sans indication de lieu. Il revient en permission du 3 au 14 avril 1944. Il rejoint ensuite son régiment. Sa dernière lettre à sa femme date du 19 juillet 1944 en provenance de Lublin (Pologne). Le 16 septembre sa femme reçoit un courrier de son unité qui le déclare disparu depuis le 24 juillet 1944. Son grade est sergent-chef. Un acte de disparition est émis le 13 octobre 1954 par le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre à Paris et adressé à sa femme. Son décès est fixé au 24 juillet 1944, par un jugement déclaratif prononcé le 7 février 1955 par le tribunal de Sarreguemines (Moselle). Il obtient la mention Mort pour la France en 1955. Il avait 37 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BABO Louis 1913 La Broque (Bas-Rhin)
BABO Louis est né le 16 janvier 1913 à La Broque (Bas-Rhin), fils de Jean-Baptiste B., bûcheron et de Marie Madeleine née Ringue, tisserande. Le 19 octobre 1942, il épouse à Schirmeck (Bas-Rhin), Lina née Roser née le 15 novembre 1921 à Hoerdt (Bas-Rhin), serveuse. Boucher de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 10 janvier 1944, lors d’un recrutement à Sélestat (Bas-Rhin), matricule 3201 EMC, dans la Stabs Kompanie Grenadier Ersatz Bataillon 192 et dans le 3. Grenadier Regiment 1068, secteur postal 04930, sans indication de lieu. Son dernier régiment est le 54. Infanterie Regiment, secteur postal 1041. Ils ont un fils prénommé Jean-Georges. Le 10 décembre 1948, sa femme adresse un courrier au Directeur du Contentieux de l’Etat Civil et des Recherches 1er bureau section des Alsaciens Lorrains dans lequel elle indique être dans une situation très précaire et qu’elle souhaite refaire sa vie. Le 12 janvier le Ministère lui répond en lui indiquant qu’elle ne peut pas contracter un nouveau mariage tant que le décès de son époux n’est pas officiellement déclaré. Le 1er mai 1949 elle renvoie un courrier à la même adresse en indiquant qu’elle est à nouveau enceinte et qu’elle souhaite refaire un foyer. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 15 mai 1944. Sa femme n’a plus de nouvelles de lui depuis le 18 juin 1944. Ses dernières nouvelles datent du 2 juin 1944. Il se trouvait entre Vilno (actuelle Vilnius, Lituanie) et Kaunas (Lituanie). Le 14 août 1944, les allemands arrivent au domicile de sa femme à Labroque, il aurait déserté. Il se pourrait qu’il ait été prisonnier des Russes. Une radio de Stockholm (Suède) aurait donnée de ses nouvelles de Kaunas (Lituanie) le 23 décembre 1945. Un acte de disparition est adressé à sa femme le 30 mai 1947. Son décès est fixé au 19 juillet 1944 à Dovainonys (lituanie), par un jugement déclaratif prononcé le 11 juillet 1949 par le tribunal de Saverne (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 31 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BACH Adolphe 1911 Domfessel (Bas-Rhin)
BACH Adolphe est né le 23 mai 1911 à Domfessel (Bas-Rhin), fils de Philippe B., menuisier et de Catherine née Gerber. Menuisier et cultivateur de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 10 janvier 1944, matricule 2697 dans la 1. Artillerie Ausbildungs Abteilung motorisiert 1. Bataillon 10 à Meissen (Allemagne) puis dans la Stabs Kompanie Grenadier Ersatz Bataillon 475. Il est affecté le 20 septembre 1944 au 7. Artillerie Regiment 342, secteur postal 37415 B, sans indication de lieu. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 1er juillet 1944. Henri Constans de Diemeringen (Bas -Rhin) indique avoir été avec lui jusqu’au mois de septembre 1944 à 1km de la Vistule. Ensuite ils ont été séparés. Sa dernière lettre à ses parents date du 6 novembre 1944. Il se trouvait à quelques kilomètres de la Vistule. Un acte de disparition est adressé à son père le 8 juillet 1947. La maison de ses parents a été détruite. Le 19 novembre 1959, le Maire de Domfessel indique au chef du 1er bureau des recherches du Ministère des Anciens Combattants que le père d’Adolphe refuse que le décès de son fils soit déclaré par l’autorité judiciaire. Son décès est fixé au 6 novembre 1944 dans le secteur de Varsovie (Pologne), par un jugement déclaratif prononcé le 22 mai 1962 par le tribunal de Saverne (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1962. Il avait 33 ans. Son nom est inscrit dans le livre du souvenir du cimetière militaire de Stare Czarnowo (Pologne).
Frédérique Studer 2025 ©
BACH Adolphe Philippe 1912 Dehlingen (Bas-Rhin)
BACH Adolphe Philippe est né le 16 mars 1912 à Dehlingen (Bas Rhin), fils de Philippe B. , cultivateur et de Christine née Quien. Cultivateur, marié à Meintzner Albertine, le 27 décembre 1935, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, régiment SP 20.822 B = 9 KP / Polizei Regiment 24 au grade de Anwärter Schutzpolizei. Sans nouvelles de lui depuis juillet 1944 vers Smolensk, il est fait prisonnier le 3 juillet 1944, puis la WAST (Wehrmachtauskunftstelle) informe qu’il est décédé en captivité, d’une pneumonie le 26 août 1944 à l’hopital de Wolsk, territoire de Saratow. La mention Mort pour la France lui est accordée en 1956. Il avait 32 ans.
Denis Parisot 2025 ©
BACH Albert Louis 1913 Lorentzen (Bas-Rhin)
BACH Albert Louis est né le 22 février 1913 à Lorentzen (Bas-Rhin), fils de Henri B. et de Christine née Nehlig. Menuisier de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 24 février 1944, matricule 1599, dans la Ausbildungs Kompanie Ersatz Abteilung 47 Lunebourg (Allemagne), secteur postal 072640 D, Lettonie, puis dans la 6. Kompanie Grenadier Regiment 485. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 25 juillet 1944. Ses dernières nouvelles datent du 28 juillet 1944 de Hambourg (Allemagne). Le 9 août 1944 il est légèrement blessé par un éclat d’obus à Koloje. Un acte de disparition est adressé à son père le 5 janvier 1949. Le 15 avril 1950, le rapatrié Hans Krieger de Ludwigshafen (Allemagne) témoigne qu’il a connu Albert lors d’une instruction à la 263ème division d’infanterie à Kolki dans la région de de Nevel-Velikié Louki (Russie) en juillet-août 1943. Après qu’il ait été formé a l’utilisation de nouvelles armes, il a été envoyé en renfort pour défendre la ligne de chemin de fer Vitebsk-Polotsk(Biélorussie) contre les éventuelles attaques de partisans. Il ne sait pas ce qu’est devenu Albert et indique qu’une vingtaine d’alsaciens-lorrains faisaient partie en juillet-août 1943, de la division d’infanterie 263, secteur postal 39335. Son décès est fixé au 9 août 1944 en Lettonie, par un jugement déclaratif prononcé le 25 novembre 1957 par le tribunal de Saverne (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 31 ans. Son nom est inscrit dans le livre du souvenir du cimetière militaire allemand de Saldus (Lettonie)
Frédérique Studer 2025 ©
BACH Albert 1922 Rexingen (Bas-Rhin)
BACH Albert est né le 15 décembre 1922 à Rexingen (Bas-Rhin), fils de Michel B., cultivateur et de Caroline née Schmuck. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 6 décembre 1942, au grade de caporal, matricule 824, au 7. Grenadier Regiment motorisiert Bataillon 95, secteur postal 09643 B, sans indication de lieu. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 20 septembre 1943. Sa dernière lettre date du 18 août 1944 de Roumanie. Il est porté disparu par son unité le 21 août 1944. Un acte de disparition est adressé à son père le 28 décembre 1948. Son décès est fixé au 18 août 1944 à Cornesti (Roumanie), par un jugement déclaratif prononcé le 14 janvier 1953 par le tribunal de Saverne (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 21 ans. D’après le Volksbund, il reposerait dans une fosse commune de prisonniers de guerre dans la région d’Astrakhan (Russie). Son corps n’a pas été transféré dans un cimetière militaire.
Frédérique Studer 2025 ©
BACH Albert Rodolphe 1923 Domfessel (Bas-Rhin)
BACH Albert Rodolphe est né le 4 juillet 1923 à Domfessel (Bas-Rhin), fils de Henri B., cantonnier à la SNCF et de Christine née Jitten. Le 20 avril 1942, il intègre le R.A.D.(Reichsarbeitsdienst). Lors d’un recrutement à Saverne, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 18 octobre 1942, dans la Einheit 1003 secteur postal 33685 A, puis dans la Stab-u 1-5, secteur postal 33685 A et dans le Kompanie Sicherung Bataillon 516. Il atteint le grade de caporal. Une de ses lettres date du 9 mai 1944 de Jalonique (actuelle Thessalonique, Grèce) secteur postal 27824D. Les lettres suivantes proviennent du secteur postal 33685A à partir de l’été 1944. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 26 octobre 1943. Le 8 septembre 1949, le rapatrié Otto Mayer de Sarrebruck (Allemagne), employé aux écritures du bataillon, témoigne que le 7 mai 1945 une bataille fit rage près de Poljana (Croatie). Un tiers du bataillon périt dont le commandant et l’adjudant. Les parents d’Albert ont rendu visite à Otto en octobre 1949. Ils l’informent que leur fils a été vu à Poljana le 7 mai 1945 par le caporal René Tomschak d’Algrange (Moselle). René Tomschack, après avoir lu le 7 avril 1946 dans le journal « Courrier de Metz » qu’Albert était recherché par ses parents, leur envoie un courrier le 9 avril 1946. Il indique qu’il était avec Albert depuis le début à Zwickau (Allemagne) puis Thessalonique (Grèce) et ensuite dans d’autres lieux en Grèce. Lors de la retraite ils étaient encore ensemble et cela jusqu’en janvier 1945. Albert n’avait pas la moindre blessure, malgré tout ce qu’ils avaient vécu. Ils se trouvaient alors en Croatie. Début janvier 1945, René fut blessé et perdit le contact avec son groupe. Plus tard il apprit que toute la troupe fut faite prisonnière par les troupes de Tito en février 1945. Il indique également que leur lieutenant, originaire de Vienne (Autriche), était également prisonnier et devrait bientôt rentrer et qu’il pourra surement donner des nouvelles d’Albert. Le 5 avril 1950, le rapatrié Philip Bitsch de Kolmbach (quartier de Lindenfels, Allemagne) qui se trouvait dans la 3. Kompanie 1. Bataillon 181 avec Albert, témoigne que ce dernier a été tué par des éclats de grenade à la tête, lors de tirs d’artillerie près de Zagreb, deux heures avant le cessez-le-feu. Un acte de disparition est adressé à son père le 21 février 1947. Un acte de décès est émis le 1er juillet 1950 par le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre à Paris. Un acte de décès est émis le 20 décembre 1952 par l’Etat Civil de Berlin. Il est décédé le 8 mai 1945 aux environs de Zagreb (Croatie). Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 21 ans. Son nom est répertorié par le Volksbund mais son corps n’a pas été rapatrié dans un cimetière militaire.
Frédérique Studer 2025 ©
BACH Benjamin 1913 Bartenheim (Haut-Rhin)
BACH Benjamin est né le 25 juillet 1913 à Bartenheim (Haut-Rhin), fils de Camille B., cultivateur et de Marie née Dosch. Le 12 juin 1942, il épouse Aline née Beck à Kembs (Haut-Rhin). Ils ont un enfant. Domicilié à Kembs, ouvrier de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 10 janvier 1944, au 13 Grenadier Regiment 1, secteur postal 28628 B et dans la Stabs Kompanie Grenadier Ersatz Bataillon 172-6989. Lors de son incorporation il doit se rendre à Litau. Le 17 novembre 1946 ou le 17 février 1949 un acte de disparition est adressé à son épouse qui l’égare lors d’un déménagement. Dernières nouvelles datent d’octobre 1944, secteur postal 08757 au sud de Tilsit (également nommée Sovetsk, Russie). Son décès est fixé au 16 octobre 1944 à Parazniai (Lituanie) au sud de Schirwindt (Kutuzovo, village abandonné, Russie), par un jugement déclaratif prononcé le 15 décembre 1952 par le tribunal de Mulhouse (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 31 ans. Son nom est inscrit dans le livre du souvenir du cimetière allemand de Kaunas (Lituanie).
Frédérique Studer 2025 ©
BACH Chrétien 1921 Dehlingen (Bas-Rhin)
BACH Chrétien est né le 18 novembre 1921 à Dehlingen (Bas-Rhin), fils de Chrétien ou Christian B., cultivateur et de Salomée née Muller. Cultivateur, il est incorporé de force au R.A.D (Reichsarbeitsdienst) le 6 ou le 8 octobre 1942, puis il a été versé dans la Wehrmacht, le 13 janvier 1943, au 315. Grenadier Regiment 6. Il est venu deux fois en permission chez lui vers juin et juillet 1943. Le 13 août 1943, il part pour le front roumain. Son dernier secteur postal connu est 04700 C, Roumanie. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 15 août 1943. Ses dernières nouvelles datent du 15 août 1944. Un acte de disparition est adressé à son père le 4 octobre 1949. Son décès est fixé au 15 août 1944 à Jassy (Roumanie) par un jugement déclaratif prononcé le 8 avril 1960 par le tribunal de Saverne (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France le 25 septembre 1949. Il avait 22 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BACH Jean-Pierre 1924 Metz (Moselle)
BACH Jean-Pierre est né le 1er janvier 1924 à Metz (Moselle), fils de Pierre B., ouvrier du chemin de fer décédé le 30 mai 1937 à Scy-Chazelles (Moselle) et de Anna Maria née Minck décédée le 7 décembre 1950 à Metz. Son prénom est germanisé en Johann. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, au 304. Sta Infanterie Ersatz Bataillon 118 motorisiert et dans la 3. Panzer Aufklärungs Abteilung 18. Son dernier secteur postal connu est le 41812, sans indication de lieu. Sa mère envoie un courrier au commandant Altorffer au Service de Dépistage – Equipe spéciale de liaison d’Alsace et de Moselle en demandant des nouvelles de son fils qui est disparu depuis le 6 août 1943 aux environs de Kharkov-Belgorod (actuelle Kharkiv, Ukraine). Un acte de disparition est adressé à la mairie de Metz le 28 janvier 1947. Il est ensuite adressé à la famille le 27 mars 1947. Un acte de disparition est adressé à sa sœur Augustine Bach divorcée Joyeux, le 25 février 1952. Son décès est fixé au 6 août 1943 à Golswtschino (Russie), par un jugement déclaratif prononcé le 19 mai 1960 par le tribunal de Metz (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1952. Il avait 19 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BACH Jean Marie Julien 1926 Metz (Moselle)
BACH Jean Marie Julien est né le 21 août 1926 à Metz (Moselle), fils d’Alphonse B., menuisier et de Marie née Urbild. Serrurier, il réside à Sainte Croix à Metz, lorsqu’il est incorporé de force le 27 avril 1944. Ses dernières nouvelles datent du 15 octobre 1944, secteur postal 29.521D. Le 16 janvier 1947, sa mère veuve, Marie B., demande une régularisation de l’état civil. Un acte de disparition est émis le 18 avril 1947 par le ministère des Anciens Combattants, dossier n° 320.484 AL. Le 26 novembre 1951, le Haut-commissariat de la République Française en Allemagne, rend compte des recherches effectuées dans les archives de la Wehrmacht à Berlin : le secteur postal 29.521 D correspond au 3° Panzer-Grenadier-Regiment 147, mais le nom de Jean B., ne figure pas sur les listes, il est tombé en avril 1945, en Autriche. Le 29 novembre 1951, un acte de décès, n°26079/1951W, est transmis par le premier bureau d’état civil de Berlin : Jean B., est décédé en Autriche en avril 1945, la date et le lieu de décès ne sont pas connus. Il a été inhumé à Alt-Lichtenwarth, arrondissement de Mistelbach (Basse-Autriche). Le 13 décembre 1951, l’état civil du ministère des Anciens Combattants rédige un acte de décès en date du mois d’avril 1945 à Alt-Lichtenwarth (Autriche). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge (VDK) indique que Jean B., a été réinhumé au cimetière militaire allemand d’Allentsteig (Autriche). L’emplacement de sa tombe est bloc 3, rangée 2, tombe 64. Il avait 18 ans.
Anne-Catherine Vogler 2025 ©
BACH Joseph Marcel 1926 Sarreinsberg (Moselle)
BACH Joseph Marcel est né le 30 septembre 1926 a Sarreinsberg (Moselle), fils de Joseph B. polisseur sur verre et de Marie née Erbrech, son épouse, sans profession. Incorporé de force dans la Wehrmacht, il est mort au combat, tué par une grenade de mortier (faits certifiés par Charles Dossin, domicilié à Ay sur Moselle), le 30 septembre 1944 à Metzlavoos en Tchécoslovaquie. Il obtient la mention Mort pour la France en 1952. Il avait 18 ans.
Denis Parisot 2025 ©
BACH Joseph Nicolas 1922 Amnéville (Moselle)
BACH Joseph Nicolas est né le 12 mars 1922 à Amnéville (Moselle), fils de Nicolas B., lamineur et de Marie-Madeleine née Duckro. Célibataire, il réside chez ses parents à Amnéville (Moselle). Il est incorporé de force dans la Wehrmacht. Il est rattaché au St Kp.G..E.B. m 87 – 16 3 Pzl.Gr.Reg 79. Il est soldat, secteur postal 425.45 G (Collectif n° 119 O.K.W.9), numéro qu’il n’a gardé que 2 jours. Ensuite son secteur postal était 067.41 E. Sa famille n’a plus de nouvelles depuis le 18 septembre 1943, lettre en provenance d’Italie. Il a été signalé, par son unité, comme ayant disparu le 14 septembre 1943 à Fiocce, près de Salerne (Italie). La date de son décès est fixé officiellement par un jugement du tribunal civil de Thionville (Moselle) au 14 septembre 1943. Mr Reichart, oncle de Joseph Nicolas écrit afin d’avoir des renseignements concernant son neveu. L’avis de disparition est envoyé le 05 décembre 1946 au Maire de Hagondange (Moselle). L’avis officiel est remis le 20 janvier 1947 à Duckro Joseph, oncle, domicilié à Amnéville, les parents de Joseph Nicolas étant décédés. La transcription de ce jugement est effectuée le 03 avril 1956 sur les registres de l’état civil de la mairie de Mondelange (Moselle). A la date du 13 janvier 1960, la Croix Rouge allemande – Service de Recherches de Munich fait parvenir un courrier qui stipule : « Déclaration d’un rapatrié bande BB – page 51 : « Liepe Heinze (20a) / Hameln/Weser Bütenstrasse 8 qui déclare « j’ai appris que le disparu a été fait prisonnier en septembre 1943 alors qu’il était blessé (aux combats dans le secteur de Salerno (Italie) ». La mention Mort pour la France lui est accordée en 1950. Il avait 21 ans
Monique Christmann 2025 ©
BACH Lucien 1925 Carspach (Haut-Rhin)
BACH Lucien est né le 24 mai 1925 à Carspach (Haut-Rhin), fils d’Albert B., journalier et de Lina née Keller. Domicilié à Altkirch (Haut-Rhin), ouvrier métallurgiste de profession, il est incorporé de force dans le R.A.D (Reichsarbeitsdienst) en février 1943 à Kleinstone près de Francfort (Allemagne) puis dans la Wehrmacht, le 20 mai 1943, dans la 692. 1. Stamm ou Stab Batterie Artillerie Ersatz Abteilung 309. Il est envoyé à Frotzlar près de Kassel (Allemagne). En juin 1944 il est envoyé près de la frontière roumaine. Il était télégraphiste. Sa dernière unité connue est la 5. Batterie Artillerie Regiment 9 dans laquelle il est muté le 8 juillet 1944, secteur postal 07189 C, sans indication de lieu. Ses dernières nouvelles datent du 15 août 1944 de Slobozia (Roumanie). D’après des renseignements fournis par le rapatrié Paul Eckes de Zillisheim (Haut-Rhin), camarade de régiment, il se trouvait le 24 août 1944 dans un camp de prisonniers à Odessa (actuelle Ukraine). Au mois de septembre de la même année, il est transféré dans un autre camp. Un acte de disparition est adressé à son père le 5 juin 1947. Son décès est fixé au 30 septembre 1944 en Russie par un jugement déclaratif prononcé le 25 avril 1958 par le tribunal de Mulhouse (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1958. Il avait 19 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BACH Marcel Othon 1915 Strasbourg (Bas-Rhin)
BACH Marcel Othon est né le 14 mai 1915 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Marcel B. décédé le 23 juillet 1950 et de Adrienne née Jung. Le 31 janvier 1939, il épouse Anne Alphonsine née Keifel à Strasbourg. Ils ont 3 enfants. Manœuvre de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 21 mai 1942, au grade de caporal, matricule 2351, Stabs Kompanie Grenadier Ersatz Bataillon 55. Il est affecté dans l’infanterie dans la 3. Kompanie Bataillon Adler et dans le Grenadier Ersatz Bataillon 192, 1. March Kompanie Bautzen (Allemagne). Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 21 mai 1943. Le 28 janvier il est transféré au poste de secours principal de Proskzow (Pologne) car il est légèrement blessé près d’Oppeln (Pologne) et a les pieds gelés. Il a disparu sur le front russe en 1945 après être sortie d’un hôpital militaire de Vienne (Autiche). Ses dernières nouvelles datent du 17 janvier 1945 de Neunkirchen (Allemagne). Son décès est fixé au 28 janvier 1945 à Proskzow (Pologne) par un jugement déclaratif prononcé le 8 avril 1952 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1952. Il avait 29 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BACH Michel 1921 Rexingen (Moselle)
BACH Michel est né le 17 décembre 1921 à Rexingen (Bas-Rhin), fils de Michel B., cultivateur et de Caroline née Schmuck. Boucher de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 24 février 1944, matricule 1079, comme grenadier-chef, d’abord dans l’Ausbildungs Bataillon 519 à Marbourg (Allemagne) puis dans la 2. Stabs Kompanie Grenadier Ersatz Bataillon 9 et dans le 8. Grenadier Regiment 428. Il est grièvement blessé le 22 août 1944 à Zambrow (Pologne) au sud de Lomza (Pologne) par des éclats d’obus à la cuisse droite. Il est évacué au parc sanitaire de la 129ème division d’infanterie. Il n’a pas reparu à son domicile depuis son incorporation. Ses dernières nouvelles datent de novembre 1944. Un acte de disparition est adressé à son père le 19 mai 1948. Son décès est fixé au mois de novembre 1944 à Marbourg (Allemagne) par un jugement déclaratif prononcé le 19 janvier 1953 par le tribunal de Saverne (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 22 ans. Il est possible qu’il repose au cimetière militaire de Cernay (Haut-Rhin), bloc 9 rang 9 tombe 159 car son nom est répertorié par le Volksbund avec une date de naissance inconnue et une date de décès au 8 décembre 1944.
Frédérique Studer 2025 ©
BACH René 1921 Herbitzheim (Bas-Rhin)
BACH René est né le 18 septembre 1921 à Herbitzheim (Bas-Rhin), fils de Frédéric B., ouvrier et de Marie-Henriette née Saarbach. La famille réside à Herbitzheim, lorsque René est incorporé de force dans la Wehrmacht. Ses dernières nouvelles datent d’août 1944. Le 19 août 1947, Frédéric, son père, demande une régularisation de l’état civil. Le 30 juin 1954, dans le cadre des recherches de disparus par secteur postal, Willy S., domicilié à Karlsruhe (Allemagne) témoigne : il a reconnu René B., d’après une photographie. Ils ont appartenu à la même unité, Nachrichten-Kompanie 823, secteur postal FPN 27802.Il l’a vu le matin du 10 mai 1945, lors de la capitulation de Libau, René était en bonne santé. Willy ne sait pas s’il a pu fuir lors des avancées des Russes à Libau. Le ministère des Anciens Combattants émet un acte de disparition le 5 octobre 1955, dossier n° 319.164 AL. Le 7 janvier 1960, la brigade de gendarmerie de Sarre-Union, auditionne Robert Saarbach (demi-frère de René) : René a été incorporé au Reichsarbeitsdienst (R.A.D.), du 7 octobre 1942 à avril 1943. Après une quinzaine de jours de permission, il a été enrôlé dans l’armée allemande à Ingolstadt, d’où il est parti pour la Pologne, puis le front de Russie aux environs de Leningrad. Il est rentré pour 20 jours de permission en août 1944. Ils n’ont plus eu de nouvelles après. En 1945 ou 1946, Chrisostome Buch de Herbitzheim, de retour du camp de prisonniers de Tambow a dit avoir vu René dans ce camp, il était gravement malade et atteint de dysenterie il ne mangeait plus et ne faisait que boire de l’eau. Chrisosotome est mort accidentellement le 13 juillet 1950 à Sarre-Union. Robert pense que son frère est décédé au camp de prisonniers de Tambow, ses parents sont décédés aussi. Un registre spécial de la mairie d’Herbitzheim, confirme aux gendarmes la date d’enrôlement au R.A.D. (Reichsarbeitsdient]. Dans les archives, dans un registre spécial des permissionnaires, les gendarmes découvrent que René a fait enregistrer une permission de convalescence valable du 30 novembre 1943 au 17 décembre 1943, il s’agit de la dernière permission enregistrée de l’intéressé. Le 11 mars 1960, un jugement déclaratif du tribunal civil de Saverne fixe le décès au 10 mai 1945 près de Libau-Kurland (act. Liepāja-Lettonie). Il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 23 ans. Son frère, Georges Marcel Bach est Mort pour la France, le 23 juillet 1944 près de Llobozia (Russie).
Anne-Catherine Vogler 2025 ©
BACH Roger 1925 Sarre-Union (Bas-Rhin)
Bien que sa photo figure dans le fascicule des « Disparus » de la conscription allemande, Roger Bach est revenu de la guerre et est décédé le 3 mai 2010 à Schiltigheim.
Christophe Woehrle 2025 ©
BACH Simon Albert 1923 Habsheim (Haut-Rhin)
BACH Simon Albert est né le 10 décembre 1923 à Habsheim (Haut-Rhin). Fils d’Albert B., BACH Simon Albert est né le 10 décembre 1923 à Habsheim (Haut-Rhin), fils d’Albert B., homme d’équipe et de Marie Rosalie née Uricher. Mécanicien, Simon réside à Habsheim, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht. Le 20 avril 1943, il intègre l’infanterie à Bartenstein, Allemagne (act. Bartoszyce-Pologne). Ses dernières nouvelles datent du 23 mars 1944. Le 15 octobre 1946, le service Central de l’état civil, indique dans un avis officiel de disparition, que Simon figure sur une liste de l’Oberkommando de la Wehrmacht (OKW), il est signalé disparu par son unité (6° Grenadier Regiment 23° Stabs Kompanie Grenadier Ersatz Bataillon 24), le 27 mars 1944 au sud-ouest de Narwa (act. Narva-Estonie). Le 20 juin 1949, un acte de disparition est établi par le ministère des Anciens Combattants, numéro 309.125 AL. Le 29 novembre 1949, pour l’obtention de la mention mort pour la France, le préfet du Haut-Rhin atteste que Simon a été mobilisé sous la contrainte dans l’armée allemande. Le 21 juin 1955, un jugement déclaratif du tribunal de Mulhouse fixe la date du décès au 27 mars 1944. La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 20 ans. Selon le Volksbund Deutsche Kriesgsgräberfürsorge (VDK), Albert « Eduard » B., est porté disparu depuis le 1ermars 1944. Son nom figure dans le livre commémoratif de la nécropole militaire de Sologubowka (Russie), où reposent 56 416 soldats allemands.
Anne-Catherine Vogler 2025 ©
BACH Théodore René 1919 Ingersheim (Haut-Rhin)
BACH Théodore René est né le 24 mai 1919 à Ingersheim (Haut-Rhin), fils de Théodore B. et de Anne née Miclo. Une dénommée Madeleine Moeglin de Colmar pourrait être sa compagne ou de la famille. Domicilié à Colmar (Haut-Rhin), magasinier de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 13 août 1943. Sa formation militaire se fait dans l’Ausbildung Stamm Kompanie à Leba (Pologne). Il intégre ensuite les Genesenden Marsch Kompanien 5/294/38 Plauen (Allemagne). Son secteur postal est le 56736 F, en Russie. Heinrich Neben de Hambourg affirme l’avoir vu à la Pentecôte 1944 à Berlin (Allemagne) dans un commando véhiculé de l’unité du secteur postal 33146D. Fin mai l’unité est déplacée de Berlin vers l’ouest à Leipzig (Allemagne). Ensuite il n’a plus de nouvelles de Théodore. D’après le témoignage du rapatrié Kurt Sieb de Hambourg (Allemagne), il aurait été fait prisonnier le 29 avril 1945 à Ebenshausen (ancienne commune d’Allemagne). Son père indique qu’il est rentré pour la dernière fois à Ingersheim en février 1944. Il est resté 48 heures. Sa dernière lettre date du 19 septembre 1944 alors qu’il se trouvait à Chisinau en Roumanie avec la 294ème division d’un régiment d’artillerie, secteur postal 33146 D. Le lundi de Pentecôte 1945 (fin mai), le poste émetteur de Strasbourg P.T.T annonçait que, parti d’Odessa (Ukraine) il se trouvait sur un bateau en direction de Marseille (Bouches-du-Rhône). Un acte de disparition est adressé à son père le 6 août 1947. Son décès est fixé au 30 avril 1945 à Ebenshausen par un jugement déclaratif prononcé le 22 mars 1960 par le tribunal de Colmar (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1952. Il avait 25 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BACHER Frédéric 1914 Mertzwiller (Bas-Rhin)
BACHER Frédéric est né le 4 octobre 1914 à Mertzwiller (Bas-Rhin), fils de Jacques B., mouleur et de Salomé née Haas. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 20 novembre 1944, matricule 9098, dans la Stamm Kompanie Grenadier Ersatz Bataillon 4 à Kolberg (Actuelle Kolobrzeg, Pologne). Il n’a pas reparu à son domicile depuis son incorporation. Ses dernières nouvelles dateraint de janvier 1945 de la région de Kolberg. Il serait disparu en Pologne dans le secteur de Varsovie-Radom. D’après une liste de prisonniers en territoire soviétique, il se serait trouvé à Diétol Kreis Welm. Un acte de disparition est envoyé à son père le 6 mai 1947. Le 24 novembre 1959, le maire de Mertzwiller indique que son père refuse qu’il soit déclaré par l’autorité judiciable. Sa date de décès n’est pas fixée. Il obtient la mention Mort pour la France en 1955. Il avait 30 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BACHER Geoffroi 1922 Strasbourg (Bas-Rhin)
BACHER Geoffroi est né le 19 septembre 1922 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Henri B., cordonnier et de Frédérique née Deutsch. Domicilié à Hoelschloch (Bas-Rhin), cordonnier de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, au grade de caporal, le 28 octobre 1943, dans la 5. Kompanie Regiment 169, 68 Division, secteur postal 03863 B. Le rapatrié Ludwig Kohaut de Mauerkirchen (Allemagne) indique qu’il était à Ternopil (Ukraine) en mars 1943 et que blessé à la jambe, il a été fait prisonnier et amené au camp de Usamn près de Voronej (Russie). Le rapatrié Richard Zerbe de Berlin (Allemagne) indique que Geoffroi travaillait comme cordonnier dans le train de combat et qu’il a été envoyé au combat sur le front de l’est le 12 janvier 1945. Il est tombé ce jour-là à Baranow – tête de pont. Son frère Henri né le 6 avril 1925 à Hoelschloch, aide-serrurier de profession, qui se trouvait également dans la 5ème compagnie est également tombé. Il a été incorporé le même jour que son frère et ses dernières nouvelles datent du 10 mars 1944 du front de l’est. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 28 février 1943. Ses parents ont reçu sa dernière lettre le 4 novembre 1944 de Tchécoslovaquie. L’avis de disparition de Théodore est adressé à son père le 14 avril 1947. Un acte de décès est émis le 18 janvier 1953 par le Ministère des Anciens Combattants et Victime de Guerre à Paris. Son décès est fixé au 12 janvier 1945 à Baranow (Pologne) selon la déclaration de Richard Zerbe. Il obtient la mention Mort pour la France en 1955. Il avait 23 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BACHERER Théodore Ernest Arnold 1909 Mulhouse (Haut-Rhin)
BACHERER Théodore Ernest Arnold est né le 3 août1909 à Mulhouse (Haut-Rhin), fils de Guillaume Arnold B. et de Lina née Strunz. Employé de bureau, il épouse Madeleine née Zelle en 1932. Le couple exploite un commerce de quincaillerie à Mulhouse et a deux enfants. Théodore est affecté au service de la défense passive de Mulhouse en septembre 1941. Le 16 octobre 1944, il est incorporé dans la police et envoyé en Haute Silésie. De grade Hauptwachtmeister, ses coordonnées sont : 24° régiment SS Polizei, 1 Kolonienstrasse à Grodziec près Bendsburg (act. Pologne) SP 20.822C. Un camarade revenu, l’aurait vu dans cette caserne, le 16 janvier 1945. (Lettre de Lina B., adressée le 23 août 1945 au ministère des prisonniers, Déportés et Réfugiés). Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 16 octobre 1944. Dans un courrier du 13 juin 1946, Lina B., écrit au commandant de la division de rapatriement qu’elle a obtenu une précision, qui lui donne l’espoir de revoir son mari : Théodore a dû quitter Minsk par le 2° convoi au courant du mois d’octobre 1945, mais le témoin n’a pas pu préciser si le convoi se dirigeait vers la Pologne ou l’Allemagne occupée, un camarade de Mulhouse-Dornach, Julien W., devait faire partie du 3° convoi, mais madame W., n’a pas de nouvelles de son mari. En septembre 1946, Lina B., précise que Théodore serait prisonnier des Russes. Le 17 février 1947, le ministre des Anciens Combattants émet un acte de disparition, dossier n° 318.828. Le 17 juin 1950, les recherches menées par l’ambassade de Berlin attestent que Théodore s’est trouvé le 16 janvier 1945 à Grodziec en Pologne. Le 12 janvier 1953, grâce à la recherche par secteur postal 20.822, Walter N., de Braunschweig (Allemagne) témoigne : il était au 3° bataillon SS Polizei regiment 24, et a reconnu Théodore sur photo. Théodore appartenait à son unité, il l’a vu pour la dernière fois en janvier 1945 à Grodzice (act. Grodziec-Pologne). L’unité a été détruite fin janvier 1945 à environ 15 km au sud de Hindenburg (act. Zabrze-Pologne). Le 9 août 1950, un jugement déclaratif du tribunal de Mulhouse fixe le décès au 31 décembre 1945. Afin de régler la succession, Lina B., sa veuve, demande la mention Mort pour la France. Le 6 novembre 1950, le préfet du Haut-Rhin certifie que Théodore a été incorporé de force. Il obtient la mention Mort pour la France en 1951. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge (VDK), Théodore a disparu depuis le 1er novembre 1944 à Kattowitz / Auschwitz / Königshütte / Myslowitz / Sosnowiec / Warthenau. Son nom figure dans le livre commémoratif de la nécropole de Siemianowice Śląskie (Pologne). Il avait 36 ans.
Anne-Catherine Vogler 2025 ©
BACHMANN Joseph Alfred 1921 Schweighouse-Lautenbach (Haut-Rhin)
BACHMANN Joseph Alfred est né le 28 décembre 1921 à Schweighouse-Lautenbach (Haut-Rhin), fils de Cécile B. ouvrière d’usine et de père inconnu. Le 24 octobre 1924, sa mère épouse Louis Edouard Schweitzer, né le 2 janvier 1900 à Wintzenheim (Haut-Rhin), agent communal. Ils ont un fils prénommé Hubert. Domicilié à Turckheim (Haut-Rhin), boucher de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 27 mars 1943 au Grenadier Ersatz Bataillon 72 à Tardulitz. Il est versé dans le Marine Oberkommando Nord le 1er août 1943. De la Marine Flak Abteilung 711 à Swinoujscie (Pologne), il est muté en novembre 1944 à la 3. Marine Artillerie Abteilung à Liepaja (Lettonie). Il obtient le grade de caporal-chef le 1er janvier 1945. Sur sa plaque d’identité se trouve l’inscription 0.13.157/43K. Son dernier secteur postal est le 11313 A, Lituanie. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 15 octobre 1943. Sa dernière lettre date du 16 ou du 23 novembre 1944 de Russie, reçue le 3 décembre 1944. Il aurait été fait prisonnier à Chakhty près de Rostov (Russie). Un avis de disparition est adressé à Louis Schweitzer le 9 juillet 1947. Le 3 janvier 1955, le rapatrié Johann Horka de Utting (Allemagne) indique que Joseph était dans la même unité que lui. Il l’a vu pour la dernière fois le 9 mai 1945 près de Pavilosta (Lettonie) lorsque des Alsaciens et des Lorrains chargeaient un attelage avec du ravitaillement pour se sauver vers leur pays. Le témoignage est qualifié de douteux par la Section de Recherches « Alsace-Lorraine » de Göttingen (Allemand). Son décès est fixé au 10 mai 1945 à Pavilosta (Lettonie) par un jugement déclaratif prononcé le 2 juillet 1957 par le tribunal de Colmar (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1957. Il avait 23 ans. Il est répertorié par le Volksbund sous le nom d’Alfred B. décédé le 13 juillet 1945 et prisonnier de guerre à Chakhty près de Rostov. Il serait toujours encore enterré dans ce lieu.
Frédérique Studer 2025 ©
BACHMANN Joseph Eugène 1915 Wolschwiller (Haut-Rhin)
BACHMANN Joseph Eugène est né le 2 décembre 1915 à Wolschwiller (Haut-Rhin), fils de Pauline Roth. Le 22 octobre 1919, cette dernière épouse Joseph Albert Bachmann qui reconnait le même jour Joseph Eugène comme son fils. Sa famille quitte Wolschwiller le 25 novembre 1956 pour s’établir à Riehen Ring à Bâle (Suisse). Aide facteur de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 23 octobre 1943, au Luftgau Postamt Poznan (Pologne) dans la 3. Batterie Flak Regiment 24., secteur postal L 12692. Il n’a pas reparu à son domicile depuis son incorporation. Il aurait été en permission chez lui en mai 1944. Ses dernières nouvelles datent du 20 octobre 1944 ou du 12 novembre 1944. Un acte de disparition est adressé à son père le 25 février 1948. Sa date de décès serait le 12 novembre 1944, lieu indéterminé. Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 28 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BACHSCHMIDT René Gustave 1923 Strasbourg (Bas-Rhin)
BACHSCHMIDT René Gustave est né le 14 décembre 1923 à Strasbourg (Bas–Rhin), fils d’Emile Ernest B., mécanicien, décédé le 13 juin 1944 et de Emilie née Lang, couturière. Ses parents se marient le 28 juillet 1923 à Strasbourg. Domicilié à Sarrebourg (Moselle), il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 17 octobre 1944, dans le Grenadier Ersatz Bataillon 514-677 à Dresde (Allemagne) ainsi que dans le 1. Bataillon Nitzsche 417. Il n’a pas reparu à son domicile depuis son incorporation. Sa dernière lettre date du 8 novembre 1944 de l’adresse 1ère compagnie de marche, bataillon 514, Dresde n°15. Il est porté disparu par son unité le 28 janvier 1945 à Glockenau (actuel Zlönitz, Pologne). Un acte de disparition est adressé à sa mère le 27 avril 1949. Par des lettres du 20 juillet 1956 et du 7 décembre 1959, sa mère s’oppose à ce que son décès soit déclaré judiciairement. Le 12 novembre 1949, le préfet du Bas-Rhin adresse un courrier au Ministre des Anciens Combattants et Victimes de Guerre dans lequel il indique que René et sa famille était adhérents au parti nationaliste socialiste at qu’ils avaient la réputation d’être germanophiles. De ce fait, la Commission Départementale de Contrôle des Prisonniers, Déportés et Internés a émis le 12 octobre 1949 un avis défavorable pour l’attribution de la Mention Mort pour la France. Il avait 21 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BACK Edmond 1927 Volmerange-les-Mines (Moselle)
BACK Edmond est né le 7 avril 1927 à Volmerange-lès-Mines (Moselle), fils d’Edmond B., ouvrier mineur et de Lucie Marie née Wolter. Il est incorporé de force au R.A.D (Reicharbeitsdienst) le 10 juillet 1944 à Birkenfeld (Allemagne). Après trois mois, il est muté dans une unité du R.A.D stationnée à Waldesch près de Coblence (Allemagne). Fin décembre ou début 1945, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, matricule 59, dans le Grenadier Ersatz und Ausbildung Bataillon 457/2 à Landsberg an der Warthe (actuelle Gorzow Wielkopolski, Pologne). Après deux mois d’instruction militaire, il est envoyé sur le front russo-allemand dans la région de Schwerin (Allemagne). Le rapatrié Jean Collet de Volmerange-lès-Mines, indique qu’il était avec lui au R.A.D et au front. Fin mars 1945, lors d’une attaque russe, Jean a dû laisser Edmond sur la ligne de feu car, sans arme, il n’a pu participer à l’action et s’efforça de rejoindre à pied l’arrière des troupes allemandes. Le lendemain, par un nommé Mangin, âgé de 18 ans et originaire de Basse-Yutz (Moselle), Jean apprend qu’Edmond vit encore. Ayant été visité par un médecin, la plupart des soldats avaient les pieds gelés. Jean ignore ce qu’il est arrivé à Edmond, mais il suppose qu’il a été tué au combat. Alors qu’il était à l’armée, il correspondait avec une jeune fille, Amélie Schmitt, de Volmerange-lès-Mines. Elle était incorporée au R.A.D. Après la guerre, elle a remis une lettre reçue le 22 janvier 1945, à son père. Il n’a pas reparu à son domicile depuis son incorporation. Ses dernières nouvelles datent du 22 janvier 1945. Un avis de disparition est envoyé à son père le 27 septembre 1949. Son décès est fixé au 30 mars 1945 à Schwerin (Allemagne)par un jugement déclaratif prononcé le 12 juillet 1961 par le tribunal de Thionville (Moselle). Il obtient la mention Mort pour la France en 1961. Il avait 17 ans. Son nom est inscrit dans le livre du souvenir du cimetière militaire de Stare Czarnowo (Pologne).
Frédérique Studer 2025 ©
BACK Jean 1921 Uckange (Moselle)
BACK Jean est né le 24 mai 1921 à Uckange (Moselle), fils de Jean B., machiniste et de Dorothée Louise née Taubert. Son frère Armand est né le 29 mai 1926 à Uckange. Il est également incorporé de force dans la Wehrmacht, secteur postal 15698 L. Son père est emmené par les allemands le 23 septembre 1944. Sa mère reste seule avec une fille de 17 ans et elle quitte par la suite Mondelange pour s’installer à Hussar (Canada). Sa cousine Berthe Back indique qu’il travaillait à l’usine Nord et Lorraine à Uckange. Il manifestait de bons sentiments envers la France et était anti-nazi. Domicilié à Mondelange (Moselle), il est incorporé de force dans le R.A.D (Reichsarbeitsdienst) en février 1941 puis versé dans la Wehrmacht, au grade de caporal, dans le 8. Grenadier Regiment 399 Stabs Kompanie Grenadier Ersatz Bataillon 171-814, secteur postal 17433 E. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le mois de décembre 1943. Le 23 février 1944, le lieutenant Raymond Langemeyer, écrit à son père afin de lui annoncer la disparition de son fils le 15 janvier 1944 au cours des lourds combats au sud de Leningrad (actuelle Saint Pétersbourg, Russie). Son groupe a été encerclé et peu de ses camarades ont réussi à se sauver lorsque les russes ont percé. Un avis de disparition est adressé à sa tante à Uckange le 20 février 1947 et le 11 avril 1947 à sa mère. Son décès est fixé au 15 janvier 1944 au sud de Leningrad (actuelle Saint Pétersbourg, Russie) par un jugement déclaratif prononcé le 7 août 1957 par le tribunal de Thionville (Moselle). Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 17 ans. Son nom est inscrit dans le livre du souvenir du cimetière militaire Sologubowka (Russie).
Frédérique Studer 2025 ©
BACKENSTRASS Albert 1924 Wissembourg (Bas-Rhin)
BACKENSTRASS Albert est né le 8 septembre 1924 à Wissembourg (Bas-Rhin), fils de Jean Emile B., cultivateur, décédé et de Louise née Berger, remariée Rieber. Domicilié à Wissembourg-Weiler, manœuvre de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, au grade de caporal, matricule 7 EM. Pionnier Regiment 14, dans le 1. Pionnier Bataillon 32, secteur postal 17717. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le mois d’avril 1944. Son unité le signale disparu le 13 juillet 1944 à l’Est de Bialystock près du village de Piaski (Pologne). Un avis de disparition est adressé à sa mère le 25 janvier 1949. Son décès est fixé au 13 juillet 1944 à Piaski (Pologne) par un jugement déclaratif prononcé le 24 mai 1956 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 19 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BACKERT Aloïse Armand 1926 La Walck (Bas-Rhin)
BACKERT Aloïse, Armand est né le 25 juin 1926 à La Walck, (Bas Rhin), fils de Joseph B. , électricien et d’Aurélie née Wiedmann, sans profession. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht au grade de caporal, dans le régiment 4/Falsch. J.G. Pion. Batl. 5. Il est décédé le 26 décembre 1944 près d’Ischpelt (Luxembourg), à la suite d’une blessure à la cuisse gauche par éclat d’obus. Il est inhumé au cimetière d’Ischpelt à 8 km au sud de Bastogne, tombe n°3, rangée 1. En 1949, il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 18 ans.
Denis Parisot 2025 ©
BACKERT Marcel Aloïse 1923 La Walck (Bas-Rhin)
BACKERT Marcel Aloïse est né le 1er janvier 1923 à La Walck (Bas-Rhin), fils de Joseph Charles Laurent B., électricien et d’Augustine Amélie née Widmann. Son frère Aloïse Armand est également incorporé de force. Domicilié à Obernai, employé de bureau de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, dans le 11. Grenadier Regiment 385, secteur postal 20595 D, Karkow (actuelle Cracovie, Pologne). Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 5 mars 1943. Un avis de disparition est adressé à son père le 16 décembre 1949. Son décès est fixé au 31 août 1943 près de Mirnoe (actuelle Moldavie) à 60 km à l’ouest de Kharkiv (Ukraine) par un jugement déclaratif prononcé le 14 juin 1955 par le tribunal de Saverne (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 20 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BACKES Aloïse Charles 1923 Metz (Moselle)
BACKES Alois Charles est né le 24 septembre 1923 à Metz (Moselle), fils de Jacques B., serrurier et de Marie née Goeller, veuve en premières noces de Charles Denger. Il a un frère Georges Mathias, né à Metz le 24 août 1920. Domicilié à Hagondange (Moselle), il est incorporé de force dans la Wehrmacht, en mars 1943, matricule 6443 – i/Grenadier Ersatz Bataillon 1925, dans la 5. Grenadier Regiment 112. Il n’a pas reparu à son domicile depuis son incorporation. Son unité le signale gravement blessé d’une balle à la tête, le 31 mai 1944, au sud de Stanca près de Jassy (Roumanie). Il est transporté dans un hôpital dont le lieu est inconnu. Un acte de disparition est adressé à son père le 20 septembre 1949. Son décès est fixé 31 mai 1944 près de Jassy (Roumanie) par un jugement déclaratif prononcé le 5 avril 1960 par le tribunal de Metz (Moselle). Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 20 ans.
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BACKES Georges Mathias 1920 Metz (Moselle)
BACKES Georges Mathias est né le 24 août 1920 à Metz (Moselle), fils de Jacques B., serrurier et de Marie née Goeller, veuve en premières noces de Charles Denger. Il a un frère Alois Charles, né à Metz le 24 septembre 1923. Domicilié à Hagondange (Moselle), il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 14 avril 1943, dans le 4. Panzer Grenadier Regiment Feldherrnhalle, secteur postal 08009. Il obtient le grade de caporal-chef. Il n’a pas reparu à son domicile depuis son incorporation. Le 24 septembre 1951, le rapatrié Adolf Henn de Eibelshausen (Allemagne) indique qu’il était dans le même régiment que lui de juillet 43 à juin 44 et que dans la nuit du 23 au 24 juin 1944 la compagnie a été engagée. Georges était conducteur des lanceurs de grenades. Leur chef était l’adjudant König de Berlin (Allemagne). Ils sont restés sur leur positions jusqu’au matin du 25 juin 1944 lorsque les russes ont réalisé une percée avec leur artillerie. Après le rassemblement de la compagnie, le chef de compagnie de Henn annonça que l’adjudant König a été tué ainsi que tous ses lanceurs de grenades. Il était impossible que ces derniers aient été faits prisonniers. Lors de la retraite, en passant à l’endroit où ils se trouvaient, la compagnie de Henn n’a vu que des trous de grenades. Le 1er août 1952, le rapatrié Peter Remers de Solingen (Allemagne), indique que Georges se trouvait dans la même unité que lui et qu’il était longtemps son conducteur. Lors du retrait de Moguilev (Biélorussie), le bataillon a été encerclé près de Minsk (Biélorussie). Dans la nuit du 7 au 8 juillet 1944, lors d’une attaque fictive qui devait servir de diversion pour s’enfuir, Georges, qui était tireur de mitrailleuse, a réussi à rejoindre son unité en compagnie de son sous-officier. Le même jour Georges est tombé, alors qu’il voulait sauver ledit sous-officier. Le témoin affirme avoir écrit les 2 noms sur une liste qu’il avait personnellement constituée. Ses dates ne coïncident cependant pas avec sa date de décès officielle. Il a été tué le 25 juin 1944 près de Moguilev (Biélorussie), comme l’ensemble de ses compagnons, touchés par une bombe. Un acte de décès est dressé le 19 février 1952 par le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de la Guerre à Paris. Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 23 ans. Son nom est inscrit dans le livre du souvenir du cimetière militaire de Sebej (Russie).
Frédérique Studer 2025 ©
BACKES Pierre 1911 Hayange (Moselle)
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BADER Charles Auguste 1921 Morschwiller-le-Bas (Haut-Rhin)
BADER Jean 1920 Rouffach (Haut-Rhin)
BADER Jean est né le 9 décembre 1920 à Rouffach (Haut-Rhin), fils d’Auguste B., tonnelier et de Julie née Mura. Ouvrier quincailler de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, lors d’un recrutement à Colmar, le 24 mars 1943, dans le 14. Grenadier Regiment 119, secteur postal 06269. Ses dernières nouvelles datent du 22 juin 1944 d’Orcha (Russie). Un acte de disparition est adressé à son père le 12 mai 1947. Le 16 décembre 1949, le rapatrié Gotthilf Seiter de Rappach (Allemagne), témoigne l’avoir vu pour la dernière fois en juin 1944 à 40-50 km avant Orcha. L’ex prisonnier de guerre allemand, Emil Erb de Dundenheim (Allemagne) indique également qu’il l’a vu fin juin 1944 pour la dernière fois et que leur unité a été dispersée pendant la retraite. Son décès est fixé au 30 juin 1944 à Orcha (Biélorussie) par un jugement déclaratif prononcé le 22 mars 1960 par le tribunal de Colmar (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 23 ans.
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BADER Jean Pierre 1923 Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin)
BADER Jean-Pierre est né le 27 janvier 1923 à Sainte-Marie-aux Mines (Haut-Rhin), fils de Jean B., maître menuisier et de Marie Sophie née Ehrhart. En 1943, il travaille à Heidelberg (Allemagne). Domicilié à Strasbourg, boulanger de métier, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, en septembre 1943, au grade de caporal, dans la 10. Einheit Landungsflottille-Kommando, matricule LO 47467/43D, secteur postal M 53433/S.F 190 Marinepersonalamt Vienne. Une dénommée Keller née le 1er avril 1925 à Strasbourg (Bas-Rhin) affirme avoir eu une correspondance avec lui le 15 octobre 1943. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 22 mars 1944. Ses dernières nouvelles datent d’octobre 1944. Le rapatrié Hermann Gernhoff de Bremerhaven (Allemagne) indique que Jean-Pierre a fait partie de son unité et qu’il l’a vu pour la dernière fois à Susak le 20 avril 1945. Le 20 octobre 1945, sa mère adresse un courrier à la Direction des Fichiers et Statistiques section Alsaciens-Mosellans. Elle indique que le 5 octobre 1944 il se trouvait sur un grand bac militaire qui faisait la navette entre Fiume (Rijeka, Croatie) et Trieste (Italie) SF 190. Le 30 avril 1945, il aurait déserté à Fiume, car il n’était pas à bord au départ du bateau. D’après ses camarades, il avait des affinités avec les patriotes de Tito et il rendait souvent visite à un architecte de Fiume. Un acte de disparition est adressé à sa mère le 6 janvier 1947. Le 10 mai 1950, le rapatrié Johann Schmelzeisen de Niederheimbach (Allemagne) témoigne qu’il a été avec lui à Trieste (Italie) en mars 1945. Jean-Pierre quitta son unité pour tenter de se rendre dans son pays. Ils étaient positionnés en bordure du secteur où se trouvait la résistance. Jean-Pierre devait passer par ce secteur pour rentrer chez lui. Son décès est fixé au 20 avril 1945 à Susak (ancienne Yougoslavie, actuel quartier de Rijeka, Croatie) par un jugement déclaratif prononcé le 4 avril 1960 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1953. Il avait 22 ans.
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BADER Louis Joseph 1922 Wattwiller (Haut-Rhin)
BADER Louis Joseph est né le 24 août 1922 à Watwiller (Haut-Rhin), fils d’Albert B., décédé le 28 mars 1946 à Wattwiller, charron et de Anne Madeleine née Meyer, décédée le 14 avril 1949 à Wattwiller. Il a un frère André. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 18 février 1943, au grade de caporal, matricule 1871 5. Stamm Kompanie Grenadier Ersatz Bataillon 368, dans le Stab Grenadier Regiment 509, secteur postal 05025, sans indication de lieu. Le rapatrié Otto Himmelsbach de Schuttertal (Allemagne) indique qu’il était dans la même unit que Louis jusqu’en Juin 1944. Il n’a pas reparu à son domicile depuis janvier 1943 et ses dernières nouvelles datent du 13 janvier 1945. Il aurait été tué au combat vers la fin janvier 1945 (entre le 19 et le 31 janvier) à Scharfenwiese (actuelle Ostroleka, Pologne) par un coup de feu à la tête. Il aurait été inhumé sur place. Le rapatrié Wilhelm Eckert de Frankfurt am Main (Allemagne) en a été témoin. Un acte de disparition est adressé à sa mère le 20 mai 1947. Son décès est fixé entre le 13 janvier et le 1er février 1945 à Scharfenwiese. Un acte de décès est établi le 15 septembre 1950 par le Ministre des Anciens Combattants et Victimes de Guerre. Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 22 ans.
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BADER Robert 1924 Réguisheim (Haut-Rhin)
BADER Robert est né le 14 septembre 1924 à Réguisheim (Haut-Rhin), fils de Michel Jean B., ouvrier mineur, et de Marie Joséphine née Studer. Manœuvre, Robert est domicilié à Réguisheim lorsqu’il est incorporé dans la Wehrmacht, le 14 janvier 1943. Intégré au Grenadier Ersatz Bataillon 319 à Taus (act. Domažlice-Tchéquie), ses dernières nouvelles datent de mars 1943. L’officier commandant la compagnie, secteur postal 19321B, avise la famille de sa disparition, le 27 mai 1943 en Russie. Les recherches faites dans les archives WASt de Berlin,en 1949, indiquent que Robert a été porté disparu à 3 kms à l’est de Russky Bischkin (Russie), son unité était 9/Grenadier Regiment 308/Grenadier Ersatz Bataillon 435, matricule n° 799 Stammkp/G.E.B. 319. En 1950, le ministère des Anciens Combattants émet un acte de disparition, dossier n° 337.069AL. Le 28 janvier 1950, le préfet du Haut-Rhin atteste que Robert a été incorporé de force. En 1959, le ministère des Anciens Combattants demande à la mairie de Réguisheim, si l’état civil de Robert a été régularisé ; les parents de Robert étant décédés, le dossier reste ouvert. Le 19 janvier 1960, un jugement déclaratif du tribunal de Colmar fixe le décès au 27 mai 1943 à Russky Bischkin (Russie). Le 22 avril 1977, le Comité exécutif de l’Alliance des Sociétés de la Croix Rouge et du Croissant Rouge de Moscou transmet à la Croix Rouge de Genève, un avis selon lequel l’ex-militaire Robert B., serait décédé en captivité soviétique, le 19 janvier 1944, sans précision de cause et de lieu de décès. Le 30 juillet 1999, le bureau de Berlin, de l’Ambassade de France en Allemagne, obtient de nouvelles informations russes transmises à la WASt, celles-ci précisent que Robert B., est décédé le 19 janvier 1944 à Urjupinsk (Fédération de Russie) où il fut inhumé. Sur la base de ces renseignements, le service allemand WASt a établi un avis de décès (Kriegssterbefallanzeige), lequel a été transmis au Standesamt I (état civil I) de Berlin en vue de dresser l’acte de décès n°2995/1999. Le 17 novembre 2000, le secrétaire d’Etat à la Défense chargé des Anciens Combattants demande une rectification du jugement de décès. Il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 19 ans.
Anne-Catherine Vogler 2025 ©
BADINA Albert Alphonse 1925 Haguenau (Bas-Rhin)
BADINA Albert Alphonse est né le 28 janvier 1925 à Haguenau (Bas-Rhin), fils d’Antoine B., cultivateur décédé le 17 mars 1950, et de Marie née Erbs. Manœuvre de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, en avril 1943. Il n’est jamais rentré en permission suite à son incorporation. Un acte de disparition est adressé à son père le 4 juin 1947. Son décès est fixé au 30 septembre 1944 à Varsovie (Pologne) par un jugement déclaratif prononcé le 17 mai 1960 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1955. Il avait 19 ans. Son nom est inscrit dans le livre du souvenir du cimetière militaire allemand de Siemianowice Slaskie (Pologne).
Frédérique Studer 2025 ©
BADINA Edouard René 1911 Haguenau (Bas-Rhin)
BADINA Georges Laurent 1915 Haguenau (Bas-Rhin)
BADINA Georges Laurent est né le 23 février 1915 à Haguenau (Bas-Rhin), fils de Laurent B., cultivateur, décédé le 17 juillet 1942 à Haguenau et de Marie née Loeb, décédée le 29 juin 1938 à Haguenau. Il a entre autres une sœur Madeleine Marie qui épouse Ernest Auguste Ziegler, chauffeur, le 17 août 1931 à Haguenau. Ouvrier de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 19 avril 1943, matricule 1799- Stabs Kompanie Grenadier Ersatz Bataillon mat 41, dans le 11. Grenadier Regiment 41, secteur postal 17449 D, sans indication de lieu. Il est porté disparu par son unité le 11 novembre 1943 près d’Ujalniki /Diepr (indéterminé) par une lettre adressée à la famille le 4 décembre 1943. Un acte de disparition est adressé à sa famille le 9 février 1950. Son décès est fixé au 11 novembre 1943 par un jugement déclaratif prononcé le 30 avril 1956 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 28 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BADINA Lucien Joseph 1914 Haguenau (Bas-Rhin)
BADINA Lucien Joseph est né le 8 janvier 1914 à Haguenau (Bas-Rhin), fils de Joseph B., voiturier et de Madeleine née Falck. Domicilié en 1938 à Bourtzwiller (Haut-Rhin), il épouse le 18 juillet 1938 à Mulhouse (Haut-Rhin), Hélène Louise Françoise née Peter le 13 octobre 1920 à Mulhouse, dactylographe. Ils ont un enfant. Domicilié à Schweighouse-sur-Moder (Bas-Rhin) en dernier lieu, chef magasinier de profession et footballeur professionnel en tant que gardien de but au FC Mulhouse, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, secteur postal 22935 D. Ses dernières nouvelles datent du 29 novembre 1943. Il n’a pas reparu à son domicile depuis cette date. Le 16 mars 1946, sa tante du nom de Henraëde domiciliée à Paris, envoie une lettre au Ministère des Anciens Combattants et à Paris. Elle y écrit que son neveu a été incorporé de force le 30 novembre 1943, que sa dernière lettre date du 9 novembre 1944, qu’il se trouvait à ce moment-là aux environs de Zakopane-Jaslo (Pologne), qu’il a été fait prisonnier le 20 janvier 1945 et qu’une amie lui a dit avoir entendu prononcer son nom à la radio et qu’il serait en convalescence au camp de Chernikof à 150 km de Moscou (Russie). Un acte de disparition est adressé à son épouse le 11 avril 1947. Son décès est fixé au 1er décembre 1943 par un jugement déclaratif prononcé le 6 avril 1949 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 29 ans. Son nom apparait deux fois dans la liste des morts du Volksbund, une première fois sous Lucien avec une date de disparition au 1er novembre 1944 à Zakopane et une seconde fois sous Luzian avec une date de disparition au 26 janvier 1945 à Osiek près de Bielsko (Pologne). Son nom est inscrit dans le livre du souvenir du cimetière militaire allemand de Siemianowice Slaskie (Pologne) d’une part et il aurait été transféré dans ce cimetière en tant que soldat inconnu.
Frédérique Studer 2025 ©
BADINA Paul 1914 Berlin (Allemagne)
BADINA Paul est né le 18 janvier 1914 à Berlin (Allemagne), fils d’Henri B. et de Pauline née Klema, tous deux décédés. Le 25 juillet 1938, il épouse à Haguenau, Verena née Fath originaire de Montbronn (Moselle) le 9 août 1912. Domicilié à Haguenau (Bas-Rhin), ouvrier de machine de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, dans le 2. Pionnier Bataillon 361, secteur postal 57147 C sans indication de lieu. Il n’a plus reparu à son domicile depuis sa dernière permission en mai 1944. Sa dernière lettre date du 12 juillet 1944 et son épouse à reçu en retour une lettre avec la remarque « vermisst » (disparu). Un acte de disparition est adressé à son épouse le 11 avril 1947. Son décès est fixé au 22 juillet 1944 à Brody (Pologne) par un jugement déclaratif prononcé le 21 décembre 1949 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 30 ans. Son nom est inscrit dans le livre du souvenir du cimetière militaire allemand de Potelytsch (Ukraine).
Frédérique Studer 2025 ©
BADO Jean Raymond 1921 Virming (Moselle)
BADO Jean Raymond est né le 13 avril 1921 à Virming (Moselle), fils de Jean Pierre B., journalier et de Marie née Meyer. Raymond réside à Virming, lorsqu’il est incorporé dans la Wehrmacht. Ses dernières nouvelles datent du 21 août 1943, secteur postal n° 34036B. Le 25 novembre 1943, un courrier du Hauptfeldwebel Heinrich informe ses parents de la disparition de Raymond, lors de combats défensifs le 3 septembre 1943, dans la région de Griegoroka (act. Griegororka, Ukraine) au sud-est de Stalino (act. Donetsk, Ukraine). Un acte de disparition est émis par le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, en date du 16 juillet 1947, dossier n° 327975 AL. Le 9 novembre 1951, le Ministre des Anciens Combattants émet une réquisition de jugement déclaratif, le 9 novembre 1951. Le 22 novembre 1951, un jugement fixe le décès au 3 septembre 1943 près de Griegororka en Russie. Le 20 décembre 1951, le préfet de la Moselle certifie que Raymond a été incorporé de force dans l’armée allemande. En 1952, il obtient la mention Mort pour la France. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, Raymond est porté disparu depuis le 20 août 1943 en Russie. Son nom figure dans le livre commémoratif de la nécropole allemande de Sologubowka (Russie), où reposent 56416 soldats allemands. Il avait 22 ans.
Anne-Catherine Vogler 2025 ©
BAECHLE Adolphe Richard 1925 Fontoy (Moselle)
BAECHLE Adolphe Richard est né le 13 novembre 1925 à Fontoy (Moselle), fils d’Adolphe B., ouvrier-mineur de Neusatz (Allemagne) et de Marie née Blum d’Eywiller (Bas-Rhin). Il est appelé dans le R.A.D (Reichsarbeitsdienst) le 16 février 1943 et y a servi jusqu’au 10 mai 1943. A cette date, il bénéficie d’une permission de 4 jours et rejoint ensuite un régiment d’infanterie de la Wehrmacht, secteur postal 18377 B, sans indication de lieu. En juin 1944, il bénéficie d’une permission de 3 semaines. Il quitte Fontoy le 2 juillet 1944 pour rejoindre son unité et par la suite il envoie une lettre à ses parents postée de la gare de Metz (Moselle) et datée du 4 juillet 1944. Il est le seul alsacien-lorrain dans son unité et obtient le grade de caporal. Son dernier secteur postal est Vitebsk (Biélorussie). Son unité signale qu’il a été légèrement blessé le 21 juillet 1944 par des éclats d’obus à la poitrine et au tiers supérieur du bras droit. Un acte de disparition est adressé à son père le 8 juillet 1949. Son décès est fixé au 21 juillet 1944 à Samawahki (peut être Samashki, Russie) par un jugement déclaratif prononcé le 19 novembre 1952 par le tribunal de Thionville (Moselle). Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 18 ans. Il est inscrit sous le nom de Bächle Adolf disparu le 1er juillet 1944 en Russie, dans le livre du souvenir du cimetière militaire de Sologubovka (Russie).
Frédérique Studer 2025 ©
BAECHTEL Edouard 1921 Strasbourg (Bas-Rhin)
BAECHTEL Edouard est né le 9 novembre 1911 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Georges Albert Rémy B., chaisier et épicier et de Madeleine née Sturny. Employé de bureau de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, au grade de caporal, le 13 janvier 1943, lors d’un recrutement à Strasbourg, dans la Stammkompanie Grenadier Regiment 471, dans le Grenadier Bataillon 215 et dans le Panzer Grenadier Ersatz Bataillon 634, secteur postal 38062 St, sans indication de lieu. Son matricule serait le 634. Il n’a pas reparu à son domicile depuis son incorporation. Le 19 octobre 1943, l’adjudant-chef Dullberg, son chef de campagne, adresse un courrier à son père dans lequel il écrit qu’Edouard a été porté disparu le 26 août 1943 lors de la bataille près de Schwedlechikowy ( à 12 km au nord de Svesk entre Briansk et Orel, Russie). Edouard appartenait à la compagnie depuis le 30 mai 1943. Le jour de sa disparition, l’adversaire a commencé son attaque de grande envergure par un feu d’artillerie continu. Des avions de combat appuyaient cette attaque. A la suite de l’avance massive de l’infanterie ennemie, l’adversaire réussit à couper quelques groupes d’hommes du gros de la troupe. C’est à ce moment-là qu’Edouard fut dispersé de la compagnie et porté disparu. Le 25 novembre 1950, sa sœur Georgette adresse un courrier aux Services Français de Recherches à Göttingen (Allemagne). Elle indique que l’unité de son frère se trouvait en mai 1943 à Pforzheim (Allemagne) et que selon les dires d’un de ses camarades, Edouard participa aux combats le 26 août 1943 jusqu’à 7h du matin. Un acte de disparition est adressé à son père le 4 décembre 1947. Son décès est fixé au 26 août 1943 à Schwedlechikowy par un jugement déclaratif prononcé le 13 juin 1951 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1951. Il avait 21 ans. Son nom est inscrit dans le livre du souvenir du cimetière militaire de Doukhovchtchina (Russie).
Frédérique Studer 2025 ©
BAEGERT Auguste 1912 Kaysersberg (Haut-Rhin)
BAEGERT Auguste est né le 25 février 1912 à Kaysersberg (Haut-Rhin), fils d’Auguste B., vigneron et brigadier de police, décédé en 1952 et de Marie née Schnee décédée en 1968. Sa sœur Madeleine veuve Leber, née en 1908 est décédée en 2005. Le 15 janvier 1938, il épouse à Kaysersberg Eugénie Marthe née Heitzler originaire de Sundhoffen (Haut-Rhin). Ils ont deux enfants Marius né le 21 novembre 1938 et décédé en 1989 et Robert Joseph né le 18 mars 1941. Eugénie décède le 19 août 1945 et c’est Madeleine qui sera tutrice de ses deux enfants pupilles de la nation. Peintre de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, au grade de caporal, le 15 janvier 1944 à Koenigsberg Allenstein (Allemagne), secteur postal 23408 B, Tchécoslovaquie. Ses dernières nouvelles datent du 19 novembre 1944. Il est présumé disparu le 28 janvier 1945 près de Lossong (Hongrie) camp 173. D’après une lettre du chef de sa compagnie datée du 24 mars 1945, il a disparu dans un combat entre des partisans et des parachutistes russes le 29 janvier 1945. Un avis de disparition est adressé à son père le 22 janvier 1949. Son décès est fixé au 29 janvier 1945 à Cierny Balog (Slovaquie) par un jugement déclaratif prononcé le 6 janvier 1953 par le tribunal de Colmar (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 32 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BAEHL André 1917 Batzendorf (Bas-Rhin)
BAEHL André est né le 9 septembre 1917 à Batzendorf (Bas-Rhin), fils de Joseph B., laitier et d’Anne Hulda née Kleineberg. Journalier, il épouse Rosalie Haettel en 1941, et s’installe à Brumath. Le couple a un enfant. André est incorporé de force le 18 avril 1943 dans la Wehrmacht, il ne reparait plus à son domicile depuis le 3 juillet 1944. Ses dernières nouvelles datent du 18 août 1944 de Kischinew-Bessarabie, secteur postal n°16728. Son dossier de disparition porte le numéro 320.486AL. Le 15 décembre 1952, le préfet du Bas-Rhin certifie qu’André a été mobilisé sous la contrainte dans l’armée allemande. Le 8 janvier 1953, les recherches menées dans les archives militaires allemandes par le consulat de France à Berlin, renseignent sur le matricule : 1186-stamm kp. pz jg.ers-abt-3 ainsi que l’unité à partir du 22 sept 1943 : Stabskompanie / schwere Panzerjäger Abteilung 93. Le 2 mars 1953, un jugement déclaratif du tribunal de Strasbourg fixe le décès au 18 août 1944 à Kischinew-Bessarabie (act Chișinău-Moldavie). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 26 ans.
Anne-Catherine Vogler 2025 ©
BAEHL Edmond 1913 Kriegsheim (Bas-Rhin)
BAEHL Edmond est né le 6 avril 1913 àKriegsheim(Bas-Rhin), fils de Emile Jean B., décédé et de Marie née Ertzscheid. Le 11 juillet 1941, il épouse à Weitbruch (Bas-Rhin), Cécile née Clauss, couturière. Domicilié à Bischwiller (Bas-Rhin), ouvrier de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 10 janvier 1944, dans la 13 Einheit Grenadier Regiment 456, secteur postal 31330 sans indication de lieu. Il n’a pas reparu à son domicile depuis son incorporation. Ses dernières nouvelles datent du 20 juin 1944 d’Orcha près de Vitebsk (Biélorussie). Un avis de disparition est adressé à son épouse le 22 juin 1947. Son décès est fixé au 22 juin 1944 à Orcha (Biélorussie) par un jugement déclaratif prononcé le 15 janvier 1955 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1952. Il avait 31 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BAEHL Jérôme 1912 Kriegsheim (Bas-Rhin)
BAEHL Jérôme est né le 3 mars 1912 à Kriegsheim (Bas-Rhin), fils de Joseph B., cultivateur et de Joséphine née Weber, décédée. Le 29 décembre 1936, il épouse à Kriegsheim, Marie Joséphine née Bopp originaire de Strasbourg (Bas-Rhin). Ils ont 2 enfants. Domicilié à Schweighouse-sur-Moder (Bas-Rhin), peintre de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 23 avril 1944, matricule 4173 dans la Stammkompanie Grenadier Ersatz Bataillon 222. Son unité est la 4.Festungs Maschinengewehr Bataillon 25, secteur postal 26759 E sans indication de lieu. Il n’a pas reparu à son domicile depuis son incorporation. Sa dernière lettre date du 11 novembre 1944. Un acte de disparition est adressé à son épouse le 10 juillet 1947. Son décès est fixé au 17 janvier 1945 près de Varsovie (Pologne), par un jugement déclaratif prononcé le 2 mai 1951 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1951. Il avait 32 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BAEHR Oscar 1916 Boofzheim (Bas-Rhin)
Incorporé de force en 1943, Oscar Baehr, n’est pas revenu dans son village de Gerstheim à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce n’est qu’en 1951, six années après la fin des hostilités qu’il a retrouvé l’Alsace.
BAEHREL René Joseph 1925 Garrebourg (Moselle)
BAEHREL René Joseph est né le 26 octobre 1925 à Garrebourg (Moselle), fils de Joseph B., décédé le 15 janvier 1949 et de Madeleine née Wiedemann. Domicilié à Griesheim-sur-Souffel (Bas-Rhin), cultivateur, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, à Heilbronn (Allemagne), le 12 septembre 1944, dans la 1. Kompanie Ersatz Ausbildungs Bataillon 97. Le 10 octobre 1944, il est déplacé à Josefstadt Protektorat (ancienne Tchécoslovaquie, actuel quartier de Prague, République Tchèque). Marcel Lang du même village que René, reconnaissable car il trainait la jambe droite et était atteint de poliomyélite, a été incorporé le 23 mai 1944 à Heiligenbeil (actuelle Mamonovo Russie) dans le Flugabwehr Ersatz und Ausbildungs Bataillon motorisiert 31. Les dernières nouvelles de Marcel datent de novembre 1944 du front russe, secteur postal 56681 3. Panzerjäger 21 Division. Ce dernier a été blessé au cou à la mi-mars (année inconnue). Il n’a pas reparu à son domicile depuis son incorporation. Il aurait été vu mi-février 1945 à Breslau (actuelle Wroclaw, Pologne). Un acte de disparition est adressé à son père le 18 avril 1947. Son décès est fixé au 10 novembre 1944 à Josefstadt par un jugement déclaratif prononcé le 4 octobre 1955 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1953. Il avait 19 ans. Un dénommé René Bachrel dont la date de naissance est la même et la date de décès fixée au 1er avril 1944 à Breslau, est inscrit dans le livre du souvenir du cimetière militaire allemand de Nadolice Wielkie, Pologne.
Frédérique Studer 2025 ©
BAER Charles Raymond 1926 Hayange (Moselle)
BAER Charles Raymond est né le 9 octobre 1926 à Hayange (Moselle), fils de Georges B., lamineur et de Jeanne née Marck. Il réside à Hayange lorsqu’il est incorporé au R.A.D (Reichsarbeitsdenst) du 6 octobre 1943 au 2 février 1944. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 15 mars 1944 et porté disparu à Ceriu (Lettonie), le 15 novembre 1944.Son unité étiat le 1 Füsilier-Bataillon 24 Kriegsmarine 31639/44. En 1947 est émis un acte de disparition, dossier n°316.729 AL. Le 15 mars 1949, le préfet de la Moselle certifie que Charles a été incorporé de force. Le 17 juin 1953, un jugement déclaratif du tribunal de Thionville fixe le décès au 15 novembre 1944 à Cerini (Lettonie). Une enquête sur l’attitude de Charles au cours de l’occupation est demandée par le délégué interdépartemental des Anciens Combattants pour l’attribution de la mention Mort pour la France. La mère de Charles, veuve, est auditionnée par la police, le 6 octobre 1953 : Charles a été incorporé de force dans l’armée allemande en mai 1944, en même temps que tous ses camarades de la classe 1926. Il a été affecté à la marine allemande à Neuchtelitz et Mecklembourg (Allemagne). Il a écrit sa dernière lettre en août 1944 précisant qu’il était toujours dans la marine. Sans nouvelles, Jeanne B., s’est adressée à la Croix-Rouge parisienne qui lui a envoyé un acte de disparition. Le commissaire de police mentionne que Charles B., n’a fait partie d’aucune formation et qu’il a fait preuve de ses sentiments français dans tous ses actes. Il obtient la mention Mort pour la France en 1954. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, le matelot « Raimund » B., est répertorié comme membre de la marine tombé au combat, soit dans le mémorial des sous-marins de Möltenort près de Kiel (Allemagne) sur l’une des plaques murales, soit dans le mémorial naval de Laboe (Allemagne) dans un livre commémoratif qui y est exposé. Il avait 18 ans.
Anne-Catherine Vogler 2025 ©
BAERENZUNG Marcel Raymond 1921 Mulhouse (Haut-Rhin)
BAERENZUNG Marcel, Raymond, né le 3 août 1921 à Mulhouse (Haut Rhin), fils de Marcel B. et de Marie Madeleine née Engasser. Ouvrier boulanger, il épouse Emilie Marie née Maas, vendeuse. Il est le Incorporé de force dans la Wehrmacht, comme soldat dans le régiment 1 GR 41(mot) STKP-GR-ERS-BT4 (mot)41-2086, il n’a pas reparu à son domicile depuis le 21 mai 1943. Son décès est fixé par jugement rendu le 29 avril 1954, au 21 août 1944 à Cornesti Ruma en Yougoslavie. Il obtient la mention Mort pour la France le 17 novembre 1954. Il avait 23 ans.
Denis Parisot 2025 ©
BAERST Edouard Ernest 1921 Plobsheim (Bas-Rhin)
BAERST Edouard Ernest est né le 29 avril 1921 à Plobsheim (Bas-Rhin), fils d’Adolphe B., laboureur, décédé le 23 décembre 1950 et d’Emilie Frédérique née Landmann. Cultivateur, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, au grade de caporal, dans le 3. Panzer Grenadier Regiment 5 et dans la Stammkompanie Infanterie Ersatz Bataillon 513-712, secteur postal 05467 D, sans indication de lieu. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 23 juin 1944. Il est porté disparu par son unité à 500m à l’est de Mezasaukenti (Lituanie). Un acte de disparition est adressé à son père le 4 décembre 1947. Son décès est fixé au 14 octobre 1944 à Mezasaukenti (Lituanie) par un jugement déclaratif prononcé le 25 juin 1956 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1956. Il avait 23 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BAERST Ernest 1918 Plobsheim (Bas-Rhin)
BAERST Ernest est né le 12 août 1918 à Plobsheim (Bas-Rhin), fils de Charles B., cultivateur et de Caroline née Koegler. Ernest réside à Plobsheim, lorsqu’il est incorporé dans la Wehrmacht le 20 mai 1943. Ses dernières nouvelles datent de novembre 1944, secteur postal SP 11114. Ernest est signalé disparu par son unité le 18 janvier 1945 à Białaczów (Pologne). Le 10 mars 1949, le Ministère des Anciens Combattants émet un acte de disparition, dossier n°336.887 AL. Le 4 juillet 1949, le préfet du Bas-Rhin certifie qu’Ernest a été incorporé de force. Le 12 février 1950, les recherches menées dans les archives WASt de Berlin indiquent qu’Ernest était incorporé à la 4°Kompanie, Panzer-Aufklärungs-Abteilung 120. Son numéro de matricule était : -1858-StammKp.pi.Ers. Btl 20. Les parents d’Ernest décèdent en 1948 et 1949. En 1952, afin de régler la succession, Maître Diehl, notaire à Illkirch, demande un jugement déclaratif de décès. Le 29 novembre 1952, un jugement déclaratif du tribunal de Strasbourg fixe le décès au 18 janvier 1945 à Białaczów Pologne. Il obtient la mention Mort pour la France en janvier 1953. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, Ernest a disparu entre le 18 janvier 1945 et le 31 janvier 1945, près de Rokitnica, Krs.Lask/Wartheland. Ernest repose dans la nécropole militaire allemande de Pulawy (Pologne). L’emplacement de sa tombe est Bloc 6A, Rangée 3, Tombe 139 – 280. Il avait 26 ans.
Anne-Catherine Vogler 2025 ©
BAERST Frédéric Georges 1919 Plobsheim (Bas-Rhin)
BAERST Frédéric Georges est né le 3 octobre 1919 à Plobsheim (Bas-Rhin), fils de Jean B., décédé et de Sophie née Schreiber. Ouvrier de scierie de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, en juin 1944, matricule 4020- Stabskompanie Grenadier Bataillon 89, dans le Grenadier Ausbildungs Bataillon à Schrimm. Il reste à Schrimm (actuel Poviat de Srem, Pologne) jusqu’en octobre 1944. Le 7 octobre 1944, il est muté dans la Stabskompanie Grenadier Regiment 504. Il est ensuite envoyé au front de la Vistule dans les environs de Varsovie (Pologne). Sa dernière adresse est le secteur postal 01231, secteur sud du front de la Vistule, près de Baranow (Pologne). Là-bas, il a fait partie du train des pontonniers. Il n’a pas reparu à son domicile depuis juin 1944. Ses dernières nouvelles datent du 10 novembre 1944 des environs de Varsovie Radom. Il a été vu pour la dernière fois par le rapatrié Georg Zahlmeier d’Oberbrunn (Allemagne) en décembre 1944 dans le secteur de Kulice ou Kielce (Pologne). Un acte de disparition est adressé à sa mère le 12 mai 1947. Le 27 janvier 1949, le rapatrié Karl Behrendt de Ibersheim (Allemagne) déclare avoir vu Frédéric pour la dernière fois le 13 janvier 1945 à Weichselbogen à 15 km au sud-est de Kielce-Radom (Pologne). Le 17 novembre 1959, sa mère signe le formulaire de demande de jugement déclaratif mais elle indique ne pas désirer faire de démarches à ce sujet, ne se sentant pas assez forte. Son décès est fixé au 31 décembre 1944 à Kulice ou Kielce (Pologne) par un jugement déclaratif prononcé le 14 mars 1960 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1956. Il avait 25 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BAEUMLIN Louis Emile Auguste 1925 Waldighofen (Haut-Rhin)
BAEUMLIN Louis Emile Auguste est né le 3 août 1925 à Waldighoffen (Haut-Rhin), fils d’Emile B. et d’Augustine née Hoffstetter née à Roppentzwiller. Il a un frère, Henri, né en 1928 et décédé en 2010. Commerçant en bois avec son père, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 3 octobre 1943, dans la Panzerabwehr, secteur postal 05586 A, sans indication de lieu. Il obtient le grade de caporal. Son père indique qu’à l’automne 1944, il a eu une permission d’une dizaine de jours et qu’ensuite il est retourné à son régiment de chars à Tarnow (Pologne). Il a correspondu avec son fils jusqu’à la libération de Waldighoffen en novembre 1944. Il a donné de ses nouvelles jusqu’en février 1945 à son frère Henri qui lui était incorporé dans la D.C.A (Défense contre avion) à Munich (Allemagne). Il aurait été affecté à une compagnie d’instruction de conducteur de camions dans le secteur de Radom (Pologne). Ses dernières nouvelles proviennent de Bochnia (Pologne). Sa dernière adresse postale est secteur postal 07309, sans indication de lieu. Un acte de disparition est adressé à son père le 28 février 1949. Son décès est fixé au 1er avril 1945 à Bochnia (Pologne) par un jugement déclaratif prononcé le 22 mars 1960 par le tribunal de Mulhouse (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 19 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BAEUMLIN René Jean Baptiste 1923 Michelbach-le-Bas (Haut-Rhin)
BAEUMLIN René Jean Baptiste est né le 22 juillet 1923 à Michelbach-le-Bas (Haut-Rhin), fils d’Emile B. et de Joséphine née Goepfert. La famille vit à Rixheim (Haut-Rhin) lorsque René est incorporé de force dans la Wehrmacht le 15 janvier 1943, au Grenadier-Ersatz-Bataillon 323 à Postdam (Allemagne). René tombe au front de l’Est, le 18 août 1943 près de Spass Demensk (act. Spas-Demensk, Russie). L’acte de décès est dressé le 21 juillet 1944 par le maire de Rixheim, sur déclaration écrite du 19 juin 1944, de la Wehrmachtsaufkunststelle für Kriegerverluste und Kriegsgefangenen de Saalfeld (Allemagne). Il obtient la mention Mort pour la France en 1948. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, Renatus B., grenadier, est décédé le 18 août 1943 auH.V.Pl.d. Sanko 1/36 (Haupt Verbandplatz SanitätsKompanie). Son corps n’a pas encore été transféré dans un cimetière militaire construit par le Volksbund. D’après les informations dont ils disposent, sa tombe se trouve toujours à Shui, Oblast de Smolensk en Russie. Il avait 20 ans.
Anne-Catherine Vogler 2025 ©
BAHL René Alfred 1926 Strasbourg (Bas-Rhin)
BAHL René est né le 15 juin 1926 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils d’Alfred Aloise B. décédé le 24 septembre 1936 et de Julie Louise née Dietrich. Sa mère se remarie le 17 décembre 1938 à Strasbourg avec Henri Mathis. Electricien de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 28 octobre 1943. Il est grenadier de char dans une unité S.S. Ses adresses postales successives sont 53601 D Cracovie (Pologne), 59601 A, sans indication de lieu et 09842 B, sans indication de lieu. Ses dernières nouvelles datent du 17 mai 1944. Il est porté disparu par son unité le 8 juillet 1944 près d’Ardenne à l’ouest de Caen (Calvados). Le rapatrié Alfred Lampey de Kupferdreh indique qu’il a vu René pour la dernière fois le 18 mai 1945 à la tête de pont à Gran (Hongrie). Cette affirmation est considérée comme douteuse. Un acte de disparition est adressé à sa mère le 20 juin 1949. Son décès est fixé au 8 juillet 1944 près d’Ardenne (Calvados) par un jugement déclaratif prononcé le 4 mai 1956 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 18 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BAIER Paul 1908 Strasbourg (Bas-Rhin)
BAIER Paul est né le 19 avril 1908 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils d’Auguste B., journalier et de Marie née Théobald. Son père adoptif est Jacques Meyer. Chauffeur de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 12 novembre 1944, matricule 5102, dans la Stammkompanie Grenadier Ersatz Bataillon 222. Sa sœur Mathilde Baier, divorcée Stumpf, ayant un enfant, habitant à Colmar, déclare que Paul a été incorporé dans une formation S.S., au cours du mois d’août ou septembre 1942. A cette époque il se trouvait à Wimmenau (Russie). Ses dernières nouvelles datent du 18 novembre 1944 de Wismar (Allemagne). Un acte de disparition est adressé à son père le 3 septembre 1947. Son décès est fixé au 18 novembre 1944 en Allemagne par un jugement déclaratif prononcé le 27 février 1961 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1959. Il avait 36 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BAIL Bernard 1922 Zoufftgen (Moselle)
BAIL Bernard est né le 17 juin 1922 à Zoufftgen (Moselle), fils de Pierre B., cheminot et de Elisabeth née Weigerding remariée Schweitzer. Domicilié à Hettange-Grande (Moselle), agent SNCF de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 25 juin 1943. Il aurait appartenu à la 2. Kompanie Pionier Bataillon 257, secteur postal 36427, sans indication de lieu. Cependant aucun renseignement n’a été recueilli et il ne figure pas sur les listes-matricules de ladite unité. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 25 juin 1943. Ses dernières nouvelles datent du 8 août 1944 de Iasi (Roumanie). Un acte de disparition est adressé à sa mère le 23 octobre 1946. Son décès est fixé au 8 août 1944 en Roumanie par un jugement déclaratif prononcé le 24 septembre 1956 par le tribunal de Thionville (Moselle). Il obtient la mention Mort pour la France en 1952. Il avait 22 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BAILER Arthur 1915 Basse-Yutz (Moselle)
BAILLY Antoine Jean 1924 Neuwiller-lès-Saverne (Bas-Rhin)
BAILLY Antoine Jean est né le 19 août 1924 à Neuwiller-lès-Saverne (Bas-Rhin), fils de Jean Baptiste B. et de Joséphine née Nugel. Antoine est ouvrier d’usine, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht. Le 29 janvier 1949, le ministère des Anciens Combattants émet un acte de disparition, dossier n° 310.631 AL. Le 10 décembre 1951, un jugement déclaratif du tribunal de Saverne fixe son décès au 23 février 1945 en Allemagne. Le 10 mars 1956, le service d’exploitation des archives WASt de Berlin, apporte les indications suivantes : Antoine avait le grade de Gefreiter (caporal) dans la 2° compagnie du Grenadier-Regiment 101, sa plaque d’identité était 19 St.Kp./I.E.B.m.53. Il a disparu le 23 janvier 1945 à Juljanowa (frontière Prusse polonaise/Allemagne), actuellement Julianów-Pologne. Il obtient la mention Mort pour la France en 1956. Il avait 20 ans.
Anne-Catherine Vogler 2025 ©
BAILLY Charles Auguste 1919 Montigny-lès-Metz (Moselle)
BAILLY Charles Marcel 1915 Molsheim (Bas-Rhin)
BAILLY Charles, Marcel, né le 24 avril 1915 à Molsheim (Haut Rhin), le fils de Charles B., menuisier et d’Augustine née Weber. Instituteur, il épouse le 12 avril 1941 Emilie, Léonie Weber, sténodactylographe. Incorporé de force dans la Wehrmacht comme soldat, il porte le matricule 2667-Flakers- Abt. 25. Son décès, mort au combat est fixé au 23 août 1944 en Lettonie dans le secteur d’Ergli. L’acte de décès est transcrit le 7 avril 1948 en mairie de Strasbourg. Il est reconnu Mort pour la France en 1948. Il avait 29 ans.
Denis Parisot ©
BAILLY Roger Nicolas Charles 1926 Ebersviller (Moselle)
BAILLY Roger Nicolas Charles est né le 28 décembre 1926 à Ebersviller (Moselle), fils de Jean-Charles B., ouvrier de chemin de fer et de Cécile née Kemmel. Il est employé comme dessinateur au chemin de fer à Thionville (Moselle). Le 11 juillet 1944, il est appelé à servir dans le R.A.D (Reicharbeitsdienst). Il rejoint St Avold (Moselle) puis est dirigé sur Bad Neustadt (Allemagne). Il n’a pas de permission. Sa mère lui rend visite et reste avec lui jusqu’au 5 novembre 1944 à Ixheim à Deux Ponts (Zweibrücken, Allemagne). Ensuite, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, matricule 5147 Grenadier Ersatz und A. B. 47. Il est affecté au Stabkompanie Grenadier Ersatz Bataillon 47 à Lunebourg (Allemagne), secteur postal 8203 ED, sans indication de lieu. Une de ses adresses est la 4. Maschinengewehr Kompanie à Lunebourg. Le rapatrié Julien Bentz de Férange (Moselle), indique qu’il est parti le même jour que Roger, le 11 août 1944. Il l’a quitté à St Avold pour le retrouver à Bouzonville (Moselle) et à Kerling (actuelle Kerling-lès-Sierck, Moselle). Ils ont alors été dirigés vers la Pologne. Julien se trouvait dans le même régiment que lui mais dans une compagnie différente lors de sa disparition le 20 janvier 1945. Il se trouvait à ce moment-là àZyrardow en Pologne. Les troupes russes sont arrivés et leurs unités respectives sont parties en pleine nuit chacune de leur côté. Julien a été en captivité pendant huit mois à Kerhowitz et n’a plus revu Roger. Son cousin, Nicolas Bailly de Basse Yutz (Moselle), a reçu une lettre de Roger provenant du secteur postal 66615, sans indication de lieu. Le rapatrié Remy Zitter de Forbach (Moselle), affirme qu’il était avec Roger à Lunebourg en décembre 1944 et qu’ils sont partis ensemble jusqu’à Skierniewice (Pologne). Un acte de disparition est adressé à sa mère le 18 février 1947. Son décès est fixé au 20 janvier 1945 en Pologne par un jugement déclaratif prononcé le 29 octobre 1959 par le tribunal de Metz (Moselle). Il obtient la mention Mort pour la France en 1957. Il avait 18 ans. Son nom est inscrit dans le livre du souvenir du cimetière militaire allemand de Stare Czarnowo (Pologne).
Frédérique Studer 2025 ©
BALBIERER Joseph 1919 Schirrhein (Bas-Rhin)
BALBIERER Joseph est né le 10 mai 1919 à Schirrhein (Bas-Rhin), fils d’Emile B. et de Françoise Halter. Ouvrier d’usine de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, matricule 7254 Stabskompanie Infanterie Ersatz Bataillon 385, dans la 1. Fahrschwadron 1549. Le 12 septembre 1944, il est muté dans le 9. Batterie Artillerie Regiment 1549, secteur postal 28828 D, sans indication de lieu. Dans un courrier daté du 4 novembre 1946, adressé au Ministre des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, sa cousine M. Schweitzer de Lyon (Rhône), demande de bien vouloir effectuer des recherches au sujet de son cousin. Elle indique qu’il est se trouvait en février 1940 dans l’armée française au dépôt d’infanterie 83 à la caserne Gouré, 37ème Compagnie à Auxerre (Yonne). Il a été fait prisonnier par les allemands en juin 1940. Il a été réincorporé de force par les allemands le 23 février 1944. Elle indique aussi que sa dernière adresse était affectée au secteur postal 28828 D et que dans sa dernière lettre adressée à son frère il disait partir pour le front. Un acte de disparition est adressé à son père le 4 juin 1947. Son décès est fixé au 11 novembre 1944 en Pologne par un jugement déclaratif prononcé le 6 février 1952 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1951. Il avait 25 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BALD Albert Ernest Charles 1922 Krautwiller (Bas-Rhin)
BALD Albert Ernest Charles est né le 31 décembre 1922 à Brumath (Bas-Rhin), fils de Jacques Michel Georges B., comptable, décédé et de Marie Louise née Kurtz. Ouvrier de profession, il part d’abord pour le R.A.D (Reicharbeitsdienst) le 29 avril 1944. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 28 septembre 1944, au Gebirgsjäger Regiment ou Panzer Jagd Stabskompanie 136 à Innsbruck (Autriche). Il n’a pas reparu à son domicile depuis son incorporation. Le rapatrié Ernest Philipps de Brumath, indique qu’il était camarade avec Albert qu’il a eu plusieurs lettres lorsqu’il était au R.A.D à Renchen (Allemagne), mais qu’il n’était pas dans la même unité. Ses dernières nouvelles datent de novembre 1944 de l’hôpital militaire de Sternberg ou Spremberg(Allemagne). Un acte de décès est adressé à son père le 22 novembre 1949. Son décès est fixé au 30 janvier 1945 à Dresde (Allemagne) par un jugement déclaratif prononcé le 23 mai 1960 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 22 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BALDAUF Charles 1925 Bischwiller (Bas-Rhin)
BALDAUF Charles est né le 27 juin 1925 à Bischwiller (Bas-Rhin), fils d’Albert B., ouvrier d’usine et quincailler, décédé le 7 décembre 1944 et de Marie née Kupferlé. Manœuvre de profession, il est incorporé de force dans le R.A.D (Reicharbeitsdienst) le 21 juin 1943 au camp 1/225 à Teichhof (Allemagne). Rentré le 23 septembre 1943, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 28 octobre 1943, au Grenadier Ersatz Bataillon 43, et dans la 1.Einheit Grenadier Regiment 549, secteur postal 23043 B, Roumanie. Un acte de disparition est adressé à sa mère le 10 juillet 1947. Ses dernières nouvelles datent du 17 août 1944 du front de l’est. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 16 avril 1944 après une permission de 14 jours. Son décès est fixé au 17 août 1944 par un jugement déclaratif prononcé le 24 septembre 1956 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1959. Il avait 19 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BALL Bernard 1911 Aschbach (Bas-Rhin)
BALL Bernard est né le 13 janvier 1911 à Aschbach (Bas-Rhin), fils de Laurent B., cultivateur et de Catherine née Dentinger. Le 26 avril 1940, il épouse Léonie Maria née Ruff, infirmière, à Hoerdt (Bas-Rhin). Ils ont 2 enfants, Liliane Marie Bernadette et Robert Joseph. Menuisier de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, lors d’un recrutement à Haguenau, le 10 janvier 1944, dans le Grenadier Ersatz Bataillon 385 à Böhm Leipa (actuelle Caska Lipa, République Tchèque) et au 3. Grenadier Regiment, secteur postal 1072, sans indication de lieu. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 13 juillet 1944. Il est décédé le 6 août 1944 au sud-est de Vilaviskis (Lituanie) touché par un éclat d’obus. Il aurait été fait prisonnier en novembre 1944 par le groupe de reconnaissance des forces blindés auto mitrailleuses de la 27ème Division, information peu probable. Un acte de décès est adressé à la famille le 4 octobre 1946. Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 33 ans. D’après le Volksbund, son corps n’a pas été transféré dans un cimetière militaire et se trouverait encore dans la région de Vilkaviskis.
Frédérique Studer 2025 ©
BALL Charles Georges 1926 Oberrœdern (Bas-Rhin)
BALL Charles Georges est né le 24 décembre 1926 à Oberroedern (Bas-Rhin), fils d’Albert B. et de Joséphine née Monie. Il a une sœur décédée le 21 février 1944. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 14 avril 1944. Ses dernières nouvelles datent du 29 octobre 1944 de Den Haag. Un de ses camarades rapatrié indique qu’il résidait en janvier 1945 à Baden-Baden (Allemagne). De là, il est parti au front russe. En février 1945, il est fait prisonnier par les russes à Labes (Lobez, Pologne). Puis il arrive à Landsberg (Gorzow Wielkopolski, Pologne) et ensuite à Posen (Poznan, Pologne). Il y réside jusqu’au mois de juillet 1945. Ensuite il arrive dans les environs de Minsk (actuelle Biélorussie) et aurait été ensuite dans l’Oural en Russie. Il est décédé le 16 janvier 1946. Un acte de décès est adressé au maire d’Oberroedern le 28 juillet 1947. Le rapatrié Charles Kohleb de Mothern (Bas-Rhin) indique qu’il est décédé en janvier 1946 et inhumé à Samarin (probablement Samara, Russie). Le rapatrié Georges Donius de Wissembourg (Bas-Rhin), indique qu’il a été incorporé en même temps que Charles dans la Polizei Waffenschule 3 Nachrichten Kompanie Den Haag (La Haye, Pays-Bas) et qu’i serait décédé le 9 novembre 1945. Il obtient la mention Mort pour la France en 1956. Il avait 19 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BALL Charles Léon 1923 Schiltigheim (Bas-Rhin)
BALL Charles Léon est né le 5 décembre 1923 à Schiltigheim (Bas-Rhin), fils de Léon B., ajusteur et de Marie Joséphine née Jotz. Menuisier, Charles réside à Schiltigheim, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 15 octobre 1942 à Straubing près de Regensburg (Allemagne). Ses dernières nouvelles datent du 19 janvier 1943, du secteur du Don, SP 47973 (14° Compagnie du Grenadier-Regiment 770). Le 11 mai 1943, l’Oberkommando de la Wehrmacht adresse un courrier à ses parents : Charles est porté disparu par son unité depuis le 28 janvier 1943 près de Kasternoje (act. Kastornoïe) en Russie. Le 22 mai 1947, le ministère des Anciens combattants émet un acte de disparition et le 21 avril 1956, le tribunal de Strasbourg fixe le décès au 28 janvier 1943 près de Kasternoje (Russie). Il obtient la mention Mort pour la France en 1956. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, Charles est porté disparu depuis le 1er janvier 1943 dans le secteur de Kastornoje/Wyssokoje- Bolschoje, son nom figure dans le livre commémoratif de la nécropole de Kursk-Besedino (Russie),où reposent 50401 soldats allemands. Il avait 19 ans.
Anne-Catherine Vogler 2025 ©
BALL Joseph 1926 Oberrœdern (Bas-Rhin)
BALL Joseph est né le 7 octobre 1926 à Oberroedern (Bas-Rhin), fils de Ferdinand B., cultivateur et de Célestine Schwartz. Apprenti menuisier, Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 23 février 1944, matricule 2469 Stabskompanie Grenadier Ersatz Bataillon 455, dans le 14. Grenadier Regiment 489, secteur postal 15389. Il se trouvait en premier lieu à Löbau (Allemagne). Il n’a pas reparu à son domicile depuis mai 1944. Ses dernières nouvelles datent du 1er novembre 1944 de As près d’Oslo (Norvège). D’après des amis à lui, il serait parti de là et retourné à Löbau (Allemagne) en décembre 1944. Dans un courrier du Consulat de France à Berlin (Allemagne), il est indiqué que Joseph aurait été tué au combat le 1er février 1945 à Märzdorf près Breslau (actuelle Martinkovice près Wroclaw, Pologne). Son corps n’a cependant pas été retrouvé. Le rapatrié Edouard Esch de Kutzenhausen indique qu’il a vu Joseph pour la dernière fois en février 1946 dans un camp de prisonniers à Sighet (actuelle Sighetu Marmatiei, Roumanie), il était en mauvais état de santé. Un acte de disparition est adressé à son père le 3 septembre 1947. Son décès est fixé au 1er mars 1946 à Sighet par un jugement déclaratif prononcé le 14 mars 1960 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1952. Il avait 19 ans.
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BALL René 1917 Stundwiller (Bas-Rhin)
BALL René est né le 29 mai 1917 à Stundwiller (Bas-Rhin), fils de Joseph B., cultivateur et de Caroline née Kocher, décédés. Le 15 octobre 1943, il épouse à Stundwiller, Marie née Isinger. Ils ont un enfant. Cultivateur, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, dans la SS Pionnier Division Regiment 3. Kompanie. Son épouse indique qu’il a été incorporé dans un camp d’instruction à Passau (Allemagne) et a dû quitter brusquement sa garnison pour faire campagne contre les russes vers la mi-mars 1945. Il n’a pas pu correspondre avec elle. Il n’a pas reparu à son domicile depuis octobre 1944. Les rapatriés Armand Lang de Dauendorf (Bas-Rhin) et Frédéric Brumder d’Entzheim (Bas-Rhin), indiquent qu’il a disparu lors d’un engagement avec l’ennemi vers la mi-mars 1945 à Kaloch (Hongrie). Un acte de disparition est adressé à son épouse le 21 avril 1947. Son décès est fixé au 15 mars 1945 à Kaloch, par un jugement déclaratif prononcé le 19 octobre 1952 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1952. Il avait 27 ans.
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BALLAST Marcel Joseph 1923 Mulhouse (Haut-Rhin)
BALLAST Marcel Joseph est né le 22 décembre 1923 à Mulhouse (Haut-Rhin), fils de Charles Conrad B. et d’Anne Odile née Schuffenecker. Ses deux parents décèdent. Il est déclaré pupille de la nation suite à un jugement rendu le 6 septembre 1932 par le tribunal de Mulhouse. Employé de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 12 octobre 1942, dans la 1. Kompanie Jäger 204.1 et dans le Grenadier Ersatz Bataillon Jäger 187.21, secteur postal 04552 B, sans indication de lieu. Son beau-père, second mari de sa mère est Michel Voltz de Mulhouse. Sa tante de Mulhouse, Hélène Scherrer née Ballast, indique qu’elle a eu la dernière lettre de son neveu en mars 1943 de l’île de la Crimée (Russie, Ukraine). Dans un courrier daté du 12 mai 1943 et adressé à Monsieur Voltz, le lieutenant et chef de compagnie Edwin Brok indique que le tirailleur Marcel Ballast est porté disparu depuis les durs combats de la matinée du 4 avril 1943 à 3 km à l’est de Krymskaja (Russie). Un avis de disparition est adressé à sa tante le 9 août 1950. Son décès est fixé au 4 avril 1943 près de Krymskaja (Russie) par un jugement déclaratif prononcé le 17 avril 1956 par le tribunal de Mulhouse (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 19 ans. Son nom est inscrit dans le livre du souvenir du cimetière militaire allemand de Krasnodar-Apscheronsk (Russie).
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BALLIS Emile 1921 Woerth (Bas-Rhin)
BALLIS Emile est né le 27 mai 1921 à Woerth-sur-Sauer (Bas-Rhin), fils de Joseph B. et de Joséphine née Weber. Emile est domicilié à Woerth, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 29 novembre 1943. Ses dernières nouvelles datent du 11 décembre 1944. Le 28 janvier 1945, dans un courrier adressé à la famille, un Hauptfeldwebel du secteur postal 30891B, annonce la disparition du grenadier Emile B., depuis le 18 décembre 1944, lors de lourds combats, à Gürzenich près de Dürren (Allemagne). Les parents décédés, sa sœur, Emilie B., demande une régularisation d’état civil, le 12 février 1947. Selon les listes de l’Oberkommando de la Wehrmacht, Emile est mort au combat le 15 décembre 1944 et a été inhumé le 21 décembre 1944, au cimetière n°2 d’Henri-Capelle (Belgique), rang 9, tombe 177. Le 22 août 1947, l’officier d’état civil du Ministère des Anciens Combattants dresse un acte de décès fixé au 15 décembre 1944 près de Düren (Allemagne). Le 18 novembre 1950, le préfet du Bas-Rhin, atteste qu’Emile a été incorporé de force. Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. En 1954, le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge précise que la plaque d’Emile est EM -6900-Stm.G.E.B.494. Grâce à sa plaque d’identification, son corps a été exhumé d’Henri-Chapelle pour être inhumé à Lommel (Belgique), bloc 24, tombe 552. Selon le VDK, les soldats inhumés à Lommel, étaient morts principalement lors des combats en Belgique et en Allemagne de l’Ouest, en particulier près d’Aix-la-Chapelle, dans la forêt de Hürtgen et à la tête de pont de Remagen. Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, le service funéraire américain enterre provisoirement ses soldats et les morts allemands dans quatre cimetières collectifs : Henri-Chapelle, Fosse, Overrepen et Neuville-en-Condroz. Les morts allemands ont été réinhumés à Lommel en 1946 et 1947. Il avait 23 ans.
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BALLIS Louis 1914 Woerth (Bas-Rhin)
BALLIS Louis est né le 22 juillet 1914 à Woerth (Bas-Rhin), fils de Joseph B., décédé le 25 janvier 1928 à Woerth et de Joséphine née Weber, décédée le 24 mai 1944 à Woerth. Il épouse Jeanne née Léobold le 17 octobre 1942 à Strasbourg (Bas-Rhin). Ils ont un enfant. Domicilié à Rosenwiller (Bas-Rhin), commerçant de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, matricule 3039, dans le Stabs Grenadier Ersatz Bataillon (motorisiert) 8 à Francfort-sur-l’Oder (Allemagne), secteur postal 45558 C, sans indication de lieu. Le rapatrié Joseph Ruef de Salzbourg (Autriche), indique qu’il se trouvait encore en août 1942 au secteur postal 41585 C, 1. Nachschubkompanie (Compagnie du train) de la 20ème Division d’Infanterie cantonnée à Staraïa Roussa (Russie). Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 2 juin 1944. Selon son épouse, ses dernières nouvelles datent du 10 août 1944 des environs de Radom (Pologne). Un acte de disparition est adressé à son épouse le 25 juin 1947, domiciliée à Eberbach-Woerth (Bas-Rhin). Son décès est fixé au courant de novembre 1944 en Allemagne par un jugement déclaratif prononcé le 23 octobre 1950 par le tribunal de Saverne (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 29 ans. Son nom est inscrit dans le livre du souvenir du cimetière militaire allemand de Pulawy (Pologne).
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BALLY Willy 1919 Sulzbach (Allemagne)
BALLY Willy est né le 11 avril 1919 à Sulzbach (Sarre, Allemagne), fils de Charles B., ouvrier de haut-fourneau et de Angèle née Muller. Son père était alsacien et sa mère allemande. Il épouse Marie Joséphine née Weckerle ouvrière d’usine, le 10 mars 1944 à Colmar. Domicilié à Colmar (Haut-Rhin), employé à la SNCF et coiffeur, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 25 septembre 1943 à Dresde (Allemagne), matricule 6499, Stabskompanie Panzer Grenadier Ersatz Bataillon 108, dans la 2. Kraftfahr Leichtartillerie Ausbildung 4 (motorisiert), secteur postal 24225 D, sans indication de lieu. Il aurait également été à la Heeres Verpflegung Dienststelle 756. Il n’a pas reparu à son domicile depuis son incorporation. Ses dernières nouvelles datent du 21 août 1944. Son épouse s’établit à Nevers (Nièvre) le 3 avril 1948. Un acte de disparition est adressé à son épouse le 21 janvier 1949. Son décès est fixé au 22 août 1944 par un jugement déclaratif prononcé le 17 février 1950 par le tribunal de Colmar (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1952. Il avait 25 ans.
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BALMER Georges Jacques 1924 Niederbronn-les-Bains (Bas-Rhin)
BALMER Georges Jacques est né le 31 décembre 1924 à Niederbronn-les Bains (Bas-Rhin), fils de Georges B, décédé le 12 avril 1945 et d’Elisabeth née Jund. Serrurier de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, matricule 5396, 2. Stasbskompanie Grenadier Panzer Regiment 28, dans le Kradschützen Ersatz Bataillon 4, secteur postal 34084 B, sans indication de lieu. Il aurait également été dans le 2. Grenadier Fahr-Abteilung Regiment 636 et le Stabskompanie Grenadier Ersatz Bataillon 37. Il n’a pas reparu à son domicile depuis mai 1943. Le lieutenant chef et chef de compagnie Kutschne annonce sa disparition à ses parents dans un courrier daté du 27 novembre 1943. Il indique que son unité a été engagé dans de lourds combats au sud-est de Gammel près de Kulinowka. Un acte de disparition est adressé à sa mère le 4 décembre 1947. Son décès est fixé au 22 septembre 1943 près de Kulikowka (actuelle Pologne) par un jugement déclaratif prononcé le 9 mai 1956 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1956. Il avait 18 ans. Un dénommé Balmer Georges décédé le 12 avril 1945 repose au cimetière militaire de Höfen an der Enz (Allemagne).
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BALMER Paul 1923 Colmar (Haut-Rhin)
BALMER Paul est né le 17 octobre 1923 à Colmar (Haut-Rhin), fils de Jacques B., décédé le 11 mai 1950 à Colmar et de Madeleine née Muller, décédée le 28 septembre 1966 à Colmar. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 18 ou le 20 mai 1943, dans le Grenadier Ersatz Ausbildungs Bataillon 51 à Legnica (Pologne), secteur postal 29595 F. Ses dernières nouvelles datent du 4 août 1944. Il est signalé par son unité comme ayant été blessé le 28 août 1944 sur le front de l’est. La mère de Paul indique que son fils n’a jamais reparu à son domicile suite à son incorporation, qu’il n’a jamais donné de ses nouvelles et qu’elle n’a jamais connu son adresse. Elle présente aux gendarmes une lettre en langue allemande datée du 28 septembre 1944, émanant du lieutenant-chef et chef de compagnie Schenck, secteur postal 29595 F, sans indication. Il y est mentionné que Paul a été blessé à la hanche par une balle d’infanterie, le 28 août 1944. Le rapatrié Edwin Rau de Kirchen (Allemagne) indique qu’il a connu Paul qui se trouvait dans le même secteur postal que lui. Il n’avait pas de contact rapproché avec lui car ce dernier se trouvait dans la section des lance-grenades et lui dans une autre section. Il déclare qu’un alsacien ou lorrain nommé Paul Baldes (ainsi orthographié sur l’acte administratif) a été tué. Un acte de disparition est adressé à son père le 15 décembre 1947. Son décès est fixé au 31 août 1944 en Russie par un jugement déclaratif prononcé le 5 avril 1960 par le tribunal de Colmar (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1955. Il avait 20 ans.
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BALTENBERGER Joseph Charles Robert 1925 Munster (Haut-Rhin)
BALTENBERGER Joseph Charles Robert est né le 22 mars 1925 à Munster (Haut-Rhin), fils d’Henri B., contre-maître de tissage et d’Elisabeth née Flesch, ourdisseuse. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 30 septembre 1943, matricule 5767 Stabskompanie Panzer Grenadier Ersatz Bataillon 3. Il est affecté dans la 13. Infanterie Geschütz Kompanie (motorisiert) et dans le Grenadier Regiment 51, secteur postal 15308, sans indication de lieu. Il obtient le grade de caporal. Ses dernières nouvelles ont été rapportées par un camarade en janvier 1945, il se trouvait malade au camp de Tambov (Russie). Le rapatrié René Armbruster d’Eguisheim (Haut-Rhin) déclare avoir été fait prisonnier et emmenés à Tambov avec Joseph le 7 juillet 1944 par les russes. Il serait tombé malade à Tambov et transféré à l’hôpital de Kirsanov (Russie) le 10 février 1945. Un acte de disparition est adressé à son père le 10 septembre 1947. Il est décédé le 31 janvier 1945 de la tuberculose pulmonaire bilatérale de dissémination, dans l’ambulance du camp de Tambov. Un acte de décès est établi par le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre le 9 octobre 1956. Il obtient la mention Mort pour la France en 1953. Il avait 19 ans. Son corps repose toujours à Kirsanov, il n’a pas encore été transféré dans un cimetière militaire.
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BALTES Jean Pierre 1921 Basse-Yutz (Moselle)
BALTES Jean-Pierre est né le 13 décembre 1921 à Basse Yutz (actuelle Yutz, Moselle), fils de Jean B., serrurier et d’Elisabeth née Hagen. Il aurait deux enfants. Son épouse pourrait se prénommer Irène Anna. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 15 janvier 1943, dans le 3. Grenadier Regiment 171. Il est décédé le 19 août 1943 suite à des blessures subies le 19 août 1943 près de Liubun (15km au sud-ouest de Spas-Demensk, Russie) vers la voie ferrée de Smolensk-Ielna-Soukhinitchi). Un acte de décès est établi le 23 octobre 1946 par le Ministère des Anciens Combattants et Victime de Guerre de Paris. Il obtient la mention Mort pour la France en 1948. Il avait 21 ans. Son nom figure dans le livre du souvenir du cimetière militaire allemand de Duchowschtschina (Russie).
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BALTES Christophe Marcel 1925 Schœneck (Moselle)
BALTES Christophe Marcel est né le 17 novembre 1925 à Schoeneck (Moselle), fils de Guillaume B., ouvrier mineur, et d’Anne Gertrude née Muller. Ouvrier mineur aux Houillères du Bassin de Lorraine au puits Gargan à Petite-Rosselle, Christophe Marcel réside à Stiring-Wendel, lorsqu’il est incorporé dans le R.A.D(Reichsarbeitsdienst), le 13 février 1943, secteur postal 39730 C, puis incorporé de force dans la Wehrmacht. Ses dernières nouvelles datent du 26 février 1945, depuis la Prusse orientale, secteur postal 23293 B. Le 4 octobre 1948, les recherches menées dans les archives de la Wehrmacht (WASt), précisent que Christophe Marcel appartenait au 14° Grenadier Regiment Lublin, sa médaille d’identification était 2005-St.Kp. – G.E.B. 475. Le 22 novembre 1949, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de guerre émet un acte de disparition. Le 11 avril 1959, un jugement déclaratif du tribunal de Sarreguemines fixe le décès au 26 février 1945 en Prusse orientale. La même année, il obtient la mention Mort pour la France. En 1999, la WASt communique de nouvelles informations à l’ambassade de France de Berlin : Christophe Marcel a été tué au combat le 8 avril 1945 dans le secteur de Watzum (ex Prusse orientale), et a été réinhumé dans le cimetière de militaire de Russkol, bloc 1, tombe n°K-2, urne n° 346/398. Le 22 août 2000, à la suite d’une requête émanant du procureur de la république, le tribunal de Grande Instance de Sarreguemines déclare que Christophe Marcel B., est décédé le 8 avril 1945 dans le secteur de Watzum (ex Prusse orientale). Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, Marcel repose dans la nécropole de Russkoe (Russie) bloc 1, rang 10, tombe 109-288. Il avait 19 ans.
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BALTHAZARD André Augustin 1920 Orbey (Haut-Rhin)
BALTHAZARD André Augustin est né le 23 décembre 1920 à Orbey (Haut-Rhin), fils d’Auguste Laurent B. et de Marie Berthe Eugénie née Idoux, cultivatrice. Il a un frère Fernand. Domicilié à Lapoutroie (Haut-Rhin), cultivateur, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, dans la Ersatz Transport Division 117 Jäger Pionnier St Billen Stabs Kompanie GEF, secteur postal 11486-2564. et 57276 G, sans indication de lieu. Il n’a pas reparu à son domicile depuis l’année 1944. Un acte de disparition est adressé à son frère Fernand le 5 janvier 1949. Son décès est fixé au 11 juillet 1944 à Hrywda (fleuve en Russie) par un jugement déclaratif prononcé le 20 mars 1956 par le tribunal de Colmar (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 23 ans. Le nom d’Andreas Balthasard né le 23 décembre 1920 et décédé le 1er juin 1945 est inscrit dans le livre du souvenir du cimetière militaire allemand de Sologubowka (Russie).
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BALTZER Frédéric 1912 Uttwiller (Bas-Rhin)
BALTZER Frédéric est né le 13 novembre 1912 à Uttwiller (Bas-Rhin), fils d’Henri B., cultivateur et de Marguerite née Huss. Il épouse Jeanne Louise née Guthapfel, le 18 mars 1939, et exerce la profession de forgeron. Le couple réside à Uttwiller, lorsque Frédéric est incorporé dans la Wehrmacht, à Prague, le 6 mars 1944. Ses dernières nouvelles parviennent de Russie, le 16 septembre 1944 du secteur postal 24976 B (Stab IV und Einheit Panzer Artillerie-Regiment 5, 5° SS-Division). En 1947, le Ministère des Anciens Combattants émet un acte de disparition. Le 17 mars 1953, un camarade, Heinz B., le reconnaît d’après sa photo, et déclare qu’il a vu Frédéric pour la dernière fois le 9 avril 1945 à Graz (frontière hongroise). Le 3 juin 1958, un jugement du tribunal de Saverne fixe le décès au 9 avril 1945 à Graz-Tchécoslovaquie (act. Autriche). Le 15 juillet 1958, le préfet du Bas-Rhin atteste que Frédéric a été incorporé de force dans l’armée allemande. La même année, il obtient la mention Mort pour la France. En 1981, le Ministère des Anciens Combattants est contacté par le chef de service et conservateur des archives de la WASt, afin de savoir si le décès de Frédéric B., a été transcrit sur les registres d’état civil : la fiche individuelle établie par son service, indique que le SS-Rottenführer Friedrich B., a été tué au combat en avril/mai 1945, dans la région de Gleisdorf, arrondissement de Weiz-Styrie, et inhumé dans le cimetière de Gleisdorf (act. Autriche). Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge (VDK), Frédéric repose dans une tombe individuelle, dans le cimetière de Gleisdorf. Il avait 32 ans.
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BALTZER Henri 1913 Mulhausen (Bas-Rhin)
BALTZER Henri est né le 17 septembre 1913 à Mulhausen (Bas-Rhin), fils de Jacques B., cultivateur, décédé et de Madeleine née Stempfel. Le 9 juillet 1938, il épouse à Mulhausen, Lina née Leininger. Ils ont un enfant. Elle se remarie après son décès. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 3 mai 1944, dans le Stab 2. Artillerie Regiment 22, SS Division, secteur postal 17955 A, sans indication de lieu. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 3 mai 1944. Ses dernières nouvelles datent du 31 octobre 1944 près de Budapest (Hongrie). Dans différents courriers, son épouse indique qu’il se trouvait en décembre 1944 aux environs de Budapest, que ses dernières nouvelles datent du 25 décembre 1944 des environs de Budapest. Un acte de disparition est adressé à son épouse le 10 juillet 1947. Son décès est fixé en novembre 1944 en Hongrie par un jugement déclaratif prononcé le 20 mars 1950 par le tribunal de Saverne (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1952. Il avait 31 ans.
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BALTZINGER Emile Pierre 1915 Barr (Bas-Rhin)
BALTZINGER Emile Pierre est né le 4 janvier 1915 à Barr (Bas-Rhin), fils d’Emile Charles B., maître-boucher, décédé le 22 mai 1932 et d’Alice née Schroth décédée le 21 décembre 1928. Le 12 novembre 1940, il épouse à Barr, Minna Anne née Gerber, décédée le 29 mars 1996. Ils ont un fils, prénommé Pierre Robert. Sa veuve se remarie avec Edouard Jean Hutt. Boucher-charcutier de profession, Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 29 novembre 1943, à Rostock (Allemagne) dans le Ersatz Bataillon 27 Stammkompanie 3 et dans le 3. Grenadier Bataillon 206, secteur postal 42072 D, sans indication de lieu. Il est fait prisonnier le 24 juin 1944 à Vitebsk (actuelle Biélorussie). Sa dernière lettre date du 17 juin 1944 de Vitebsk (actuelle Biélorussie). Il n’a pas reparu à son domicile depuis son incorporation. Un acte de disparition est adressé à son épouse le 4 juin 1947. Son décès est fixé au 11 octobre 1944 à Kirsanov (Russie) par un jugement déclaratif prononcé le 12 septembre 1951 par le tribunal de Colmar (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1955. Le 17 janvier 2000, un courrier du Secrétaire d’Etat à la Défense chargé des Anciens Combattants à Paris, indique que selon des archives exploitées par l’ambassade de France à Berlin (Allemagne), Emile est décédé le 20 octobre 1944 à Kirsanov (Russie), où il serait inhumé. Il avait 29 ans. Selon le Volksbund, son corps n’a pas encore été rapatrié dans un cimetière.
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BALTZLI Philippe 1913 Strasbourg (Bas-Rhin)
BALTZLI Philippe est né le 20 avril 1913 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Michel B., journalier et de Eve née Lemmel, domiciliés à Brumath (Bas-Rhin). Il épouse Emilie née Rombourg en 1942. La même année elle demande le divorce et souhaite se remarier en 1949. Elle est domiciliée chez Mme Marie Ulrich à Haguenau (Bas-Rhin), sa sœur. Or selon les autorités françaises, le divorce sous l’occupation est non valable. Elle connait donc des difficultés administratives tant que le décès de son mari n’est pas constaté. Domicilié à Hochfelden (Bas-Rhin), manœuvre de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 10 janvier 1944, dans le 1. Grenadier Regiment 426, 125 Infanterie Bataillon, secteur postal 23757 B, sans indication de lieu. Il a une permission au mois de novembre 1944 et quitte son foyer pour rejoindre son régiment le 22 novembre 1944. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 22 novembre 1944. Ses dernières nouvelles datent du 20 janvier 1945. Un acte de disparition est adressé à son père le 19 mai 1948. Le rapatrié Otto Schmiedt de Hamminkeln (Allemagne), rentré de captivité russe le 31 août 1949, indique que Philippe est tombé en mars 1945 lors d’un combat à Bunka près de Priekule (Lettonie). Son décès est fixé au 20 janvier 1945 par un jugement déclaratif prononcé le 3 mai 1950 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 31 ans.
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BALVA Camille 1922 Nousseviller-Saint-Nabor (Moselle)
BALZER Jean Georges 1923 Olwisheim (Bas-Rhin)
BALZER Jean Georges est né le 10 février 1923 à Olwisheim (Bas-Rhin), fils de Michel Martin B., cultivateur et de Christine Marie née Muller. Cultivateur, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 5 janvier 1942, matricule 327 4.Polizei Schützen Regiment 2. En février 1942 il appartenait au 12/SS Polizei 1. Regiment 2. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 19 octobre 1944. Ses dernières nouvelles datent du 14 novembre 1944 de Rekof, près de Butov (Poméranie, actuelle Allemagne ou Pologne). Le 17 octobre 1949, le Préfet du Bas-Rhin indique dans un courrier adressé au Ministre des Anciens Combattants et Victimes de Guerre que Jean s’est engagé volontairement dans l’armée allemande et qu’il a été condamné par contumace à 10 ans de travaux forcés. De ce fait, il n’y a pas lieu de lui attribuer la mention Mort pour la France. Un acte de disparition est adressé à son père le 22 avril 1949. Son décès est fixé au 14 novembre 1944 par un jugement déclaratif prononcé le 30 avril 1956 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). La mention Mort pour la France lui est refusée le 9 novembre 1949. Il avait 21 ans.
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BALZER Oswald 1918 Lorraine
BALZERT Henri 1925 Alsace-Lorraine
BAMBERGER Alfred 1924 Strasbourg (Bas-Rhin)
BAMBERGER Alfred est né le 14 novembre 1924 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils d’Alfred B., tailleur et de Madeleine Christine née Muller, domiciliés à Eckbolsheim (Bas-Rhin). Mécanicien de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 21 mai 1943, matricule 973, Stabskompanie Jäger Ersatz Abteilung 10, secteur postal 33320. Il est affecté, en dernier lieu, dans la Einheit A Panzer Pionnier Bataillon 79 qui se trouvait en décembre 1944 en Lettonie. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le mois de mai 1944. Ses dernières nouvelles datent du 8 novembre 1944 de Libau (Lettonie). Son unité le signale blessé le 24 décembre 1944 et transféré dans un hôpital militaire. Il se serait trouvé dans la division blindée du général Dietrich von Saucken et en dernier lieu au camp de prisonniers russe à Kowno (actuelle Kaunas, Littuanie). Selon un renseignement du rapatrié Ernest Rohmer de Kembs (Haut-Rhin) qui n’a pas pu être confirmé car ce dernier n’a jamais été retrouvé, il se trouvait en novembre 1945 à Francfort sur l’Oder (Allemagne). Les rapatriés Pius Kohler de Merzhausen (Allemagne) et Lukas Hirth de Michelbach (Allemagne) indiquent qu’il a été blessé en juillet 1944 près de Baranavitchy (actuelle Biélorussie) lors du retrait des troupes. Le rapatrié Josef Stauber de Dirnsdorf (Allemagne) indique qu’il était avec Alfred en Lettonie à Frauenburg (actuelle Saldus, Lettonie) et a Libau (actuelle Lipaja, Lettonie) en novembre-décembre 1944. Il servait alors dans le régiment des pionniers 79 comme caporal-chef. Il l’a vu pour la dernière fois le 24 décembre 1944 à l’ambulance principale à Frauenburg. Il avait une grave blessure au bras. Un acte de disparition est adressé à son père le 2 janvier 1947. Son décès est fixé au 24 décembre 1944 sur le front de l’est par un jugement déclaratif prononcé le 19 septembre 1968 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1955. Il avait 20 ans.
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BANGRATZ Charles 1908 Strasbourg (Bas-Rhin)
BANGRATZ Charles est né le 23 mars 1908 à Strasbourg-Robertsau (Bas-Rhin), fils de Frédéric B., voiturier et de Sophie née Hirtzel. Charles épouse Marie Anne Roesch, native de Thann, le 1er avril 1939 à Strasbourg et exerce le métier de jardinier. Le couple réside à Strasbourg-Wacken, lorsque Charles est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 17 juin 1944. Ses dernières nouvelles datent du 13 novembre 1944, de Prusse orientale. Le 10 juillet 1947, le Ministère des Anciens Combattants émet un acte de disparition. Le 1er mars 1948, la section de recherches Alsace-Lorraine de Göttingen, informe qu’un camarade du secteur postal 10102, a reconnu Charles sur photo : Herbert S., de Heide (Allemagne), indique que Charles a appartenu à son unité. Il l’a vu en janvier 1945, à Scharfenwiese (act. Ostrołeka-Pologne). Le témoin a été blessé le 17 janvier 1945 et n’a pas revu Charles. Le 7 juin 1952, les recherches menées dans les archives de la WASt, par le Consulat de France de Berlin, précisent le matricule de Charles : 3907-Stamm-Kp-G.E.B.368, et qu’il a été muté le 2 novembre 1944, à l’unité 2/Feldersatz-Bataillon 104, secteur postal 09730. Le 30 juillet 1952, un jugement déclaratif du tribunal de Strasbourg fixe le décès au 13 novembre 1944, en Prusse orientale. Le 9 août 1952, le préfet du Bas-Rhin certifie que Charles a été incorporé de force. Il obtient la mention Mort pour la France en 1952. Il avait 36 ans.
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BANGRATZ Charles Alfred 1920 Strasbourg (Bas-Rhin)
BANHOLTZER André 1925 Kingersheim (Haut-Rhin)
BANHOLTZER André est né le 20 mars 1925 à Kingersheim (Haut-Rhin), fils d’Emile B., chauffeur et d’Emilie née Bader, ouvrière d’usine. Sa mère aurait été veuve et se serait remariée avec Joseph Tschudy. Elle est domiciliée à Mulhouse (Haut-Rhin). Manœuvre de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 20 mai 1943, secteur postal 59038 A, sans indication de lieu. Il a eu une permission. Il n’a pas reparu à son domicile depuis décembre 1943. Ses dernières nouvelles datent du 5 août 1944 de Russie. Le rapatrié Josef Schwartz de Schönkirch (Allemagne) indique qu’il l’a vu en septembre 1944 dans le camp de prisonniers à Oulianovsk (Russie). Il y avait avec lui encore un autre alsacien-lorrain qui fut libéré en 1945, mais il ne se souvient pas de son nom. Un acte de disparition est adressé à sa mère le 27 décembre 1947. Son décès est fixé au 31 décembre 1945 par un jugement déclaratif prononcé le 12 janvier 1953 par le tribunal de Mulhouse (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1953. Il avait 20 ans. Un dénommé Anton Banholtzer né le 20 mars 1925 et décédé le 1er août 1944 en Lettonie est inscrit dans le livre du souvenir du cimetière militaire allemand de Saldus (Lettonie).
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BANNWARTH Alfred Philippe 1908 Obermorschwihr (Haut-Rhin)
BANNWARTH Alfred Philippe est né le 4 juin 1908 à Obermorschwihr (Haut-Rhin), fils d’Alfred B., ouvrier invalide, décédé en 1949 et d’Eugénie née Kammerer. Le 7 octobre 1932, il épouse à Guebwiller (Haut-Rhin), Cécile Anna née Meichler, bobineuse, décédée en 1971. Ils ont deux filles, Alice née le 26 avril 1933 et Marie Catherine née le 18 octobre 1935. L’ainée se marie avec un sieur Fougeront et réside à Guebwiller et la cadette vit chez sa mère. Domicilié à Guebwiller (Haut-Rhin), commissionnaire au magasin Magmod de Guebwiller et rattacheur de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 27 avril 1944 à Morhange (Moselle), dans le Stab und Einheit Kavallerie Regiment 16/8 SS Division, secteur postal 40144 D sans indication de lieu. Il n’a pas reparu à son domicile depuis son incorporation. Ses dernières nouvelles datent du 17 novembre 1944. Le rapatrié Charles Fohrer de Fessenheim (Haut-Rhin) l’a vu pour la dernière fois en décembre 1944 aux environs de Budapest (Hongrie) lorsque leur formation battait en retraite. Un camarade rentré en mai 1945 a dit à son épouse qu’il l’avait vu le 16 février 1945 en Autriche. Un acte de disparition est adressé à son épouse le 18 avril 1947. Son décès est fixé au 31 décembre 1944 par un jugement déclaratif prononcé le 17 février 1953 par le tribunal de Colmar (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1953. Il avait 36 ans.
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BANNWARTH Emile Joseph 1920 Steinbrunn-le-Haut (Haut-Rhin)
BANNWARTH Emile Joseph est né le 24 janvier 1920 à Steinbrunn-le-Haut (Haut-Rhin), fils de Joseph B, cultivateur, décédé et de Marie Rose née Ruetsch. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, matricule 2344 Stabskompanie Grenadier Ersatz Bataillon 234. Le 9 février 1944, le lieutenant et commandant de compagnie Szartling adresse un courrier à sa mère. Il indique que le 1er février 1944, sa compagnie se trouvait engagée dans de durs combats de défense dans les rues de Chepetovka (actuelle Ukraine). Emile a été grièvement blessé à plusieurs endroits du corps par les éclats d’obus qui avait éclaté à proximité et fut tué sur le champ. Ses camarades l’ont inhumé le même jour près de l’église de Paszuki, environ à 10 km au sud de Chepetovka. Un acte de décès est dressé administrativement le 5 décembre 1947. Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 24 ans. Il est possible que le corps d’Emile ait été transféré au cimetière militaire allemand de Kiev (Ukraine).
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BANNWARTH Fernand Gilbert Rodolphe 1926 Colmar (Haut-Rhin)
BANNWARTH Fernand Gilbert Rodolphe est né le 28 avril 1926 à Colmar (Haut-Rhin), fils de Prosper B., et de Marie née Stoffel. Célibataire, coiffeur de profession, Fernand réside à Colmar, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht. Le 2 octobre 1945, le maire de Colmar certifie que Fernand a été incorporé de force. Dans un questionnaire il est précisé que Fernand mesure 1 m 62, qu’il a les cheveux noirs et les yeux bruns, il était grenadier dans la Wehrmacht depuis le 22 février 1944, ses dernières nouvelles datent du 8 septembre 1944, du secteur postal 42027/E, de la frontière Lettonie-Lituanie. Le 21 octobre 1948, le Ministère des Anciens Combattants émet un acte de disparition. Le 26 avril 1953, la brigade de gendarmerie de Colmar auditionne Prosper B., 56 ans, sans profession, père de Fernand : Il a été incorporé dans l’armée allemande le 24 février 1944 et a rejoint un régiment d’infanterie stationné près de Francfort-sur-le-Main (Allemagne), sa dernière lettre a été envoyée le 8 septembre 1944, depuis la Silésie. Le 15 juin 1953, le Consulat de France à Berlin donne les précisions trouvées dans les archives de la Wehrmachtauskunftsstelle (WASt) : Sa plaque d’identité est 7230-StKp.Gren.Ers.Btl 374, il appartenait à la 4° compagnie du régiment de grenadier 1113, secteur postal 42027. Son unité l’a signalé disparu le 5 octobre 1944 à Kuršėnai (Lettonie). Le 6 août 1953, un jugement déclaratif du tribunal de Colmar fixe le décès de Fernand au 5 octobre 1944 à Kuršėnai (Lettonie). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, son nom figure dans le livre commémoratif de la nécropole de Stare Czarnowo en Pologne, où reposent 26715 soldats allemands. Il est le frère de Jean Adolphe B., incorporé de force, décédé le 20 octobre 1944. Il avait 18 ans.
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BANNWARTH Jean Adolphe 1923 Colmar (Haut-Rhin)
BANNWARTH Jean Adolphe est né le 9 janvier 1923 à Colmar (Haut-Rhin), fils de Prosper B. et de Marie née Stoffel. Encaisseur de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 16 janvier 1943, matricule 527 Pionnier Ersatz Kompanie 131. Le 7 mai 1943, il est affecté de l’Ausbildungskompanie 131 à la 5. Kompanie Jäger Regiment 737, secteur postal 41084 F, sans indication de lieu. Le 28 mars 1944, il est muté à la 17. Pionnier Kompanie Jäger Regiment, secteur postal 12840, sans indication de lieu. Son père aura de ses nouvelles de Grèce et ensuite de Serbie. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 18 janvier 1943. Ses dernières nouvelles datent du 3 octobre 1944 de Tchécoslovaquie où de la frontière Serbo-Grecque. Le 8 mai 1953, lors d’une enquête de la brigade de Gendarmerie Nationale de Sélestat, le rapatrié Fernand Koenig de Sélestat (Bas-Rhin) indique qu’il a été incorporé dans l’armée allemande en même temps que Jean. Ils étaient rattachés à une compagnie du Génie. Au mois d’octobre 1944, Jean est porté disparu lors de la bataille de Cracovie (Pologne). Sur son carnet de marche, il a noté que le 15 octobre 1944, alors qu’ils se trouvaient à Kragujevac (actuelle Serbie), Jean a disparu. Le rapatrié Alfred Bohr de Mundolsheim (Bas-Rhin) l’aurait également vu à cet endroit à la même date. Un acte de disparition est adressé à son père le 26 octobre 1948. Son décès est fixé au 15 octobre 1944 par un jugement déclaratif prononcé le 15 octobre 1944 par le tribunal de Colmar (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1953. Il avait 21 ans.
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BANNWARTH Louis René 1908 Colmar (Haut-Rhin)
BANNWARTH Louis René est né le 7 novembre 1908 à Colmar (Haut-Rhin), fils d’Emile B. et d’Anne Marie née Husser. Le 6 mars 1936, il épouse à Colmar, Madeleine née Geissler. Le couple a deux enfants et réside à Ensisheim (Haut-Rhin). Louis y exerce la profession de mineur, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 23 mai 1944. Ses dernières nouvelles datent du 3 novembre 1944. Le 5 avril 1947, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte disparition. Le 13 juin 1950, les recherches menées dans les archives de la Wehrmachtauskunftsstelle (WASt) à Berlin apportent les renseignements suivants : l’unité de Louis était la Versogungs-Kompanie du Panzer-Grenadier-Regiment 147, il a été muté le 15 novembre 1944 à la Kommandeur Division-Nachschub-Führer 87 (KDR Dinafü 87), matricule : 4113 StKp Gr.E.u.A.B.473. Son décès est fixé au 1er décembre 1944 par un jugement déclaratif prononcé le 11 juillet 1950 par le tribunal de Colmar (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 35 ans.
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BANWARTH René Jean 1911 Mulhouse (Haut-Rhin)
BANWARTH René Jean est né le 1er décembre 1911 à Mulhouse (Haut-Rhin), fils d’Edouard B., tisserand, décédé le 18 février 1939 à Mulhouse et de Justine née Bielmann, ouvrière d’usine, décédée le 28 mars 1951 à Mulhouse. Le 10 juin 1939, il épouse à Mulhouse Louise née Beck originaire de Lörrach (Allemagne), divorcée de Walter Fritz Bösiger le 29 juillet 1937. Ils ont six enfants. Louise décède le 10 avril 1968 à Mulhouse. Manœuvre de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 10 janvier 1944, matricule 1446 lors du recrutement à Mulhouse, secteur postal 10102 D, sans indication de lieu. Il n’a pas reparu à son domicile depuis son incorporation. Le rapatrié Paul Rimelin de Mulhouse indique qu’il l’aurait vu le 4 août 1945 dans un camp à Nijni Taguil (Russie). Un acte de disparition est adressé à son épouse le 10 juillet 1947. Son épouse indique qu’il aurait été à Ostrovo (Serbie) avant d’être en Russie. Son décès est fixé au 31 décembre 1945 par un jugement déclaratif prononcé le 26 septembre 1951 par le tribunal de Mulhouse (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1951. Il avait 34 ans.
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BANZET Charles 1908 Metz (Moselle)
BANZET Charles est né le 9 janvier 1908 à Metz (Moselle), fils de Joseph B., relieur, décédé et de Caroline née Schwarz. Domicilié à Benfeld (Bas-Rhin), il est incorporé de force dans la Wehrmacht. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 31 mai 1944. Le 3 novembre 1945, le rapatrié Charles Biazi de Gueberschwihr (Haut-Rhin) répond à un courrier de son père qu’il a reçu le 29 octobre 1945. Il indique qu’ils étaient trois camarades, Charles, Philippe Schander de Lauterbourg (Bas-Rhin) et lui. Ils se trouvaient dans un camp de prisonniers à Hoyerswerda près de Dresde (Allemagne). Le 5 mai 1945 ils ont été transportés en train via la Silésie à Opole (Pologne). Au camp, Charles avait déjà des problèmes aux poumons et n’arrivait presque plus à respirer. Pendant le trajet son état se dégrada et lorsqu’ils arrivèrent à Opole, il ne pouvait plus marcher. Ils le portèrent jusqu’au camp et firent ce qu’ils pouvaient. A Opole, il est resté allongé par terre au moins 8 heures sans que quelqu’un s’occupe de lui. Il fut transféré au Lazaret où il décéda. Un acte de décès est établi le 29 avril 1947 par le bureau d’état civil de Berlin et le 5 décembre 1947 par le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre à Paris. Il obtient la mention Mort pour la France en 1954. Il avait 37 ans.
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BANZET Jean 1913 La Broque (Bas-Rhin)
BANZET Jean est né le 14 avril 1913 à La Broque (Bas-Rhin), fils d’Emile B., garde-champêtre et de Mathilde née Romary. Célibataire, Jean exerce la profession de bûcheron, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 15 janvier 1944, au 4e Grenadier-Regiment 401, secteur postal 15.092E, sans précision de lieu. Son patronyme est germanisé en « Bansept ». Ses dernières nouvelles datent de septembre 1944. Le 3 septembre 1947, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte disparition. Son décès est fixé au 19 octobre 1944 à Wehrkirchen en Prusse Orientale (act. Żytkiejmy-Pologne), par un jugement déclaratif prononcé le 20 mars 1950 par le tribunal de Saverne (Bas-Rhin). Le 17 décembre 1952, le Ministre des Anciens Combattants demande une rectification du jugement de décès, au procureur de la cour d’appel de Colmar : La section de recherche « Alsace-Lorraine » de Göttingen (Allemagne) a transmis le témoignage de Johann Neumann de Hülzweiler (Allemagne), en date du 13 octobre 1952 : Appartenant à la même unité, il l’aurait reconnu sur photo. Jean aurait été blessé au ventre par une grenade d’artillerie, lors de la retraite du 22-25 janvier 1945, près de Lotzen en Prusse Orientale (act. Giżycko-Pologne). Il serait décédé lors de son transfert à l’infirmerie, ses dernières paroles auprès du déclarant étaient de saluer ses parents. Il aurait été inhumé près de Lotzen. Le 29 décembre 1952, les recherches menées dans les archives de la Wehrmachtauskunftsstelle (WASt) à Berlin apportent les renseignements suivants : unité 4(M.G.) Kompanie/Grenadier-Regiment 401, matricule : -818-G.E.B 374. Tué au combat au front Est (secteur Nord) le 19 octobre 1944 selon avis de son unité, lieu de décès et d’inhumation inconnus. Le 26 janvier 1953, le tribunal de Saverne rend le jugement de rectification : la requête du procureur de la République n’est pas fondée, car dans les pièces annexes ayant servi au jugement de décès du 20 mars 1950, il y a une lettre datée du 28 octobre 1944, provenant de l’officier commandant la compagnie dont relevait Jean, qui avise officiellement le père du décès de ce dernier, le 19 octobre 1944 à Wehrkirchen. Le 22 février 1953, le Procureur de la République prévient le Ministre des Anciens Combattants que le Tribunal de Saverne n’a pas donné suite à ses réquisitions pour la rectification du jugement de décès et qu’il ne fera pas appel de cette décision. Il obtient la mention Mort pour la France en 1954. Il avait 31 ans.
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BAPST Alois Jean 1910 Westhouse (Bas-Rhin)
BAPST Aloise Jean est né le 22 décembre 1910 à Westhouse (Bas-Rhin), fils de François Joseph B. et de Marie Madeleine née Neff. Cultivateur, il épouse Marie Louise née Barthelmé le 16 avril 1937 à Uttenheim (Bas-Rhin). Ils ont deux enfants. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 27 avril 1944, dans le 18. SS Panzer Ersatz Grenader Division Horst Wesel 40. Regiment 1. Bataillon 2. Kompanie, secteur postal 22728 C, sans indication de lieu. Par la suite, il aurait été dans la Werkstatt Kompanie Nachschub Truppe 22 (22. SS Division) En mars 1945 il se trouvait à Langenlieben (ancienn haute Silésie) et aurait été blessé entre le 7 et le 15 mars. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 27 avril 1944. Le 14 mars 1950, le rapatrié Gustav Hafner de Heckershausen (Allemagne) indique que dans la nuit du 10 au 11 mars 1945 leur troupe est partie pour le front. En chemin ils ont été attaqués et il y eu des blessés et probablement des morts. Lorsque revint le calme, Gustav rapatria un blessé vers l’arrière tandis que le reste de la troupe continuait à avancer vers sa position. Le soir suivant, le chef de compagnie revint les chercher. C’est alors qu’il lui annonça que Jean Bapst et d’autres camarades étaient tombés. Malheureusement il ne vit jamais son corps. Il est décédé le 11 mars 1945 sur le front de l’est. Un acte de décès est émis le 4 août 1950 par le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre à Paris. Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 34 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BAPST Arthur Valentin 1922 Plobsheim (Bas-Rhin)
BAPST Arthur Valentin est né le 19 février 1922 à Plobsheim (Bas-Rhin), fils de Frédéric B. et de Louise née Lehmann, décédée à Daubensand (Bas-Rhin). Son frère Henri Louis, né le 6 octobre 1920 à Plobsheim est décédé le 12 mars 1944 à Jersowka (Russie). Sa belle-mère est Salomé Bapst. Ouvrier de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 13 octobre 1942, matricule 14, dans la 6. Regiment Grenadier 290. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 25 octobre 1943. Un acte de disparition est adressé à son père le 16 décembre 1949. Son décès est fixé au 11 janvier 1944 à 3 km à l’ouest de Jurakov (Russie), par un jugement déclaratif prononcé le 31 mai 1955 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 21 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BAPST Geoffroi Martin 1919 Plobsheim (Bas-Rhin)
BAPST Geoffroi Martin est né le 11 novembre 1919 à Plobsheim (Bas-Rhin), fils de Geoffroi B., journalier et cultivateur décédé le 6 mai 1942 à Plobsheim et d’Eve née Sauer, décédée le 26 novembre 1949 à Plobsheim. Il a neuf frères et sœurs dont Emile Frédéric à qui seront adressés les courriers administratifs après le décès des parents. Cultivateur et employé au Fort Foch, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 18 avril 1943, dans le 2. Panzer Grenadier 28. Stabskompanie Ersatz Bataillon 4, matricule 5396, secteur postal 30201 A, sans indication de lieu. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 23 juillet 1943. Ses dernières nouvelles datent du 23 novembre 1943 de Pologne. Un acte de disparition est adressé à son frère le 24 mars 1950. Son décès est fixé au 24 décembre 1943 à Wyssokoje (Russie), par un jugement déclaratif prononcé le 12 mai 1956 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 24 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BAPST Jean Émile 1919 Obernai (Bas-Rhin)
BAPST Jean Emile est né le 10 septembre 1919 à Obernai (Bas-Rhin), fils de Charles Joseph B., garde champêtre et de Marie Joséphine née Moerckel. Le 31 juillet 1942, il épouse Odile née Fitzer. Le couple a un enfant et réside à Obernai où Jean Emile exerce la profession de peintre, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 20 octobre 1944. Ses dernières nouvelles datent du 20 novembre 1944 de la Schlieffen-Kaserne de Heilbronn-sur-Neckar (Allemagne), où il est incorporé dans la 1. Ausbildungs-Bataillon Kommando z.b.V. Il a été vu pour la dernière fois par un de ses camarades, le 27 février 1945 à Geibsdorf en Basse-Silésie (actuelle Siekierczyn-Pologne). Le 21 février 1947, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte disparition.Son décès est fixé au 27 février 1945 en Basse-Silésie par un jugement déclaratif prononcé le 11 avril 1954 par le tribunal de Saverne. Il obtient la mention Mort pour la France en 1955. Il avait 25 ans.
Anne-Catherine Vogler 2025 ©
BAR Gabriel Auguste dit Léon 1914 Grosbliederstroff (Moselle)
BAR Gabriel Gustave dit Léon est né le 14 juillet 1914 à Grosbliederstroff (Moselle), fils de Pierre Gustave B., aubergiste et d’Elisabeth née Rupp. Célibataire, Léon est commerçant à Grosbliederstroff, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 12 juillet 1943. Ses dernières nouvelles datent du 1er octobre 1944. Le 29 octobre 1946, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte disparition. Le 30 juin 1951, les recherches menées dans les archives de la Wehrmachtsauskunftsstelle à Berlin apportent les renseignements suivants : l’unité de Léon était la 3ème Kompanie du Grenadier-Regiment 1142, secteur postal 23325. Son unité l’a signalé disparu le 16 octobre 1944 à Stolaukélis (Lituanie). Son décès est fixé au 16 octobre 1944 à Stolaukélis-Lituanie, par un jugement déclaratif prononcé le 20 juin 1956 par le tribunal de Sarreguemines (Moselle). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 30 ans.
Anne-Catherine Vogler 2025 ©
BARADEL Pierre 1904 Alsace-Lorraine
BARB Eugène 1920 Wasserbourg (Haut-Rhin)
BARB Eugène est né le 12 juillet 1920 à Wasserbourg (Haut-Rhin), fils de Joseph B., cultivateur et d’Elisabeth née Schubnel. Célibataire, Eugène exerce la profession d’agriculteur à Ribeauvillé (Haut-Rhin), lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 15 janvier 1943. Il est affecté à la 12° Kompanie du Gerbirgsjäger-Regiment 144, sans précision de lieu. Ses dernières nouvelles datent de septembre 1943. Le 15 décembre 1943, un courrier du secteur postal 10274B est adressé au père d’Eugène : Lors des lourds combats contre les Russes, Eugène a été porté disparu par son unité, le 27 septembre 1943 à 3 kilomètres au Nord-Ouest de Woroschilowka-Russie (act. Kazakhstan). Le 26 mai 1950, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte disparition. Son décès est fixé au 27 septembre 1943 à Woroschilowka (Russie), par un jugement déclaratif prononcé le 10 avril 1956 par le tribunal de Colmar (Haut-Rhin). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 23 ans.
Anne-Catherine Vogler 2025 ©
BARBA Jean Charles 1925 Metz (Moselle)
BARBA Jean Charles est né le 20 juillet 1925 à Metz (Moselle), fils de Jean Pierre B. et de Marie née Thomas. Célibataire, Jean Charles est étudiant à l’Ecole Nationale Professionnelle de Metz, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 16 mai 1943. Le 24 novembre 1947, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte disparition. Le 4 août 1952, les recherches menées dans les archives de la Wehrmachtsauskunftsstelle à Berlin apportent les renseignements suivants : Jean Charles était incorporé dans la première unité du Landesschützen-Bataillon 246, secteur postal 20168B, Matricule 950 St.Kp.-G.E.B.-389. Le 26 février 1958, Marie B., veuve, sollicite le procureur de la République de Metz pour un jugement déclaratif de décès. Elle donne les précisions suivantes : Jean Charles a effectué son Service de Travail Obligatoire (RAD) à Quierschied près de Sarrebruck (Allemagne) jusqu’au mois de mai 1943. Il a été mobilisé le 16 mai 1943 et envoyé au Grenadier-Ersatz-Bataillon 389 à Sensburg (act. Mrągowo-Pologne). Après une permission en août, il a été versé au Landesschützen- Bataillon, comme garde-voie, à Hajnówka près de Bialystok (Pologne). Elle a su par un camarade, Schumacker demeurant à Metz, que son fils avait déserté avec lui sur le front russe au cours d’un bombardement, il a perdu Jean Charles de vue. Le 27 mars 1958,Louis Schumacher, né le 10 juillet 1917 au Thillot (Vosges) et demeurant à Metz est auditionné par un officier de police judiciaire : Il se trouvait incorporé de force dans la même unité que Jean Charles, fin 1944. Au commencement de la débâcle allemande sur le front Russe, en profitant de certaines circonstances, Louis a pris la décision subite de déserter, sans le préciser à Jean Charles. Il lui a demandé de venir avec lui, mais Jean Charles est resté avec ses camarades, alors que Louis a profité du bombardement pour partir.il n’a pas revu Jean Charles et ne sait pas s’il a été fait prisonnier ou s’il a été tué lors du bombardement. Son décès est fixé au 15 janvier 1945 à Memel-Kœnigsberg (Prusse Orientale), par un jugement déclaratif prononcé le 4 juin 1958 par le tribunal de Metz (Moselle). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, Jean Charles est porté disparu depuis le 1er janvier 1945 dans le secteur Königsberg/Ellakrug/Molchengen/Nautzken. Il avait 19 ans.
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BARBA Joseph Armand 1922 Hayange (Moselle)
BARBA Joseph Armand est né le 29 octobre 1922 à Hayange (Moselle), fils de Victor B., ouvrier mineur et de Anne née Schluchter. Célibataire, Joseph réside à Algrange (Moselle), lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 18 octobre 1942. Il est affecté à l’unité 2 du Pionnier-Bataillon 179, Matricule -842-St.Kp.Pi.Ers.Btl.33. Ses dernières nouvelles datent du 30 juillet 1944, de Roumanie. Le 16 février 1946, le préfet de Moselle certifie que Joseph a été incorporé de force. Le 26 septembre 1949, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte disparition. Son décès est fixé au 30 juillet 1944 en Roumanie, par un jugement déclaratif prononcé le 4 février 1959 par le tribunal de Thionville (Moselle). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 21 ans.
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BARBARAS Clément Charles 1926 Sarrebourg (Moselle)
BARBARAS Clément Charles est né le 8 janvier 1926 à Sarrebourg (Moselle), fils d’Alfred B., ouvrier aux chemins de fer et d’Eugénie Marie née Junk. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht et affecté au 7° Marine-Sturm-Bataillon à Marienburg en Prusse Orientale (Allemagne). Ses dernières nouvelles datent du 19 janvier 1945. Dans un courrier du 19 février 1947 adressé aux parents, Gilbert Dengler de Petite-Rosselle explique qu’il est arrivé avec Clément à Marienburg, le 21 janvier 1945. Le 27 janvier 1945, Clément n’est pas revenu après une contre-attaque, il a été porté disparu par leur unité. Le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte de disparition, le 27 décembre 1947. Le 9 décembre 1952, le préfet de Moselle certifie que Clément a été incorporé de force.Son décès est fixé au 27 janvier 1945 près de Marienburg (Allemagne), par un jugement déclaratif prononcé le 1er mars 1956 par le tribunal de Metz (Moselle). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, « Clemens » B. est répertorié comme un membre de la marine tombé au combat, son nom figure soit sur l’une des plaques murales dans le mémorial des sous-marins de Möltenort, près de Kiel (Allemagne), soit dans le livre commémoratif du mémorial naval de Laboe (Allemagne). Il avait 19 ans.
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BARBARAS René 1922 Strasbourg (Bas-Rhin)
BARBARAS René est né le 23 mai 1922 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Lucien Gaston B. et de Marguerite née Arnold. Célibataire, René est typographe et réside à Strasbourg-Robertsau, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 23 octobre 1943. Il est affecté à Vienne (Autriche), puis en Tchécoslovaquie, avant de partir au front de l’Est, le 20 avril 1944, aux alentours de Witebsk (act. Vitebsk-Biélorussie), dans le 9° Batterie Flak-Regiment 49, secteur postal 24938. Le 6 janvier 1947, dans un courrier adressé aux parents de René, un camarade, Ernest Schönhbuhler de Lindau-Reuthin (Allemagne) explique qu’au moment où leur unité était encerclée par les Russes, à Witebsk, ils ont essayé de se frayer un chemin de passage, et, en faisant sauter leurs véhicules et leurs armes, ils furent dispersés. Deux jours plus tard, Ernest a retrouvé deux camarades de sa section, qui lui apprirent que lors de la percée, un obus est tombé à proximité de René et de deux autres camarades, aucun des trois ne s’est relevé. Le 3 avril 1947, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte disparition. Le 26 janvier 1948, le bureau d’état civil de Berlin communique un acte de décès de juin 1944, sans précision de date.Le 10 août 1948, l’état civil militaire du Ministère des Anciens Combattants dresse un acte de décès : René est décédé le 24 juin 1944 près de Witebsk en Russie. Le 10 décembre 1955, le préfet du Bas-Rhin certifie que René a été incorporé de force. La mention Mort pour la France lui est attribuée le 22 décembre 1955. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, le corps de Renatus n’a pas pu être récupéré lors des travaux de réinhumation. Le transfert prévu au cimetière collectif de Shatkovo n’a donc malheureusement pas été possible. Son nom est inscrit dans le livre commémoratif de la nécropole allemande de Shatkovo (Biélorussie). Il avait 22 ans.
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BARBERGER François Joseph 1915 Heimersdorf (Haut-Rhin)
Françoise née Sirlin. Il a un frère François Xavier et deux sœurs, Anne-Marie et Marguerite. Plusieurs personnes du village, entre autres les voisins et le maire indiquent qu’il est, comme le restant de la famille, simple d’esprit et illettré. Il s’engage pendant cinq ans dans la marine de guerre française. Il est libéré en 1938. Ensuite il travaille pendant un an comme ouvrier civil. En 1940, il est recherché et fait prisonnier par l’autorité allemande lors de l’invasion. Il est emmené au camp de Dachau (Allemagne) et revient 15 jours plus tard à la maison. Il est ensuite incorporé de force dans la Wehrmacht, en 1942 ou 1943, probablement à Altenbourg (Allemagne), matricule 5461 Stabskompanie Grenadier Ersatz Bataillon 494, dans la Stabskompanie Grenadier Regiment 1. Il aura deux permissions de huit jours chacune. Sa dernière adresse est la 3. Kompanie GAB 496 à Zeyrze Nord. Ses dernières nouvelles datent du 29 mai 1943. Il n’a pas reparu à son domicile depuis cette date. Son unité signale qu’il est grièvement blessé par des éclats d’obus au genou gauche à Derschau (Pologne) le 21 octobre 1944. Un avis de disparition est adressé à sa mère le 3 septembre 1947. Son décès est fixé au 1er janvier 1945 sur le Front de l’Est, par un jugement déclaratif prononcé le 22 mars 1960 par le tribunal de Mulhouse (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1952. Il avait 29 ans.
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BARBERGER Joseph Alfred Alphonse 1914 Altkirch (Haut-Rhin)
BARBERGER Joseph Alfred Alphonse est né le 25 novembre 1914 à Altkirch (Haut-Rhin), fils d’Alphonse B., employé aux chemins de fer et d’Elise Eugénie née Rein. Le 26 septembre 1939, il épouse Marie Anne Emma Caroline née Hilsz à Altkirch. Le couple a un enfant et réside à Rohrwiller (Bas-Rhin) où Joseph est instituteur, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht, en 1943. Ses dernières nouvelles datent du 10 novembre 1944, d’Italie. Le 22 avril 1947, la direction d’Etat Civil et Recherches adresse une demande au chef de la Mission Française de Rapatriement à Moscou (URSS) : selon des renseignements émanant de sa famille, Joseph B. se trouvait en Italie jusqu’au mois de mai 1945, où il aurait été fait prisonnier par les troupes américaines, emmené en Autriche et aurait été cédé aux troupes russes peu après son arrivée. Il fit ensuite parti d’un convoi dirigé vers la Russie pour une destination inconnue. Sa présence dans un camp de prisonniers de guerre n’est pas constatée. Le 20 mai 1947, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte disparition. En 1949, Marie B. apporte des renseignements via l’association d’entraide des veuves de guerre : En juin 1943, Joseph est incorporé au Fla-Ersatz-Bataillon (motorisiert) 31 à Heiligenbeil (Prusse orientale).En février 1944, Gebirgs-Fla-Ersatz-Bataillon (motorisiert) 700 Einheit Hecky/Lager Eichart à Hall (Tyrol). Ses dernières adresses postales d’Italie sont Feldpostnummer 55777, FP 16595 ou 6295. Il était chauffeur d’un médecin militaire allemand dont la mère serait née à Bouxwiller. Son passage a été signalé à Lucca et Pizza. Ses dernières nouvelles d’Italie datent de mars 1945. Le 24 mai 1950, son épouse domiciliée à Haguenau, demande une requête de jugement déclaratif de décès. Son décès est fixé au 30 avril 1945 « aux armées » par un jugement déclaratif prononcé le 15 novembre 1950 par le tribunal de Strasbourg. La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Le 29 août 1952, la section de recherche « Alsace-Lorraine » de Göttingen transmet le témoignage de Ludwig Gewaltsleitner de Göggingen (Allemagne), il a reconnu Joseph sur photo, ils étaient dans la même unité : Au retour de Bologne (Italie), Joseph était chauffeur du médecin de l’unité. Le convoi a subi un bombardement aérien aux alentours du 30 mars 1945, Ludwig ne sait pas si les occupants du véhicule ont survécu. Il avait 30 ans.
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BARBIER Charles 1925 Battenheim (Haut-Rhin)
BARBIER Charles est né le 14 juin 1925 à Battenheim (Haut-Rhin), fils de Charles Thiébaut B., forgeron, décédé le 16 juin 1958 à Ensisheim (Haut-Rhin) et de Philomène née Senft décédée le 21 juillet 1963 à Rixheim (Haut-Rhin). Il a deux frères Marcel Louis et Henri Thiébaut. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 13 février 1943 ou le 20 mai 1943, matricule 1675 Stabskompanie Grenadier Ersatz Bataillon 375. Il est muté dans la 3. Division Fusillier Bataillon 246, le 11 avril 1944, secteur postal 19226 D, sans indication de lieu. Le 10 janvier 1944, il est blessé par balle au bras gauche à Drybin dans l’Oblast de Moguilev (Biélorussie). Il est incorporé le même jour que le rapatrié René Stackler, coiffeur à Battenheim. Ils sont séparés de suite mais se retrouvent au cours d’une permission de 7 jours du 13 au 20 mai 1943. Ensuite ils se revoient à Jeruvitchi (Russie) au mois de juin de la même année. Ils restent ensemble jusqu’en décembre 1944, date à laquelle Charles est envoyé à Vitebsk (actuelle Biélorussie). Ils se revoient une dernière fois en février 1944 au cours d’une permission à Battenheim. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 15 février 1944. Ses dernières nouvelles, une photo adressée à sa mère, datent du 18 juin 1944 de Vitebsk. Un avis de disparition est adressé à son père le 16 juillet 1947. Son décès est fixé au 1er août 1944 à Vitebsk, par un jugement déclaratif prononcé le 22 mars 1960 par le tribunal de Mulhouse (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1953. Il avait 19 ans.
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BARBIER Marcel 1920 Uckange (Moselle)
BARBIER Robert Joseph 1926 Haboudange (Moselle)
BARBIER Robert Joseph est né le 30 décembre 1926 à Haboudange (Moselle), fils de Paul Stanislas Marie B., cantonnier en chemin de fer et de Marie Célestine née Bour. Facteur de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 22 février 1944, matricule 4239 Stabskompanie Ersatz Bataillon 21, secteur postal 00626, sans indication de lieu. Il est stationné à Fürth près de Nuremberg (Allemagne) pendant environ 6 semaines. Ensuite il est envoyé en Norvège près d’Oslo pendant environ 5 mois. Il est muté le 6 juillet 1944 dans la 9. Abteilung Panzer Grenadier Regiment 146. En septembre 1944, il revient sur le front russe près de Varsovie (Pologne). Ses dernières nouvelles datent du 11 septembre 1944 de Radom près de Varsovie. Fin février 1945, il écrivait encore de Varsovie à un camarade stationné en Yougoslavie. Il devait se trouver en captivité à Level entre Vitebsk et Vilno. Un avis de disparition est adressé à son père le 8 septembre 1948. Son décès est fixé au 28 février 1945 à Varsovie (Pologne), par un jugement déclaratif prononcé le 14 mars 1957 par le tribunal de Metz (Moselle). Il obtient la mention Mort pour la France en 1953. Il avait 19 ans.
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BARBISCH Antoine Albert 1916 Nambsheim (Haut-Rhin)
BARBISCH Antoine Albert est né le 15 décembre 1916 à Nambsheim (Haut-Rhin), fils de Joseph B. (décédé en 1947) et de Caroline née Vonarb (décédée en 1944). Célibataire, Albert est cultivateur, lorsqu’il est incorporé de force en 1942. Le 14 décembre 1949, la brigade de gendarmerie de Neuf-Brisach (Haut-Rhin) auditionne sa sœur, Thérèse Collinet née B. : Albert a été contraint de travailler dans les casernes de Neuf-Brisach en janvier 1942, il a été occupé au champ de tir de Wolfgantzen. Des officiers allemands lui ordonnèrent, ainsi qu’à un camarade de Widensolen, d’attraper du gibier à l’aide de collets. Le garde-chasse en a avisé la Feldgendarmerie, qui arrêta Albert et son camarade en février 1942. Albert n’osa pas dénoncer les officiers et fut condamné à 8 mois de prison qu’il purgea à la maison d’arrêt d’Ensisheim (Haut-Rhin). Au bout de 7 mois, il a été transféré au camp de concentration de Sachsenhausen près de Berlin (Allemagne). En janvier 1943, il a été incorporé de force dans la Wehrmacht, on lui a laissé le choix entre être fusillé ou intégrer une unité SS. Du fait des souffrances endurées, il a cédé sans signer. Il est venu fin août 1943, pour une permission de 16 jours. Puis il a été envoyé aux environs de Minsk (act. Biélorussie), d’où il a expédié sa dernière lettre, datée du 17 octobre 1943. Dans cette missive, il a dit qu’il s’évaderait avec 2 camarades. Dès le lendemain, la Feldgendarmerie s’est présentée à la maison, à sa recherche. Un nommé Barleon de Vogelgrun leur a fait savoir qu’un de ses camardes bas-rhinois aurait vu Albert au camp de Tambov (Russie) en juillet 1945. Bien malade, Antoine aurait été boursouflé des jambes aux hanches ainsi qu’à la tête. Aucun avis de décès ou de disparition ne leur a été adressé. Le 28 février 1950, la recherche par secteur postal 00512 apporte le témoignage d’Adolf Katz de Göttelfingen (Allemagne) : Albert était incorporé dans la 1° Kompanie du SS-Sonderkommando Dirlewanger. Dans la nuit du 18 au 19 octobre 1943 à Brobuisk (act. Babrouisk- Biélorussie), Albert a déserté et est passé dans le camp des partisans russes. Le 14 janvier 1950, le préfet du Haut-Rhin atteste qu’Albert a été incorporé de force. Le 30 juin 1950, les recherches menées dans les archives de la Wehrmachtsauskunftsstelle à Berlin confirment qu’Albert était incorporé dans le SS-Sonderkommando Dirlewanger, mais la WASt n’est pas en possession des listes de SS. Le 5 septembre 1950, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte disparition.Son décès est fixé au 31 octobre 1943 par un jugement déclaratif prononcé le 24 juillet 1951 par le tribunal de Colmar (Haut-Rhin). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 26 ans.
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BARDOL Charles 1911 Schweighouse (Haut-Rhin)
BARDOL Charles est né le 20 mai 1911 à Schweighausen, actuellement Schweighouse-sur-Moder (Bas-Rhin), fils de Louis B., ouvrier d’usine (décédé en 1917) et d’Eugénie née Zahn. Le 1er octobre 1936, il épouse Cécile Lagel de Niederschaeffolsheim (Bas-Rhin). Le couple réside à Schweighouse-sur-Moder où Charles exerce la profession de menuisier, lorsqu’il est incorporé de force, le 23 mars 1944. Il est grenadier dans un SS Panzergrenadier-Regiment. Le 8 septembre 1944, un courrier du secteur postal 33501C, est envoyé à Eugénie B. : le SS Obersturmführer Gustav G. lui annonce le décès de son fils Charles lors d’une contre-attaque des Russes, Charles et un camarade s’étaient abrités dans un trou d’homme, un tir de grenade soviétique les a tués sur le coup, le 1er septembre 1944.A la fin de l’attaque, Charles et son camarade ont été inhumés sur place, le long de la voie ferrée à 1 kilomètre au nord de Duczki près de Wolonin à 20 kilomètres de Varsovie-Pologne. Le 4 avril 1947, l’état civil du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre dresse un acte de décès au 1er septembre 1944, au nord de Duczki-Pologne. Le 10 mai 1948, le maire de Schweighouse-sur-Moder certifie que Charles a été incorporé de force. Il obtient la mention Mort pour la France le 13 octobre 1948.Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, Karl B. serait inhumé à Duczki-Pologne, sa sépulture n’a pas encore été trouvée. Il avait 33 ans.
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BARISY Jean-Claude 1925 Schiltigheim (Bas-Rhin)
BARISY Jean-Claude est né le 22 juillet 1925 à Schiltigheim (Bas-Rhin), fils de Frédéric Emile B., commerçant retraité, décédé le 27 juin 1959 à Strasbourg (Bas-Rhin) et de Jeanne Thérèse née Wolff, décédée le 16 avril 1972 à Strasbourg. Il a deux sœurs, Madeleine et Annette. Etudiant, domicilié à Strasbourg, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, dans la 2. Division Füsilier Bataillon 61 Stabskompanie Grenadier Ersatz Bataillon 356, secteur postal 6924 sans indication de lieu. Son dernier secteur postal est le 19438 C, sans indication de lieu. D’après une photo, il était à Zegrze (Pologne) le 9 mars 1944. Le 1er avril 1944, son père indique qu’ils sont sinistrés à Strasbourg. Sa dernière permission date du 3 avril 1944 au 6 mai 1944. Il n’a pas reparu à son domicile depuis cette date. Ses dernières nouvelles datent du 8 septembre 1944. Selon les déclarations du rapatrié Richard Lawin de Metz (Moselle), il a été fait prisonnier et blessé par les russes le 14 septembre 1944 en Estonie à 70 km de Walk (Estonie) près d’une ferme « Alla », à côté d’un abri et d’un petit ruisseau. Un acte de disparition est adressé à son père le 14 avril 1948. Son décès est fixé au 14 septembre 1944 à Torva (Estonie), par un jugement déclaratif prononcé le 2 mai 1956 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1956. Il avait 19 ans.
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BARISY Robert François 1920 Strasbourg (Bas-Rhin)
BARISY Robert François est né le 27 octobre 1920 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils d’Edouard Charles B. et de Mathilde née Frantz. Robert réside à Illkirch-Graffenstaden et exerce la profession d’employé de mairie, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht, à l’automne 1942. Ses dernières nouvelles datent du 7 décembre 1943, du secteur postal 11527E. Robert est incorporé dans le Bataillon 173 de la 4° Compagnie du Grenadier-Regiment 552. Le 12 janvier 1944, la Wehrmacht prévient les parents de Robert : il a été signalé disparu par son unité après une attaque russe, le 5 janvier 1944 à Meschnik entre Leningrad et Moscou (Russie). Selon un renseignement émanant de ses parents, Robert aurait déserté de la Wehrmacht le 10 janvier 1944 et se serait rendu aux troupes russes près de Reval (Lituanie), il aurait été interné comme prisonnier de guerre dans la région de Leningrad (Russie). Le 5 novembre 1949, le préfet du Bas-Rhin certifie que Robert a été incorporé de force. Le 16 décembre 1949, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte de disparition. Son décès est fixé au 5 janvier 1944 à Meschnik (Russie), par un jugement déclaratif prononcé le 30 avril 1956 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, Robert est porté disparu depuis le 1er janvier 1944 en Russie. Il avait 23 ans.
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BARLIER Henri 1907 Lieu inconnu
BARLIER Marcel Jean Pierre 1908 Fréland (Haut-Rhin)
BARLIER Marcel Jean Pierre est né le 15 mars 1908 à Fréland (Haut-Rhin), fils de Simon Jean Baptiste B., cultivateur, et d’Olympe Aurélie née Couty. Le 7 avril 1937, il épouse Jeanne Angélique Petitdemange. Le couple a 3 enfants et réside à Lapoutroie (Haut-Rhin) où Marcel exerce la profession de charpentier, lorsqu’il est mobilisé dans la Luftschutz (défense passive), le 16 décembre 1941. Ses dernières nouvelles datent de novembre 1944, sa dernière adresse est Rottw. der Schutzpolizei d. Res. Gendarmerie-Ersatz-Abteilung 8 Kp de Thorn, en dernier lieu à Litzmannstadt(act. Łódź-Pologne). En 1947, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte de disparition. Le 19 février 1952, Iréné Collet de Lapoutroie atteste par écrit avoir été incorporé de force avec Marcel B. en 1941 dans la Luftschutz à Colmar. Le 15 octobre 1944, ils ont été versés dans la Deutsche Polizei, en Prusse-Orientale. Ils sont restés ensemble jusqu’au 17 janvier 1944 à Litzmannstadt en Prusse-Orientale, où il a perdu sa trace lors de la retraite. Le 5 septembre 1952, le préfet du Haut-Rhin certifie que Marcel a été incorporé de force. Son décès est fixé au 18 janvier 1945, par un jugement déclaratif prononcé le 18 septembre 1952 par le tribunal de Colmar (Haut-Rhin). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 36 ans.
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BARLIER René 1906 Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin)
BARLIER René est né le 15 avril 1906 à Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin), fils de Charles Louis B. cultivateur et domestique, décédé le 31 janvier 1939 à Sainte-Marie-aux-Mines et de Marie Mélanie née Fréchard, servante décédée le 18 octobre 1931 à Sainte-Marie-aux Mines. Il a une sœur, Anne épouse Cottel. il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 15 septembre 1941, dans le Grenadier Ersatz Bataillon 7. Kompanie à Thorn (Pologne). Après son incorporation il est affecté à Colmar, dans la Luftschutz, pendant 3 ans. Le 15 octobre 1944, il est dirigé sur Strasbourg (Bas-Rhin) puis il est envoyé à Thorn (actuelle Torun, Pologne) le 17 octobre 1944. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 13 novembre 1941. Ses dernières nouvelles datent du 14 novembre 1944 de Thorn. Sa sœur possède encore en 1967, un récépissé d’un mandat daté du 20 novembre 1944, d’un montant de 100 Mark qu’elle a adressé à son frère, Gendarmerie Ersatz, Abteilung 7. Kompanie à Thorn. Il a été vu pour la dernière fois par un de ses cousins en janvier 1945, à 20 km de Lodz (Pologne), lors d’une offensive russe, où ils se retiraient vers le fleuve Oder. René portait alors l’uniforme de la Luftschutzpolizei muni d’un insigne sur l’avant-bras gauche du genre sanitaire avec un serpent. Un acte de disparition est adressé à sa sœur le 28 février 1950. En 1959, sa famille s’oppose à ce qu’il soit prononcé un jugement déclaratif de décès, alléguant que le disparu n’est peut-être pas décédé. Son décès est fixé au 15 janvier 1945 à Lodz (Pologne), par un jugement déclaratif prononcé le 21 février 1968 par le tribunal de Ste-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1968. Il avait 38 ans.
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BARON Guy Joseph 1926 Colmar (Haut-Rhin)
BARON Lucien 1923 Strasbourg (Bas-Rhin)
BARON Lucien est né le 2 avril 1923 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Joseph B., peintre décédé le 18 juillet 1965 à Strasbourg et de Ernestine née Gillig, ouvrière d’usine. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, au grade de caporal. Son dernier secteur postal est le 20161 D, sans indication de lieu. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 15 février 1944. Ses dernières nouvelles datent du 24 avril 1943. Le 28 avril 1944, le lieutenant et chef de compagnie Petrowski adresse un courrier à sa famille. Il indique que Lucien est décédé d’une balle dans la tête, le 25 avril 1944 à environ 4km au sud-ouest de Dalachev (probablement Delacau, actuelle Moldavie) et à 25 km au nord-ouest de Tiraspol (actuelle Moldavie) lors de l’encerclement d’une tête de pont sur le Dnjestr. Le lieu exact du décès est inconnu. Un acte de décès établi le 5 janvier 1950 est adressé au maire de Strasbourg-Neuhof le 19 janvier 1950 et la famille est avisée le 18 avril 1950. Un acte de décès allemand est établi à Berlin le 7 août 1952. Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 21 ans. Il est enterré au cimetière militaire allemand de Chisinau (Moldavie), près de l’église, block 5, rangée 14, tombe numéro 526.
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BARTH Auguste Marcel 1922 Strasbourg (Bas-Rhin)
BARTH Auguste Marcel est né le 29 avril 1922 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Auguste B., décédé et de Jeannette née Weemaels, remariée Borms. Sa mère sera domiciliée à Aalst (actuelle Alost, Belgique). Domicilié à Schiltigheim (Bas-Rhin), électricien de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 30 janvier 1942, matricule 6678 Stabskompanie Grenadier Ersatz Bataillon 356, dans le 8. Grenadier Regiment 506. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 30 septembre 1943. Ses dernières nouvelles datent de juillet 1944. Un acte de disparition est adressé à sa mère le 4 décembre 1947. Son décès est fixé au 13 juillet 1944 à Kol Pustowy ou Kol Pustowyty (peut être Kolpytiv) près de Horochow (Horokhiv, actuelle Ukraine), par un jugement déclaratif prononcé le 28 mai 1956 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1956. Il avait 22 ans.
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BARTH Charles 1921 Strasbourg (Bas-Rhin)
BARTH Charles est né le 2 avril 1921 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Charles B., employé aux chemins de fer et de Catherine née Hurst. Célibataire, Charles est employé de bureau et réside à Strasbourg, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 12 janvier 1943. Sa dernière lettre date du 5 mars 1944, du secteur postal 13587B. Son unité le déclare disparu le 12 mars 1944, au sud de la Russie, près de Nicolaïev(act. Mykolaïv-Ukraine). Son père apprend par un camarade que son fils serait retenu en captivité en Russie. Le 10 mars 1949, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte de disparition.Le 13 mai 1949, le préfet du Bas-Rhin certifie que Charles a été incorporé de force. Son décès est fixé au 15 mars 1944 près d’Ingulez (Russie) par un jugement déclaratif de décès prononcé le 11 avril 1956 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, Karl B. est porté disparu en Russie, son nom figure dans le livre commémoratif de la nécropole allemande de Sologubowka, où reposent 56416 soldats. Il avait 22 ans.
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BARTH Charles Philippe 1921 Quatzenheim (Bas-Rhin)
BARTH Charles Philippe est né le 4 mars 1921 à Quatzenheim (Bas-Rhin), fils de Nicolas B., cultivateur (décédé en 1931) et de Salomé née Jung (décédée en 1939). Célibataire, Charles exerce la profession de bourrelier à Niederbronn-les-Bains (Bas-Rhin) lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht. Ses dernières nouvelles datent du 23 juin 1944 du front d’Italie, secteur postal 02745A. Le 3 juillet 1947, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte de disparition. Le 7 mars 1956, le préfet du Bas-Rhin certifie que Charles a été incorporé de force. Le 23 mars 1956, les recherches menées dans les archives de la Wehrmacht-Auskunftstelle à Berlin apportent les renseignements suivants : plaque d’identité 931.StKp.M.G.Ers.Batl 4, affecté à l’Infanterie Maschinengewehr-Ausbildung Bataillon 4, puis muté le 29 juin 1943 à l’unité Aufstellungs Stab de l’Aufklärungs-und Kavallerie Schule Bromberg. Le 24 mars 1960, la brigade de gendarmerie de Truchtersheim auditionne Lina Strub née B. la sœur de Charles Philippe qui précise qu’après avoir effectué son Reichsarbeitsdienst à Horb-am-Neckar, il a été incorporé dans la Wehrmacht au Danemark, puis envoyé sur le front d’Italie. Il a passé quelques jours de permission à Quatzenheim en mars 1944. Sans nouvelles à partir du 23 juin 1944, elle a écrit au commandant de son unité, mais aucune réponse ne lui a été donnée. Son décès est fixé au 25 juin 1944 sur le front d’Italie par un jugement déclaratif de décès prononcé le 7 octobre 1960 par le tribunal de Strasbourg. La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 23 ans.
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BARTH Ernest Cyriac 1916 Wiwersheim (Bas-Rhin)
BARTH Ernest Cyriac est né le 8 août 1916 à Wiwersheim (Bas-Rhin), fils d’Eugène B., cultivateur, et de Rosalie née Meyer (décédée en 1944). Célibataire, Ernest est cultivateur à Wiwersheim, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 18 avril 1943. Il intègre la 2° Kompanie Panzergrenadier-Regiment 8, secteur postal 40673. Le 24 décembre 1943, il est porté disparu par son unité près de Sobolotje en Russie (act. Sabolottja-Ukraine). Le 30 août 1955, le préfet du Bas-Rhin certifie qu’Ernest a été incorporé de force. Son décès est fixé au 24 décembre 1943 à Sobolotje (Russie) par un jugement déclaratif de décès prononcé le 5 janvier 1956 par le tribunal de Strasbourg. La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, Ernst B. est porté disparu depuis le 1er décembre 1943 dans le secteur Darnitza / Kijew / Oseschtschina / Letki / Puchowka. Son nom figure dans le livre commémoratif de la nécropole allemande de Kyjiw-Ukraine, où reposent 34093 soldats. Il avait 27 ans.
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BARTH Etienne Joseph 1925 Soufflenheim (Bas-Rhin)
BARTH Etienne Joseph est né le 26 août 1925 à Souffelweyersheim (Bas-Rhin), fils de Joseph B., menuisier et de Eugénie née Bastian. Menuisier de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 29 octobre 1943. Sa dernière formation connue est la 1ère division d’infanterie et le 1er régiment d’artillerie. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 4 mai 1944. Il est décédé suite à une blessure, le 10 janvier 1945 à Schlossberg (Allemagne). Un acte de disparition est adressé à sa famille le 13 janvier 1947. Un acte de décès établi à Paris le 30 juillet 1949, est envoyé au maire de Souffelweyersheim le 3 août 1949. Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 19 ans.
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BARTH Georges Guillaume 1917 Bust (Bas-Rhin)
BARTH Georges Guillaume est né le 23 septembre 1917 à Bust (Bas-Rhin), fils de Georges B., employé de chemin de fer, décédé le 17 décembre 1941 à Siewiller (Bas-Rhin) et de Lydie née Will, décédée le 10 novembre 1965 à Saverne (Bas-Rhin). Il a une sœur Emma Henriette née le 9 décembre 1918. Le 29 septembre 1942, il épouse Frieda née Schneider à Siewiller (Bas-Rhin). Ils ont un enfant. Domicilié à Drulingen (Bas-Rhin), employé aux chemins de fer, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 24 juin 1943, matricule 215 Stammkompanie Panzer Grenadier Ersatz Bataillon 101, dans le 2. Panzer Regiment Aufklärungs Abteilung 17, secteur postal 26007, Piding (Allemagne). Il n’a pas reparu à son domicile depuis sa dernière permission en janvier 1944. Ses dernières nouvelles datent du 20 novembre 1944 de Gogolin (Pologne). Sa dernière lettre daterait de février-mars 1945. Un avis de disparition est adressé à sa mère le 10 juillet 1947. Son décès est fixé en mars 1945 à Piding (Allemagne) près de Sazbourg (Autriche) par un jugement déclaratif prononcé le 6 février 1952 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 27 ans. Un dénommé Guillaume Bart, présumé Alsacien-Lorrain se serait encore trouvé le 12 décembre 1947 au camp 7256/5 près de Zuertlovka-Opraplenia, bassin du Donetz (Ukraine). Toutefois, selon l’enquête, il semble qu’il ne s’agisse pas de la même personne.
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BARTH Jean Joseph Michel 1925 Bennwihr (Haut-Rhin)
BARTH Jean Joseph Michel est né le 1er mars 1925 à Bennwihr (Haut-Rhin), fils d’Albert Augustin B., vigneron et de Marie Anne née Barthelmé. Il a un frère prénommé Paul. Domicilié à Bennwihr ou à Sigolsheim, Jardinier de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 22 juin 1943 ou le 29 octobre 1943, dans la 13. Kompanie Grenadier Regiment 506, 291. Divisionn secteur postal 40332 ou 3304, sans indication de lieu. Le rapatrié Eugène Pfau de Sundhoffen (Haut-Rhin), son camarade de combat, indique qu’il est grièvement blessé lors des combats aux environs de Kielce (Pologne) le 16 janvier 1945. Il n’a pas reparu à son domicile depuis son incorporation. Ses dernières nouvelles datent de novembre 1944. Son décès est fixé au 16 janvier 1945 à Kielce (Pologne), par un jugement déclaratif prononcé le 16 mars 1954 par le tribunal de Colmar (Haut-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 19 ans.
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BARTH Joseph 1904 Strasbourg (Bas-Rhin)
Catherine née Amsler. Le 31 octobre 1941, il épouse Adèle née Voltz, modiste, à Strasbourg. Ils ont un enfant. Tailleur de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, dans la Luftschutz à Katowice (Pologne). Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 18 octobre 1944. Sa dernière lettre date du 10 novembre 1944 de Katowice (Pologne). Un acte de disparition est adressé à son père le 4 juin 1948. Son décès est fixé au 10 novembre 1944 à Katowice (Pologne), par un jugement déclaratif prononcé le 7 mars 1953 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1953. Il avait 39 ans.
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BARTH Joseph Albert 1911 Cernay (Haut-Rhin)
BARTH Joseph Albert est né le 23 septembre 1911 à Cernay (Haut-Rhin), fils de Joseph B. et de Marie née Finck. Ilépouse Germaine Elise née Saunier et est employé de bureau, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 15 janvier 1944. Ses dernières nouvelles datent du 18 août 1944, secteur postal 29631C. Son unité le signale disparu le 20 août 1944 à Farsthaski au nord de Wielgie Topow.Une liste de l’Oberkommando de la Wehrmacht indique que Joseph appartenait à la 1°Kompanie du Grenadier-Regiment 306.Son décès est fixé au 1er juillet 1946 par un jugement déclaratif de décès prononcé le 4 août 1947 par le tribunal de Mulhouse. Le 30 janvier 1952, le préfet du Haut-Rhin certifie que Joseph a été incorporé de force. Il obtient la mention Mort pour la France en 1952. Il avait 33 ans.
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BARTH Lucien 1923 Lochwiller (Bas-Rhin)
BARTH Lucien est né le 21 avril 1923 à Lochwiller (Bas-Rhin), fils d’Aloyse B., agriculteur, et de Marie-Hélène née Kern. Lucien est incorporé de force dans la Wehrmacht, au 6° Grenadier-Regiment 315-Bataillon 320, secteur postal 18695C. Il est porté disparu par son unité le 20 septembre 1943, au cours des importants combats défensifs près de Petrodargorje à l’est d’Alexandrie district de Kremenschoug (act.Krementchouk-Ukraine). A l’automne 1945, selon un camarade rentré : Lucien aurait été blessé et abandonné avec l’ambulance où il était soigné lors d’un recul de l’armée allemande. Son unité reprit ensuite le terrain perdu, mais sans retrouver l’ambulance. Les morts ont pu être identifiés, ce qui laisse supposer qu’il a pu être emmené en captivité. Le 5 octobre 1949, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte de disparition. Le 5 août 1949, le préfet du Bas-Rhin certifie que Lucien a été incorporé de force. Son décès est fixé au 20 novembre 1943 à Petrosagorje (Russie) par un jugement déclaratif de décès prononcé le 13 mars 1956 par le tribunal de Saverne. La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, Lucien est porté disparu depuis le 1er novembre 1943. Son nom figure dans le livre commémoratif de la nécropole allemande de Sologubowka (Russie), où reposent 56416 soldats. Il avait 20 ans.
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BARTH René Alphonse 1925 Thionville (Moselle)
BARTH René Alphonse est né le 19 septembre 1925 à Thionville (Moselle), fils de Joseph B., maître-cordonnier (décédé en 1948), et de Marie née Stengel. Célibataire, René est livreur à Banunion, lorsqu’il est incorporé au Reichsarbeitsdienst en mai 1942, puis incorporé de force dans la Wehrmacht. Ses dernières nouvelles datent du 17 juillet 1944, de Bartenstein en Prusse Orientale (act. Bartoszyce-Pologne). Le 5 janvier 1949, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte de disparition. Le 31 décembre 1949, le préfet de la Moselle certifie que René a été incorporé de force. Son décès est fixé au 31 juillet 1944 à Bartenstein (Prusse Orientale) par un jugement déclaratif de décès prononcé le 28 janvier 1953 par le tribunal de Thionville (Moselle). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, René est porté disparu en Prusse Orientale. Son nom figure dans le livre commémoratif de la nécropole allemande de Kaliningrad-Russie. Il avait 19 ans.
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BARTH René Joseph 1925 La Walck (Bas-Rhin)
BARTH René Joseph est né le 18 janvier 1925 à La Walck (Bas-Rhin), fils de Léon B., sondeur, décédé le 19 mars 1950 et de Marie Agathe née Glady. Boucher de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, en 1943, matricule 6842 Stamkompanie Grenadier Ersatz Bataillon 496, dans le 14. Grenadier Regiment 196, secteur postal 18381 sans indication de lieu. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 29 octobre 1943. Un acte de disparition est adressé à son père le 15 décembre 1947. Son décès est fixé au 21 juillet 1944 à Winniczki (actuelle Ukraine), par un jugement déclaratif prononcé le 18 octobre 1955 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1955. Il avait 19 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BARTHEL Adrien Nicolas 1923 Gandrange (Moselle)
BARTHEL Adrien Nicolas est né le 15 septembre 1923 à Gandren (Commune de Beyren-lès-Sierck, Moselle), fils de Nicolas B., cultivateur, décédé le 26 avril (Beyren-lès-Sierck) et de Suzanne née Leick, décédée le 27 novembre 1973 (Beyren-lès-Sierck). Il avait deux frères, Marcel Jacques et Justin Jean. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 21 juin 1943, à Francfort sur l’Oder (Allemagne), matricule 1351 Leicht Artillerie Ersatz Abteilung 257, dans le Stabs Bataillon Herr Aufklärungs Abteilung Motorisiert 929 et Stabs Batterie E. Artillerie Ersatz Abteilung 3, secteur postal 12745, sans indication de lieu. Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 16 avril 1944. Ses dernières nouvelles datent du 14 août 1944. Un acte de disparition est adressé à son père le 15 décembre 1947. Le 28 février 1956 et le 1er décembre 1959, son père ne consent pas encore que son décès soit déclaré par l’autorité judiciaire. Son décès est fixé au 23 septembre 1944 à Valmiera (Lettonie), par un jugement déclaratif prononcé le 15 février 1968 par le tribunal de Thionville (Moselle). Il obtient la mention Mort pour la France en 1968. Il avait 21 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BARTHEL Albert Frédéric 1915 Scharrachbergheim (Bas-Rhin)
BARTHEL Albert Frédéric est né le 1er février 1915 à Scharrachbergheim (Bas-Rhin), fils de Guillaume B., cultivateur, vigneron, décédé le 8 février 1945 (Scharrachbergheim), et d‘Eugénie née Barthel, décédée le 11 février 1933 (Scharrachbergheim). Le 21 septembre 1940, il épouse Hilde Louise née Wilhelm, cultivatrice, décédée le 11 janvier 2011 (Sarrebourg). Ils ont un enfant. Il exerce le métier d’instituteur à Eschbourg (Bas-Rhin). A l’arrivée des troupes allemandes en 1940, il est contraint d’aller exercer son métier à Wiesental en Allemagne. A ce moment-là, son épouse retourne habiter chez ses parents à Diedendorf (Bas-Rhin). Domicilié à Diedendorf (Moselle), instituteur de profession, il est incorporé de force dans la Wehrmacht, suite à un recrutement à Sélestat (Bas-Rhin), le 26 juin 1943, matricule 1121 Stammkompanie Grenadier Ersatz Bataillon 389. Il aurait été dans la 4. Kompanie Grenadier Regiment 78 et dans le Grenadier Ersatz Bataillon 193, Detmold (Allemagne). Son frère indique qu’il aurait été dirigé sur un casernement à Breslau (actuelle Wroclaw, Pologne). A la suite de son incorporation il se rend à Sensburg (actuelle Mragowo, Pologne). A la suite d’une blessure au combat, il revient en permission de convalescence pour une durée de 10 jours. Le 1er août 1944, il rejoint Wittlich (Allemagne) et ensuite Weilbourg (Allemagne). Il y reste quelques temps et part finalement du côté de Wiesbaden-Dotzheim (Allemagne) où il reste jusqu’en novembre 1944. Il est ensuite envoyé sur le front russe. Il n’a pas reparu à son domicile depuis fin septembre 1944. Son frère Auguste a réceptionné sa dernière lettre en septembre 1944. Ses dernières nouvelles datent de février 1945 du front oriental, dans une lettre qu’il a envoyé à Madame Kern, une collègue institutrice de Wiesental (Allemagne). Un acte de disparition est adressé à son épouse le 31 juillet 1947. Son décès est fixé au 1er octobre 1960, par un jugement déclaratif prononcé le 20 septembre 1960 par le tribunal de Saverne (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1950. Il avait 30 ans.
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BARTHEL Albert Jean 1918 Strasbourg (Bas-Rhin)
BARTHEL Albert Jean est né le 2 février 1918 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Marie Eve B., décédée le 22 avril 1951. Célibataire, Albert est employé de bureau et réside à Strasbourg, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 18 avril 1943. Il est intégré au Panzergrenadier-Regiment 112, secteur postal 21764B. Il est signalé disparu par son unité, le 27 juin 1944 près de Brobruisk-Russie (act. Brabrouïsk-Bielorussie). Le 16 avril 1947, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte de disparition. Le 17 septembre 1955, le préfet du Bas-Rhin certifie qu’Albert a été incorporé de force. Son décès est fixé au 27 juin 1944 à Brobruisk (Russie) par un jugement déclaratif de décès prononcé le 1er mars 1956 par le tribunal civil de Strasbourg (Bas-Rhin). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Il avait 26 ans.
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BARTHEL Alfred 1923 Blienschwiller (Bas-Rhin)
BARTHEL Alfred est né le 16 septembre 1923 à Blienschwiller (Bas-Rhin), fils de Charles B., vigneron et d’Elise née Buhler. Célibataire, Alfred est vigneron et réside à Blienschwiller lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 18 avril 1942. Ses dernières nouvelles datent du 13 octobre 1944, depuis Cracovie en Pologne. Le 11 juin 1948, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte de disparition. Le 4 mai 1956, les recherches menées dans les archives de la Wehrmacht-Auskunftsstelle à Berlin apportent les renseignements suivants : Charles était grenadier, plaque d’identité -333-StKp/I.E.B.186, intégré à la 5° unité du Landesschützen-Bataillon 486, muté selon la liste du 6 octobre 1943 à la Genesenden-Kompanie du Landesschützen-Ersatz-Bataillon 6 à Osnabrück-Allemagne. Le 14 mars 1956, le préfet du Bas-Rhin certifie qu’Alfred a été incorporé de force. Le 23 décembre 1967, la brigade de gendarmerie de Sélestat auditionne Charles Wernert, 44 ans, de Scherwiller : il a été incorporé de force dans le même régiment qu’Alfred en Allemagne. A l’automne 1944, Alfred est parti avec sa section afin d’effectuer une attaque de nuit contre le front russe, mais ne se rappelle pas à quel endroit ils étaient cantonnés. Alfred n’est pas revenu le lendemain. Son décès est fixé au 13 octobre 1944 à Cracovie-Pologne par un jugement déclaratif de décès prononcé le 6 mars 1968 par le tribunal de Colmar (Haut-Rhin). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, Alfred est porté disparu à Krakau/Saybusch. Son nom figure dans le livre commémoratif de la nécropole allemande de Siemianowice en Pologne, où reposent 33283 soldats allemands. Il avait 21 ans.
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BARTHEL Charles Eugène 1915 Sélestat (Bas-Rhin)
BARTHEL Charles Eugène est né le 15 juillet 1915 à Sélestat (Bas-Rhin), fils de Constant Charles B. et de Georgette née Hirth. Le 26 septembre 1942, il épouse Rosa Maria Kromer à Breisach (Allemagne), où s’installe le couple. Charles est ouvrier spécialisé et père d’un garçon, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht, en juin 1943. Ses dernières nouvelles datent du 5 mars 1944, secteur postal 44110F. Le 29 mars 1944, son unité le signale disparu au cours des combats à l’est de Wesselyj-Russie (act. Ukraine). Le 11 avril 1947, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte de disparition. Le 4 juin 1956, le préfet du Bas-Rhin certifie que Charles a été incorporé de force. Son décès est fixé au 31 décembre 1945 à Wesselyj-Russie, par un jugement déclaratif de décès prononcé le 28 juillet 1960 par le tribunal de Colmar (Haut-Rhin), qui reprend la date d’une ordonnance de décès rendue par le tribunal cantonal de Breisach (Allemagne), le 31 mai 1955.Il obtient la mention Mort pour la France en 1960. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, Charles est porté disparu depuis le 1ermars 1944 en Ukraine. Son nom figure dans le livre commémoratif de la nécropole allemande de Potelytsch en Ukraine. Il avait 30 ans.
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BARTHEL Emile 1910 Mittelhausen (Bas-Rhin)
BARTHEL Emile est né le 5 novembre 1910 à Mittelhausen (Bas-Rhin), fils de Jacques B., journalier et de Catherine née Brückmann. Le 22 juillet 1938, il épouse à Reitwiller (Bas-Rhin), Eve Catherine née Maechling, veuve de Jean Letz, décédée le 10 juin 1948 à Hoerdt (Bas-Rhin). Ils ont 4 enfants. Michel Feldmann, maire de la commune de Reitwiller, beau-frère d’Emile sera tuteur des 4 orphelins. Domicilié à Reitwiller (Bas-Rhin), il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 25 avril 1944 à Morhange (Moselle). Le 20 mai 1944, il est transféré en Hongrie. Il serait décédé le 1er janvier 1945 à Budapest (Hongrie). Le rapatrié Kurt Noak d’Altenheim (Allemagne) indique le 24 mars 1950, qu’à partir du 24 décembre 1944, lors de la bataille d’encerclement de Budapest (Hongrie), il faisait partie de l’unité du secteur postal 11799 B. Début février 1945 Kurt appris par des camarades qu’Emile était tombé suite à une balle dans la tête. Une autre version du décès d’Emile a été rapporté à Kurt par un alsacien de son unité. Le dénommé Jean Veidt (ou Feidt) indique qu’Emile a été fait prisonnier par les russes lors de la capitulation de Budapest le 12 février 1945. Il a été transféré au camp Erivan dans au sud du Caucase où il décéda de la dysenterie début mai 1945. Kurt indique également qu’un rapatrié faisant partie de la même unité, Jakob Heuer-Martin, lui a indiqué qu’il a vu tomber Emile le 28 janvier 1945 à Buda suite à un tir mortel dans l’abdomen. Il n’a pas pu l’enterrer car il a dû fuir à cause de l’arrivée des russes. Le rapatrié Frédéric Hartmann de Goersdorf (Bas-Rhin) indique qu’Emile a été tué en sa présence le 1er janvier 1945 à 8 heures du matin à Budapest près de la gare. Ses dernières nouvelles datent du 5 octobre 1944. Un acte de décès est dressé à Paris le 8 août 1949 et adressé au maire de Reitwiller le 18 août 1949. Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 34 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BARTHEL Jean Charles 1922 Strasbourg (Bas-Rhin)
BARTHEL Jean Charles est né le 4 avril 1922 à Strasbourg (Bas-Rhin), fils de Jean B., caissier et de Marguerite née Burkhardt. Ses parents étaient domiciliés à Eckwersheim (Bas-Rhin). Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 10 décembre 1943, au 7. Grenadier Regiment 485, Flughorst Kompanie à Parchim (Allemagne), secteur postal 963. Il n’a pas reparu à son domicile depuis son incorporation. Sa dernière lettre date du 22 novembre 1944. Un acte de disparition est adressé à son père le 11 avril 1947. En 1959, son père souhaite que l’état de disparition soit maintenu et il ne signe pas la déclaration de décès. Son décès est fixé au 6 février 1945 à Thomaskirch, Breslau (actuelle Pologne), par un jugement déclaratif prononcé le 4 avril 1968 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). Il obtient la mention Mort pour la France en 1968. Il avait 22 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BARTHEL Joseph 1923 Hunting (Moselle)
BARTHEL Joseph est né le 1er octobre 1923 à Hunting (Moselle), fils de Jean Auguste B., ouvrier de chemin de fer, décédé le 27 octobre 1976 et de Mathilde née Laumesfelt, décédée le 17 juillet 1987 à Hunting. Il a un frère Louis et deux sœurs Marie et Louise. Il est incorporé de force dans la Wehrmacht, en octobre 1943, matricule 1541, au 1. Eisenbahn Pionier Regiment 2 Bataillon 2, secteur postal 32722, sans indication de lieu. Le 1er mars 1944, il repart de permission de Hunting pour rejoindre son groupe à Winuiza (probablement Vinnytsia, actuelle Ukraine). Une lettre datée du 16 mars 1944 est envoyée de Thmernika (probablement Jmerinka, actuelle Ukraine). Il n’a pas reparu à son domicile depuis le 1er mars 1944. Un acte de disparition est adressé à sa famille le 15 février 1949. Son décès est fixé au 16 mars 1944 dans la zone de schmer Proskurov (actuelle Khmelnytsky, Ukraine), par un jugement déclaratif prononcé le 3 mars 1954 par le tribunal de Thionville (Moselle). Il obtient la mention Mort pour la France en 1949. Il avait 20 ans.
Frédérique Studer 2025 ©
BARTHEL Joseph 1926 Zetting (Moselle)
BARTHEL Joseph est né le 6 janvier 1926 à Zetting (Moselle), fils de Jean Pierre B., employé aux chemins de fer (décédé en 1953), et de Marie née Franck. Célibataire, Joseph exerce la profession de serrurier et réside à Zetting lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 5 octobre 1943. Il est affecté à la 7. Kriegsschiffbaulehrabteilung à Danzig puis muté le 21 septembre 1944 à la Marineersatz-Abteilung 35, son dernier grade connu est Maschinegefreiter depuis le 1er janvier 1945, sa plaque d’identité est 0.6065.44D (Courrier du 13 mars 1956, des archives de la Wehrmacht-Auskunftsstelle à Berlin). Ses dernières nouvelles datent du 4 novembre 1944 de Danzig (act. Gdańsk-Pologne). Il aurait été vu à Györ en Hongrie en uniforme de marin en avril 1945. Le 28 novembre 1949, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte de disparition. Le 16 décembre 1949, le préfet de la Moselle certifie que Joseph a été incorporé de force. Son décès est fixé au 1er mars 1945 à Györ-Hongrie par un jugement déclaratif de décès prononcé le 20 juillet 1959 par le tribunal de Sarreguemines (Moselle). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Le 27 octobre 1971, les archives de la Wehrmacht-Auskunftsstelle à Berlin précisent que Joseph serait décédé en avril 1945 (sans autres précisions) et aurait été inhumé à Vienne (Autriche) dans le cimetière central, groupe 97, rangée 54 gauche, tombe n°9. Il avait 19 ans.
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BARTHEL Lucien Henri 1910 Schiltigheim (Bas-Rhin)
BARTHEL Lucien Henri est né le 5 mars 1910 à Schiltigheim (Bas-Rhin), fils de Charles B., menuisier, et d’Emma née Herrmann. Il épouse Marie Mehl, le 23 février 1934 à Hœnheim (Bas-Rhin), le couple a un enfant. Lucien est agent SNCF à Strasbourg et réside à Hœnheim lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht avec ses collègues, le 12 novembre 1944.Le 29 octobre 1946, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte de disparition. Dans une lettre adressée au Ministère des Anciens Combattants, le 18 septembre 1948, Martin Jacob, agent SNCF, témoigne du sort de ses collègues non-rentrés : ils furent incorporés le 12 novembre 1944, après un passage à Wismar ils furent versés à la 3° Kompanie de l’Infanterie-Ersatz-Bataillon 89 à Schremm-Pologne. Le 28 décembre 1944 le bataillon partit dans les positions de repli de Touningen (act.Klodawa-Pologne). Le 15 janvier 1945 commença la grande offensive russe, les Alsaciens-Lorrains ne demandaient qu’à se rendre, ce qui pour beaucoup fut fatal. Les rescapés pensent que Lucien, ainsi que d’autres collègues ont dû être abattus devant ou dans les positions par les troupes russes au moment où ils voulaient se rendre. Le 25 novembre 1949, le préfet du Bas-Rhin certifie que Lucien a été incorporé de force.Son décès est fixé au 19 janvier 1945 à Tonningen (Pologne) par un jugement déclaratif de décès prononcé le 17 mai 1950 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin).La même année, il obtient la mention Mort pour la France.Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, est porté disparu à Warthegau.Son nom figure dans le livre commémoratif de la nécropole allemande de Poznan-Milostowo (Pologne).Il avait 34 ans.
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BARTHEL Raymond 1921 Gandren (Moselle)
BARTHEL Raymond est né le 1er avril 1921 à Gandren, commune de Beyren-lès Sierck (Moselle), fils de Michel B., cultivateur, et de Catherine née Reicher. Raymond est incorporé de force dans la Kriegsmarine, le 28 novembre 1943. Ses dernières nouvelles datent du 1er septembre 1944, de Salonicki (Thessalonique-Grèce), secteur postal 41914S. Le 30 avril 1949, le préfet de Moselle certifie que Raymond a été incorporé de force. Le 14 février 1952, la section de recherches « Alsace-Lorraine » de Göttingen, transmet le témoignage de Helmut Scherer de Hannover-Kleefeld (Allemagne) : il a reconnu Raymond sur photo, ils étaient ensemble de mars à juin 1944 sur un bateau-vapeur nommé Bourgas, entre Piraus (Le Pirée-Grèce) et Salonicki. Jusqu’en octobre 1944, lors de l’explosion du Bourgas au port de Salonicki, l’équipage n’a pas eu de pertes. L’unité a pu atteindre Vienne en février 1945. En mai 1945, l’unité a été faite prisonnière, une partie à Trieste (Italie), l’autre partie a été envoyée en Afrique. Le 30 juillet 1952, les recherches menées dans les archives de la Wehrmacht-Auskunftsstelle à Berlin apportent les renseignements suivants : numéro de matricule 055.225/43D, Raymond a été muté le 28 décembre 1944 à la Marineersatz-Abteilung 15. Le 1er octobre 1952, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte de disparition. Son décès est fixé à décembre 1944 en Iralie par un jugement déclaratif de décès prononcé le 9 mars 1960 par le tribunal de Thionville (Moselle). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, Raimund B. est répertorié comme membre de la marine tombé au combat soit dans le mémorial des sous-marins allemands de Möltenort près de Kiel (Allemagne) sur l’une des plaques murales, soit dans le mémorial naval de Laboe (Allemagne) dans un livre commémoratif qui y est exposé. Il avait 23 ans.
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BARTHELEMY Jean Pierre 1917 Colmar (Haut-Rhin)
BARTHELEMY Marcel François 1927 Wallerfangen (Allemagne)
BARTHELEMY Marius Désiré 1924 Dieuze (Moselle)
voiturier et de Lucie née Marchal. Célibataire, Marius réside à Mulcey (Moselle), lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht. Son unité le signale disparu le 23 décembre 1943 à Tschernischi (Russie). Le 14 octobre 1949, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte de disparition. Son décès est fixé au 23 décembre 1943 à Tschernischi(Russie) par un jugement déclaratif de décès prononcé le 20 mars 1956 par le tribunal de Metz. La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, Marius est porté disparu depuis le 1erdécembre 1943 en Russie. Son nom figure dans le livre commémoratif de la nécropole allemande de Sologubowka en Russie, où reposent 56416 soldats allemands. Il avait 19 ans.
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BARTHELME François Xavier Robert 1920 Schaeffersheim (Bas-Rhin)
BARTHELME François Xavier Robert est né le 29 avril 1920 à Schaeffersheim (Bas-Rhin), fils d’Emile B., employé de commerce et de Caroline née Eckenfelder. Robert est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 15 janvier 1943. Une lettre du Hauptfeldwebel Heller du secteur postal 12860C, datée du 20 septembre 1944, annonce que le Gefreite Robert B. est porté disparu par son unité depuis le 3 août 1944, à la suite des lourds combats contre les Russes près de Tizpures, situé à8 kilomètres à l’est de Laudona en Lettonie. Le 23 mai 1947, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte de disparition. Le 22 janvier 1951, la Section de Recherches « Alsace-Lorraine » de Göttingen transmet le témoignage de Fritz Heller de Hamburg-Neugraben (Allemagne) : il suppose que Robert B. a été porté disparu par la troupe près de Madona-Lettonie. Le 17 juin 1953, le préfet du Bas-Rhin certifie que François a été incorporé de force. Son décès est fixé au 3 août 1944 près de Laudona (Lettonie) par un jugement déclaratif de décès prononcé le 2 novembre 1955 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, Robert B. est porté disparu en Lettonie. Son nom figure dans le livre commémoratif de la nécropole allemande de Saldus en Lettonie, où reposent 23451 soldats. Il avait 24 ans.
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BARTHELME Marcel 1914 Kertzfeld (Bas-Rhin)
BARTHELME Marcel est né le 16 mai 1914 à Kertzfeld (Bas-Rhin), fils de Victor B., maître-forgeron et de Victoire née Reibel. Le 28 octobre 1943, il épouse Françoise Marguerite Beyl, à Oberseebach (Bas-Rhin). Le couple a 2 enfants. Marcel est agent du Haras et réside à Strasbourg, lorsqu’il est incorporé de force dans la Wehrmacht, le 30 octobre 1943. Ses dernières nouvelles datent du 5 mai 1944 de Sevastopol-Crimée (act. Sebastopol-Ukraine), secteur postal 33490A. Le 4 avril 1952, Eugène Wiss domicilié à Offemont (Territoire de Belfort) témoigne : Incorporé de force, Eugène a été dirigé sur le front russe en mai 1943, il a déserté et s’est rendu aux russes qui l’ont fait prisonnier. Il s’est retrouvé au camp de prisonniers de guerre de Woroschilowgrad-Russie (act. Louhansk-Ukraine), en août 1944. C’est là qu’il a connu Marcel B. Il était malade, souffrant de dysenterie. En octobre 1944, les alsaciens-lorrains ont été dirigés sur Tambow. Marcel est resté à Woroschilowgrad. Le 16 avril 1947, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre émet un acte de disparition. Le 12 mars 1952, le préfet du Bas-Rhin certifie que Marcel a été incorporé de force. Son décès est fixé au 1er novembre 1944 à Woroschilowgrad (Russie) par un jugement déclaratif de décès prononcé le 26 juin 1952 par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin). La même année, il obtient la mention Mort pour la France. Selon le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, Marcel est porté disparu depuis le 1er mai 1944 secteur AlmaTamak / Baidary / Belbeck / KapLukul / Bachtschisaraij / BijukUsenbasch / Sewastopol. Son nom figure dans le livre commémoratif de la nécropole allemande de Gontscharnoje-Sewastopol en Ukraine, où reposent 24800 soldats allemands. Il avait 30 ans.
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BARTHELME René Joseph 1925 Schaeffersheim (Bas-Rhin)
BARTHELMEBS Camille Raymond 1924 Herbsheim (Bas-Rhin)
BARTHELMEBS Charles Julien 1916 Herbsheim (Bas-Rhin)
BARTHELMEBS Pierre 1924 Herbsheim (Bas-Rhin)
BARTHLEN Antoine 1921 Uffholtz (Haut-Rhin)
BARTHLEN Xavier 1923 Uffholtz (Haut-Rhin)
BARTHOLME Jacques Gustave 1926 Bischheim (Bas-Rhin)
BARTHOLOMAE Raymond Roger 1912 Mulhouse (Haut-Rhin)
BARTHOLOME Eugène 1925 Weitbruch (Bas-Rhin)
BARTHOLOME René 1920 Weitbruch (Bas-Rhin)
BARTMANN Henri Alfred 1921 Bischwiller (Bas-Rhin)
BARUDIO René Joseph 1914 Holtzheim (Bas-Rhin)
BARXELL Charles Auguste 1922 Haguenau (Bas-Rhin)
BASCH Xavier Joseph 1923 Rœschwoog (Bas-Rhin)
BASS Léon François 1922 Rouffach (Haut-Rhin)
BASS Louis Charles 1925 Colmar (Haut-Rhin)
BASS Lucien 1922 Appenwihr (Haut-Rhin)
BASSLER Yvan 1924 Petit-Landau (Haut-Rhin)
BAST Pierre Nicolas 1926 Neunkirch-lès-Sarreguemines (Moselle)
BASTIAN Albert 1912 Reimerswiller (Bas-Rhin)
BASTIAN Emile Pierre 1922 Saint-Privat (Moselle)
BASTIAN Erwin 1914 Rosteig (Bas-Rhin)
BASTIAN Georges 1920 Mietesheim (Bas-Rhin)
BASTIAN Georges Valentin 1921 Wintzenheim-Kochersberg (Bas-Rhin)
BASTIAN Joseph Georges 1913 Niederschaeffolsheim (Bas-Rhin)
BASTIAN Marcel 1913 Gumbrechtshoffen (Bas-Rhin)
BASTIAN Marcel René 1923 Strasbourg (Bas-Rhin)
BASTIAN Michel Jean Philippe 1920 Strasbourg (Bas-Rhin)
BASTIAN Raymond Antoine 1925 Bitschhoffen (Bas-Rhin)
BASTIAN René Frédéric 1912 Niederbetschdorf (Bas-Rhin)
BASTIAN René Guillaume 1916 Frankfurt-am-Main (Allemagne)
BASTIEN André Louis 1920 Rosselange (Moselle)
BASTIEN Fernand Adolphe Théophile 1926 Lindre-Haute (Moselle)
BASTIEN François Pierre 1926 Valmestroff (Moselle)
BASTIEN Paul Louis 1921 Vahl-lès-Faulquemont (Moselle)
BASTIEN René Aimé 1908 Fréland (Haut-Rhin)
BASTIEN René Paul Jules Eugène 1922 Metz (Moselle)
BASY Edouard Charles 1911 Dorlisheim (Bas-Rhin)
BATAFFI Auguste 1916 Edenkoben (Allemagne)
BATH Camille 1914 Strasbourg (Bas-Rhin)
BATH René Joseph 1923 Basse-Yutz (Moselle)
BATO Albert 1919 Wihr-au-Val (Haut-Rhin)
BATO Fernand Léon 1923 Mittlach (Haut-Rhin)
BATO Joseph 1909 Mulhouse (Haut-Rhin)
BATOT Camille Félix 1922 Orbey (Haut-Rhin)
BATT Edouard Laurent 1921 Colmar (Haut-Rhin)
BATT Jean Baptiste 1923 Mertzwiller (Bas-Rhin)
BATT Joseph 1912 Eschbach (Bas-Rhin)
BATT Paul Julien 1926 Grendelbruch (Bas-Rhin)
BATTENHAUSER Ferdinand 1919 Storckensohn (Haut-Rhin)
BATTINGER François Jules Léonard 1921 Mertzen (Haut-Rhin)
BATZENSCHLAGER Louis Ferdinand 1914 Mulhouse (Haut-Rhin)
BAUER Albert 1921 Butten (Bas-Rhin)
BAUER Albert Philippe 1926 Lorentzen (Bas-Rhin)
BAUER Alfred Etienne Gaston 1926 Mulhouse (Haut-Rhin)
BAUER Antoine Désiré Emile 1924 Sélestat (Bas-Rhin)
BAUER Arthur Jacques Henri 1913 Bischtroff-sur-Sarre (Bas-Rhin)
BAUER Arthur Jean Maurice 1926 Mulhouse (Haut-Rhin)
BAUER Auguste Jean 1919 Schiltigheim (Bas-Rhin)
BAUER Camille 1924 Strasbourg (Bas-Rhin)
BAUER Charles 1920 Merlebach (Moselle)
BAUER Charles 1924 Wissembourg (Bas-Rhin)
BAUER Charles 1925 Gœrsdorf (Bas-Rhin)
BAUER Charles Jean 1910 Wegscheid (Haut-Rhin)
BAUER Emile 1919 Dehlingen (Bas-Rhin)
BAUER Emile 1920 Weyer (Bas-Rhin)
BAUER Emile Antoine 1910 Oermingen (Bas-Rhin)
BAUER Ernest Jacques 1914 Sarreguemines (Moselle)
BAUER Erwin Philippe 1914 Rémelfing (Moselle)
BAUER Eugène 1924 Ostwald (Bas-Rhin)
BAUER Eugène Antoine 1921 Morschwiller-le-Bas (Haut-Rhin)
BAUER Eugène Georges 1923 Sélestat (Bas-Rhin)
BAUER Frédéric 1913 Bouxwiller (Bas-Rhin)
BAUER Georges Louis 1927 Drulingen (Bas-Rhin)
BAUER Henri 1912 Diedendorf (Bas-Rhin)
BAUER Henri 1921 Strasbourg (Bas-Rhin)
BAUER Henri Edouard 1919 Bischwiller (Bas-Rhin)
BAUER Henri Georges 1913 Diemeringen (Bas-Rhin)
BAUER Henri René Albert 1920 Bâle (Suisse)
BAUER Jacques 1914 Gœrsdorf (Bas-Rhin)
BAUER Jacques 1923 Wissembourg (Bas-Rhin)
BAUER Jean Auguste 1910 Mulhausen (Bas-Rhin)
BAUER Jean Victor 1925 Houssen (Haut-Rhin)
BAUER Joseph 1921 Bindernheim (Bas-Rhin)
BAUER Joseph 1923 Obersteinbach (Bas-Rhin)
BAUER Joseph 1924 Lembach (Bas-Rhin)
BAUER Joseph André 1914 Niederschaeffolsheim (Bas-Rhin)
BAUER Laurent 1921 Butten (Bas-Rhin)
BAUER Marcel 1922 Mulhouse (Haut-Rhin)
BAUER Marcel Jean 1919 Sélestat (Bas-Rhin)
BAUER Mathis 1913 Sundhoffen (Haut-Rhin)
BAUER Michel Georges Raymond 1924 Metz (Moselle)
BAUER Paul 1925 Herbitzheim (Bas-Rhin)
BAUER Paul Jacques 1922 Marmoutier (Bas-Rhin)
BAUER Philippe 1909 Lampertsloch (Bas-Rhin)
BAUER Roger Marcel Célestin 1922 Strasbourg (Bas-Rhin)
BAUER Théodore Jacques 1914 Diedendorf (Bas-Rhin)
BAUERLE Jacques 1919 Offwiller (Bas-Rhin)
BAUERMANN Marcel Lucien Charles 1921 Ribeauvillé (Haut-Rhin)
BAUM Auguste 1920 Illkirch-Graffestaden (Bas-Rhin)
BAUM Joseph René 1913 Mulhausen (Bas-Rhin)
BAUMANN Alfred 1922 Attenschwiller (Haut-Rhin)
BAUMANN Alfred 1922 Waldhambach (Bas-Rhin)
BAUMANN Alphonse 1925 Steinbrunn-le-Haut (Haut-Rhin)
BAUMANN André Nicolas Isidore 1923 Widensolen (Haut-Rhin)
BAUMANN Emile 1914 Lembach (Bas-Rhin)
BAUMANN Emile 1922 Attenschwiller (Haut-Rhin)
BAUMANN Eugène 1924 Kesseldorf (Bas-Rhin)
BAUMANN Eugène Antoine 1924 Richwiller (Haut-Rhin)
BAUMANN Frédéric 1909 Lembach (Bas-Rhin)
BAUMANN Georges 1914 Oberhoffen-sur-Moder (Bas-Rhin)
BAUMANN Jacques 1919 Altenstadt (Bas-Rhin)
BAUMANN Jean 1919 Altenstadt (Bas-Rhin)
BAUMANN Jean 1924 Soultzmatt (Haut-Rhin)
BAUMANN Jean Adolphe 1924 Longeville-lès-Metz (Moselle)
BAUMANN Jean Jacques 1925 Mulhouse (Haut-Rhin)
BAUMANN Joseph 1912 Strasbourg (Bas-Rhin)
BAUMANN Joseph Paul 1915 Altenstadt (Bas-Rhin)
BAUMANN Joseph 1919 Bartenheim (Haut-Rhin)
BAUMANN Laurent 1914 Colmar (Haut-Rhin)
BAUMANN Louis 1914 Colmar (Haut-Rhin)
BAUMANN Louis 1922 Bâle (Suisse)
BAUMANN Lucien Martin 1921 Nordhouse (Bas-Rhin)
BAUMANN René 1926 Mulhouse (Haut-Rhin)
BAUMANN Robert Charles 1920 Strasbourg (Bas-Rhin)
BAUMANN Roger Raymond Joseph 1909 Haguenau (Bas-Rhin)
BAUMBACH Alfred Guillaume 1921 Colmar (Haut-Rhin)
BAUMERT Charles Edouard 1909 Ribeauvillé (Haut-Rhin)
BAUMERT Lucien Antoine 1910 Strasbourg (Bas-Rhin)
BAUMERT Martin Paul 1918 Hilsenheim (Bas-Rhin)
BAUMGAERTNER Robert 1911 Mulhouse (Haut-Rhin)
BAUMGART Frédéric 1923 Soultzeren (Haut-Rhin)
BAUMGART Rodolphe Henri 1920 Sarreguemines (Moselle)
BAUMGARTEN Joseph 1924 Rémelfing (Moselle)
BAUMGARTEN Pierre Victor 1927 Metz (Moselle)
BAUMGARTH Ernest 1917 Friesenheim (Bas-Rhin)
BAUMGARTHEN Georges Eugène 1914 Haguenau (Bas-Rhin)
BAUMGARTNER Edouard 1916 Kriegsheim (Bas-Rhin)
BAUMGARTNER Emile Eugène 1922 Phalsbourg (Moselle)
BAUMGARTNER Ernest Emile 1908 Guebwiller (Haut-Rhin)
BAUMGARTNER Louis 1910 Hirtzfelden (Haut-Rhin)
BAUMLIN André Etienne 1922 Mulhouse (Haut-Rhin)
BAUMLIN Camille Joseph 1916 Franken (Haut-Rhin)
BAUMLIN Edouard 1913 Rosenau (Haut-Rhin)
BAUMLIN Eugène 1912 Hésingue (Haut-Rhin)
BAUMLIN René 1924 Village-Neuf (Haut-Rhin)
BAUR Alexandre Henri 1911 Guebwiller (Haut-Rhin)
BAUR Emile Pierre 1922 Entrange (Moselle)
BAUR Fernand Raymond 1925 Mulhouse (Haut-Rhin)
BAUR Gilbert Louis Adolphe 1909 Strasbourg (Bas-Rhin)
BAUR Henri Achille 1909 Lutterbach (Haut-Rhin)
BAUR Joseph Eugène 1909 Bernwiller (Haut-Rhin)
BAUR Lucien 1908 Strasbourg (Bas-Rhin)
BAUS Léon 1920 Hohengœft (Bas-Rhin)
BAUSTETTER Emile Eugène 1913 Mulhouse (Haut-Rhin)
BAUTZ Edouard Charles 1923 Strasbourg (Bas-Rhin)
BAYER Edouard Charles 1911 Bischheim (Bas-Rhin)
BAYER Emile 1916 Freistroff (Moselle)
BAYER Georges Arthur Eric 1916 Wissembourg (Bas-Rhin)
BAYER Georges François 1923 Strasbourg (Bas-Rhin)
BAYER Marcel René 1924 Basse-Yutz (Moselle)
BAYHURST Joseph Louis 1925 Soultz-Sous-Forêts (Bas-Rhin)
BEAUGRAND Emile Joseph 1922 Nilvange (Moselle)
BEBON Charles Joseph 1924 Haguenau (Bas-Rhin)
BECHELEN François Henri 1920 Steinbach (Haut-Rhin)
BECHER Pierre 1923 Hambach (Moselle)
BECHETER Jean Charles Léon 1913 Metz ( Moselle)
BECHINGER Pierre 1906 Wissembourg (Bas-Rhin)
BECHLER Jean 1915 Colmar (Haut-Rhin)
BECHLER Marcel 1921 Colmar (Haut-Rhin)
BECHLER Othon 1922 Gerstheim (Bas-Rhin)
BECHLER René 1923 Colmar (Haut-Rhin)
BECHLER René 1924 Strasbourg (Bas-Rhin)
BECHT Pierre Nicolas 1916 Neufchef (Moselle)
BECHT Théodore Paul 1920 Dorlisheim (Bas-Rhin)
BECHTEL Aloïse 1915 Haguenau (Bas-Rhin)
BECHTEL Charles 1909 Mothern (Bas-Rhin)
BECHTEL Joseph Georges 1915 Osthouse (Bas-Rhin)
BECHTOLDT Ernest Edouard 1918 Balbronn (Bas-Rhin)
BECK Alfred Georges 1922 Brumath (Bas-Rhin)
BECK Charles Aloïse 1924 Scherwiller (Bas-Rhin)
BECK Edmond Alphonse 1925 Gros-Réderching (Moselle)
BECK Emile Albert 1915 Gros-Réderching (Moselle)
BECK Frédéric Jacques 1923 Amnéville (Moselle)
BECK Georges 1924 Oberdorf-Spachbach (Bas-Rhin)
BECK Georges Henri 1924 Strasbourg (Bas-Rhin)
BECK Georges Philippe 1923 Obersoultzbach (Bas-Rhin)
BECK Jean 1921 Nousseviller (Moselle)
BECK Jean Albert 1926 Rombas (Moselle)
BECK Jean Pierre 1922 Mulhouse (Haut-Rhin)
BECK Jean Simon 1920 Kembs (Haut-Rhin)
BECK Léon Auguste 1923 Strasbourg (Bas-Rhin)
BECK Lucien François Paul 1923 Carspach (Haut-Rhin)
BECK Marcel Alphonse 1920 Strasbourg (Bas-Rhin)
BECK Pierre Paul 1919 Lauw (Haut-Rhin)
BECK René Emile 1922 Strasbourg (Bas-Rhin)
BECKENDORF François 1927 Nilvange (Moselle)
BECKER Adolphe Nicolas Frédéric 1926 Moyeuvre-Grande (Moselle)
BECKER Aimé 1925 Bergheim (Haut-Rhin)
BECKER Albert 1910 Schiltigheim (Bas-Rhin)
BECKER Albert Philippe 1925 Thionville (Moselle)
BECKER Alfred Adolphe 1927 Hellering-lès-Fénétrange (Moselle)
BECKER Alfred Louis 1918 Lichtenberg (Bas-Rhin)
BECKER Alphonse Joseph Auguste 1920 L’Hôpital (Moselle)
BECKER Alphonse Marcel 1923 Moyeuvre-Grande (Moselle)
BECKER Antoine 1913 Herrlisheim (Bas-Rhin)
BECKER Arthur 1912 Strasbourg (Bas-Rhin)
BECKER Auguste Joseph 1913 Strasbourg (Bas-Rhin)
BECKER Charles André Werner 1915 Petite-Rosselle (Moselle)
BECKER Charles Louis 1923 Petersbach (Bas-Rhin)
BECKER Charles Michel 1925 Neufchef (Moselle)
BECKER Emile Henri 1920 Petersbach (Bas-Rhin)
BECKER Emile François Emmanuel 1920 Montigny-lès-Metz (Moselle)
BECKER Ernest Georges 1915 Sessenheim (Bas-Rhin)
BECKER Ernest Louis 1908 Strasbourg (Bas-Rhin)
BECKER Eugène 1920 Oermingen (Bas-Rhin)
BECKER Georges 1911 Oberseebach (Bas-Rhin)
BECKER Guillaume 1913 Hirschland (Bas-Rhin)
BECKER Henri Philippe René 1919 Diemeringen (Bas-Rhin)
BECKER Isidore Jean Baptiste 1916 Meisenthal (Moselle)
BECKER Jean Joseph Antoine 1924 Metz (Moselle)
BECKER Joseph 1911 Herrlisheim (Bas-Rhin)
BECKER Joseph 1912 Strasbourg (Bas-Rhin)
BECKER Joseph Georges 1927 Béning-lès-Saint-Avold (Moselle)
BECKER Joseph Gérard 1920 Lixhausen (Bas-Rhin)
BECKER Joseph Victor 1920 Gomelange (Moselle)
BECKER Julien Guillaume 1926 Fontoy (Moselle)
BECKER Lucien 1915 Colmar (Haut-Rhin)
BECKER Marcel Paul 1923 Knutange (Moselle)
BECKER Martin 1923 Oberseebach (Bas-Rhin)
BECKER René 1912 Wangen (Bas-Rhin)
BECKER Rodolphe Henri 1914 Thionville (Moselle)
BECKER Roger 1927 Petite-Rosselle (Moselle)
BECKER Roger Emile 1924 Metzervisse (Moselle)
BECKER Roger Joseph 1926 Petite-Rosselle (Moselle)
BECKER Théodore 1924 Longeville-lès-Saint-Avold (Moselle)
BECKERICH Georges Auguste 1926 Sarreguemines (Moselle)
BECKMANN Georges René 1921 Schiltigheim (Bas-Rhin)
BECKRICH Pierre Auguste 1922 Basse-Yutz (Moselle)
BEDERSTORFER Alfred Henri 1926 Haut-Ham (Moselle)
BEDERSTORFER Marcel Pierre 1924 Basse-Ham (Moselle)
BEDEZ Jean Baptiste Emile 1924 Lapoutroie (Haut-Rhin)
BEDEZ Jean Paul 1908 Lièpvre (Haut-Rhin)
BEDEZ Jules Antoine 1922 Orbey (Haut-Rhin)